La grande question qui semble avoir fait surface cette année à la relâche m'a un peu surprise: "comment vous faites pour prendre congé à la relâche?".
D'abord, prendre congé à la relâche, ce n'est pas nécessairement prendre toute la semaine de congé. Ça peut être aussi peu que 1-2 journées mais c'est un congé non négligeable quand même. C'est donc 1-2 journées qu'on ne prendra pas pendant l'été ou dans le prochain temps des Fêtes. Ou c'est 1-2 journées qu'on ne prendra pas ensemble (les deux parents) pendant les vacances ou c'est 1-2 journées qu'on ne prendra pas seul pour avoir du fameux temps pour soi non plus. C'est 1-2 (ou 3-4) journées qu'on a choisi de prendre à ce moment-là de l'année et pas à un autre. La banque des journées de congé n'est pas infinie pour personne et beaucoup arrive à s'organiser pour avoir quelques jours de congé durant la relâche, donc ça se peut.
Et puis la relâche revient tous les ans. Ce n'est pas une surprise qui apparaît comme par magie dans le calendrier scolaire. Elle est là, il faut faire avec et ce, même si ça implique de faire des efforts de logistique (mais être parent, ce n'est aussi devenir un expert en logistique?).
Quand on est parents d'enfants d'âge scolaire, on n'en est pas à une improbabilité mathématique près en terme de journées de congé. Les enfants en ont 4 fois plus que nous donc, immanquablement, on ne passera pas l'été, les Fêtes, la relâche et toutes les journées pédagogiques avec eux si on travaille à l'extérieur. Il suffit de choisir quand on veut être avec eux. Fini le temps béni de la garderie ouverte 50 semaines par année! À partir de la maternelle, la réalité nous rattrape de plein fouet (et on se rappelle tout à coup qu'on a des enfants... et pas assez de semaines de vacances!). La possibilité de faire du télétravail, de s'offrir la semaine de 4 jours ou de changer d'emploi s'il est inflexible est alors à considérer... et on finit tous par se demander pourquoi on n'a pas eu la brillante idée de s'inscrire en enseignement à l'université (oui, pourquoi?!)
Sans faire un retour aux études, plusieurs possibilités s'offrent à nous (et à vous!):
- Prendre 1-2 journées de congé à la fois (il va en rester pour un autre moment charnière du calendrier scolaire)
- Prendre 1 semaine de congé morcelée par parent (ce qui nous donne 10 jours de congé à utiliser dans l'année)
- Prendre 1 semaine de congé morcelée en demi-journées par parent (ce qui nous donne 20 demi-journées de congé à utiliser dans l'année!)
- Offrir des sorties en cadeau aux grands-parents, oncles, tantes, amis, parrain et marraine (un à la fois, ça compte donc double!) avec les enfants (quand ils déballent leurs billets du zoo devant l'enfant à Noël, difficile de dire non!)
- Échanger les enfants avec d'autres parents, amis, cousins, cousines (monter une équipe de cinq, chacun prend une journée et c'est réglé pour une semaine)
- Leur faire trouver le temps long chez une personne âgée de la parenté qui n'a pas de wifi (une belle leçon de vie!)
- Les inscrire à un camp de jour régulier (pas le camp de cuisine moléculaire à 250$ par semaine!)
- Et tous vos trucs auxquels on n'a pas pensé (partagez-les!)
Bref, la relâche, les vacances d'été, les pédagogiques et le temps des Fêtes reviennent année après année. Et le taux d'enfants laissés seuls dans les rues n'augmente pas. C'est donc dire que les parents s'organisent, planifient et opèrent. Congé ou pas.
lundi 9 mars 2015
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1 commentaires:
Pour ma part, travailler moi-même dans une école: même congé que mes enfants!
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