jeudi 2 juillet 2015

Les plaisirs non-coupables

Pourquoi associe-t-on «plaisir» et «culpabilité»? Y avez-vous déjà songé? C'est tout de même étrange qu'on ait besoin (?) de faire entrer en soi la culpabilité quand on s'offre un plaisir.

Un plaisir coupable: ça fait négatif. Ça sonne «on ne devrait pas se l'offrir», «on devrait se cacher pour le savourer», «on devrait se rattraper ensuite», «on ne donne pas le bon exemple», «on ne suit pas les dicktats ambiants»,  etc. Vraiment, depuis environ un an, je me défais de plus en plus de cette pensée. En fait, depuis la parution de notre guide Assez, c'est assez!, j'ai fait le constat qu'il faut s'écrier de plus en plus «Assez!» comme un signe que ça suffit de s'en faire. Donc, ça y est: plaisir et culpabilité ne pourront jamais ne riment pas du tout ensemble dans ma tête.  Je n'ai pas envie de me
sentir «coupable» de m'offrir un plaisir peu importe ce qu'il est. Non! J'ai envie d'en profiter et de le savourer pour vrai sans laisser s'infiltrer une culpabilité, l'idée que je dois «payer» pour ce plaisir (aussi ridicule que «Un instant sur la langue, des années sur les hanches» quand on se permet une deuxième portion de dessert!) ou avoir honte de mon plaisir.

Des exemples de plaisirs non coupables qu'on peut s'offrir sans honte sans gêne sans culpabilité

- Une poignée de chips en plein après-midi... sur le bord de la piscine ou au bureau! Et le sac au complet si ça nous chante un soir en enfilant 4 émissions de notre série préférée.

- Une deuxième bouteille de vin un mardi soir après le boulot avec des amis dans un souper improvisé.

- L'achat d'une revue à potins et bien sûr la lecture. (vous devriez voir la pile quand je pars en vacances!)

- Une poutine bien dégoulinante.

- Un bain moussant ultra long alors que les enfants écoutent un film qui ne m'intéresse pas du tout.

- Un détour par la pharmacie pour m'acheter une crème ou un produit trop cher, mais qui fait du bien. 


Je veux les vivre les plaisirs et surtout les assumer. autrement, je trouve que lorsqu'on colle l'idée de la culpabilité, on les dilue, les amoindrit et... ils goûtent moins bons.

Qu'en pensez-vous?

1 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est tellement vrai. je suis travailleur autonome et j'organise moi-même mon horaire... ce qui me permet quelques fois par année d'aller au cinéma sur semaine en après-midi.. longtemps je me suis sentie coupable d'y aller et je ressentais presque le besoin de me justifier.. mais je ne travaille pas en continue dans la vie... j'organisais mon après midi de congé et reprenais mes heures ailleurs durant la semaine.. pourquoi avons nous la "culpabilité" aussi facile? je ne crois pas que les hommes en général se sentent aussi coupable pour "des riens" peut être par-ce qu'on a l'impression qu'entre femmes on a le jugement facile ( à tort j'espère bien! )