Certaines disent «Oui, mais pas tout en même temps.», «Je penche pour "You can do anything, but you can not do everything..."», «Oui, mais il faut d'abord se demander si on veut TOUT vraiment! Si on est vraiment prête? Une fois que le choix est fait, rien n'est impossible. La limite; c'est nous-mêmes».
Toutes ces réponses trouvent un écho en moi.
Oui, on peut tout avoir. Sérieusement, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas y arriver. Je ne dis pas que c'est simple ni facile ou que tous les jours sont roses. Mais oui, on peut le faire. Avec du cache-cernes, des fois. Mais il faut accepter de choisir d’abord. Parce que non, je ne pense pas qu'on puisse TOUT avoir en même temps. Et il faut assumer notre choix. Ensuite faudra essuyer autant de revers que de commentaires insignifiants. On doit parfois accepter de prendre un chemin plus long ou qui nous ressemble plus alors que les autres filent sur une autoroute. Il faut aussi être certaine que c'est ce qu'on veut NOUS. Il faut que ce soit un choix personnel. Et non une obligation venant des autres.

Oui, on peut tout avoir sans sacrifier ni le travail, ni la famille, ni nous. Un des secrets pour y arriver: avoir du plaisir partout. Autrement, c'est déjà un peu chaotique. Être heureuse, avoir du fun au travail et à la maison, transmettre ça à nos enfants (un «Amuse-toi!» avant de partir pour l'école, c'est chouette, non?), se raconter nos journées ensuite, c'est tellement un bon départ.
Un autre? Être imparfaite parfois. Ça veut dire «couper» à certaines places (accepter que notre maison ne soit pas celle de Martha Stewart, accepter de ne pas avoir deux autos, accepter de ne pas s'entraîner tous les jours pour avoir un corps de rêve, accepter les petits verres de vin pour décompresser, accepter de ne pas toujours avoir huit légumes dans nos assiettes, etc.). Ça aussi, c'est faire des choix pour arriver à faire ce qu'on veut vraiment.
Un autre encore? Les accommodements familiaux. Pas question d'être seule dans le bateau «famille». Il faut pouvoir compter sur notre conjoint. Savoir qu'il pense comme nous, qu'il s'implique (lisez le billet précédent!) et surtout pouvoir l'imiter quand il sait bien mieux que nous lâcher prise sur des trucs qui ne valent pas la peine de dépenser notre énergie.
Oui, on peut tout avoir. On fait des choix conscients et réalistes. Pas pelleter des nuages ni passer son temps à hésiter. On fait ce qu'on veut. Ce qu'on peut. Et on se dit que demain, on fera peut-être d'autres choix. Et c'est très bien ainsi.
Je crois que c’est ça : on peut tout avoir... ce qu'on décide. Du moins, on l'aura essayé. Ça se peut que ça ne marche pas; que ça nous convienne pas finalement; qu'on n'a pas de plaisir à vivre ainsi. Mais si on ne décide pas de l'essayer, un jour, c'est clair qu'on ne l'aura pas. Qu'on ne pourra pas.
(On en parle ici, ici, ici, etc.)
2 commentaires:
Très bon billet. Selon moi, il s'agit de bien définir ce qu'on veut et d'accepter que ça peut changer en court de route. Profiter de chaque moment et voir chaque sphère comme étant partie intégrante des autres sphères de nos vies. Mais surtout, surtout, accepter l'aide de tous et chacun. Personne n'arrive à tout faire tout seul.
Tout est accessible surtout si on s'écoute et qu'on est réaliste sur ce qu'on a vraiment besoin...
Si il y a bien une certitude, c'est que la famille est un travail d'équipe et que sacrifier le travail, le ménage, la cuisine ou l'éducation doit être une considération aussi féminine que masculine.
Tant que l'homme n'aura pas trouvé sa place à la maison la femme ne trouvera pas sa place dans son job.
Il est donc bien question d'être imparfaits ensemble ! Mesdames, soufflez un bon coup et bottez le c** de vos hommes si il ne se prennent pas en charge ; )
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