Gâtés. Pourris. Exigeants. Épuisants. Râleurs. Chanceux qui s'ignorent. Insatisfaits chroniques. Rouspetteurs. Babouneurs. Pleurnichards.
Je ne sais pas si c'est les vacances, mais je trouve les enfants ingrats. Bien sûr, c'est dans leur nature profonde. Mais un brin de gratitude et un soupçon léger de reconnaissance seraient appréciés.
Jamais contents, semble parfois être leur devise. Ils m'exaspèrent. Les miens comme ceux des autres que je croise au zoo, à l'épicerie, au Dollorama, au restaurant, au parc, partout!
- Lamentation: On n'est pas resté au zoo assez longtemps. Réalité: On est arrivé 15 minutes avant l'ouverture pour sortir du zoo à 18h30.
- Lamentation: On n'a pas acheté le toutou comme le garçon devant nous à la caisse. Réalité: Il est laid son maudit toutou et il coûte 19$!!!
- Lamentation: On a oublié UN manège. Réalité: On a fait 4 fois la file - donc 48 minutes au total! - pour les petites hélicoptères qui font 6 tours et demi en 3 minutes 20 secondes.
- Lamentation: On n'a pas acheté du chocolat au cinéma. Réalité: Euhhh, oui mais on a du popcorn.
- Lamentation: Une crème glacée... ok. Réalité: Il la faut en extra jumbo format dans un cornet en sucre, trempé dans le chocolat et roulé dans les bonbons multicolores.
Etc. Vous avez compris l'essentiel...
Trop gâtés, trop habitués à faire mille et une choses et d'avoir ce qu'ils désirent en un temps de réaction de moins d'une minute, les enfants usent du "chignage", de la baboune, du tapage de pieds et des larmes pour faire plier leurs parents. Trop souvnet, ils réussissent à soutirer ce qu'ils veulent. Ça m'exaspère. MissLulus s'est essayée deux fois depuis le début des vacances. Après une crise assez mémorable pour l'oubli du dessin de son frère -- on s'entend que c'est des barbouillages! -- au Cora et une séance de chialage "princesse" du genre "je ne veux pas m'habiller pour aller manger une crème glacée" (où nous ne sommes pas allés et où elle est allée se coucher immédiatement!), j'ai clairement rétabli certaines règles. D'abord, sieste obligatoire (ou repos, du moins...) en après-midi pour éviter les babounages de fin de soirée et instauration d'un système de "coeurs" où les moindres "discussion" ou excès de demandes entraînent la supression d'un privilège.
Jamais contents: je n'en peux plus. Je ne demande pas à ce que les enfants me remercient chaque fois qu'on met le pied dehors et chaque fois que je fais quelque chose pour eux. Mais un minimum de "merci" et de sourires qui semblent dire "c'est génial ce qu'on a fait aujourd'hui", ça vaudrait le coup!
Mais il y a pire que les "jamais contents" qu'on pourrait qualifier de personnes qui visent toujours plus haut, à la recherche de plus de sensations. À l'extrême disons. Mais il y a pire, je vous le dis: il y a les enfants blasés. Ça c'est le bout! J'en reparlerai une autre fois!
lundi 21 juillet 2008
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2 commentaires:
Ahhhh on en a des comme ça nous aussi !
L'an passé, apres deux semaines au Nouveau Brunswick sur le bord de la mer, après avoir visité tout ce qu'il y a à visiter dans la péninsule acadienne... c'était encore mécontents ces petites choses là.
Cette année ils ont des vacances à la maison et moi je conserve le budget en équilibre, de même que ma santé mentale. :)
Ici l'été se passe relativement bien.
Ici en pm, pas de repos, mais un film tranquille! C'est sur que les mien s'essayent,mais j'ai souvent dit non , pis leurs crisettes = conséquences, alors...
mais c'est tellement vrai que c'est gossant!!
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