Demain, on dira adieu à 2015. Pour ma part, ça fait deux mois, je crois, que j'ai hâte de tourner la page. Je sais, je sais! C'est juste une image! J'aurais pu faire une pirouette mentale avant, je n'avais pas à attendre le 31 décembre. Et croyez-moi, à chaque coup dur, j'ai relevé la tête. Mais il y a quelque chose de «magique» dans les moments de transition. Comme une étincelle, un petit quelque chose qui te fait sentir que cette fois-ci, c'est vraiment le bon moment. Et puis, il y a une charge émotive. C'est souvent là qu'on ressent un truc spécial au fond de soi.
Ça fait quelques jours que je suis en mode «B&B»: bilan et braillage. Ça va passer. Chaque année, c'est pareil. J'ai l'impression de faire un gros ménage dans ma vie. Et tout ça culmine un truc qui fait du bien puissance 1000: l'exercice de la déchiqueteuse. Je vous le jure, c'est totalement libérateur et jouissif. Le principe? Le soir du 31, vous installez une déchiqueteuse dans la cuisine avec des feuilles (beaucoup cette année, pour moi) et des crayons (prenez de gros feutres, ça libère plus, on dirait!). Ensuite, chacun va y déchiqueter ses soucis. La «marde» de l'année. Pas besoin d'en parler avec personne. Chacun le fait au moment où il le sent en noircissant une feuille. Et il peut y retourner s'il a oublié un (ou deux ou trois trucs!). Plus on inscrit, plus on se libère. On délaisse tout ce qu'on accumule, on décharge tout ce qui nous pèse pour pouvoir commencer notre année beaucoup plus légère.
Vous pensez que c'est futile. Probablement. Ça ne veut rien dire? Peut-être. Mais depuis quatre ans, on fait ça chaque année (on l'a même fait au lancement de notre guide du lâcher-prise et à part le bar, le coin «déchiqueteuse» était le plus populaire!) et ça nous fait le plus grand bien. Même les enfants le font. Et ils sont heureux. Ils peuvent écrire ce qu'ils veulent sans se faire questionner: on le lit pas ce qu'ils écrivent et on ne leur demande pas. C'est le temps pour eux aussi de se défouler, de probablement dire qu'on leur tape sur les nerfs en les «gossant» jour après jour avec le vidage du lave-vaisselle ou le linge à laver, mais c'est ben correct! Ils ont amplement le droit. Chacun se vide le coeur tout autant que l'esprit de tous ses soucis et instantanément le sourire revient... On vient de perdre quelques livres tellement on se sent plus légères!
Après? On ouvre le champagne, on rêve à 2016, on espère, on continue et on lance nos voeux dans le ciel (attention à ne pas faire la même gaffe que nous l'an passé). Le bilan est fini, le braillage aussi! Cap sur 2016!
mercredi 30 décembre 2015
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