mercredi 4 mars 2015

Je ne suis pas une (vraie) mère de sportif

Je reviens de 4 jours passés aux Jeux du Québec à Drummondville. Une expérience fabuleuse pour les milliers de jeunes venus des quatre coins du Québec. Pour ma fille aussi. Et pour nous, sa famille de supporters. On a retenu notre souffle, on a entonné des airs d'encouragements stupides, on a tenté de communiquer avec elle par télépathie, tsé, toutes ces choses insensées qui se produisent quand tu encourages quelqu'un avec énergie (on n'est pas allés jusqu'à utiliser une trompette, d'autres le faisaient déjà bien assez souvent... à deux pouces de nos oreilles!).

J'ai embarqué dans le jeu même si, à la base, j'ai l'esprit de compétition d'une tortue. C'est-à-dire nul. Je me suis donnée à fond dans les encouragements et le cheering (de ma fille et de ses amis) mais, pour tout vous dire, c'était la première fois de ma vie que j'assistais à une de ses compétitions. Son père et moi, on se partage les congés (parce qu'il nous faudrait bien 5 semaines de vacances chacun pour être présents partout tous les deux pour les 3 enfants!) et je lui laisse les compétitions sportives (et je me garde des jours de congé pour l'été).

Par chance, ma fille pratique son sport à l'école. Je n'ai donc pas à courir les pratiques, les entraînements ni toutes les parties. Nous n'avons pas à sacrifier nos weekends pour le sport d'un de nos 3 enfants (car oui, je crois que ça peut être un sacrifice pour les autres enfants qui doivent parfois "subir" la passion de leur frère ou soeur athlète). Pour le moment. Car si elle veut progresser dans son sport, elle n'aura pas le choix de joindre un club. Ciao les grasses matinées et les parties de dés improvisées du samedi matin! Bonjour les entraînements et les tournois!

Je regardais les autres parents sur place et je me sentais comme une extraterrestre. Ils étaient tous full investis, ils se fréquentent sur le circuit, se voient dans les tournois. Toute notre petite famille était fière d'assister aux compétitions de Lili aux Jeux du Québec mais on n'est pas revenus de là avec l'esprit guerrier du parent qui veut que son enfant monte dans le classement. Tant qu'elle a du plaisir, on est prête à la suivre mais pas à lui consacrer nos vies non plus. Comme parent (et comme frère et soeur, encore moins!), on n'est pas obligé d'aimer ça autant (sinon plus!) qu'elle. Chacun sa vie, ses espoirs, ses passions!

1 commentaires:

MariePuce a dit…

Enfinnnnn!!!!
Je croyais que c'étais moi qui étais pas normal a voir toutces parents compétitif au max et à ne jamais vouloir être comme ça!!!