mercredi 1 avril 2015

Des fois, «c'pas grave!»!

Il y a des matins où tout va trop vite.
Il y a des matins où on se lève en retard.
Il y a des matins où tout va tout croche.
Il y a des matins où on élève un peu (beaucoup?) le ton pour rien.
Il y a des matins où on a juste hâte au soir... pour se reprendre.

C'était le cas hier matin.

Je me sentais impatiente, bousculée par le temps et les tâches, déjà fatiguée. J'avais mille trucs en tête, je jonglais pour trouver du temps demain ou plus tard, j'essayais de ne rien oublier. Puis, j'ai "scrappé" mon matin avec les enfants. Rien de catastrophique ou de dramatique. Juste un matin où je me suis trouvée poche.

Dans l'auto, en route vers le boulot, j'ai rappelé à la maison pour dire à mon chum de faire le message aux enfants que j'étais désolée. Et lui demander de leur expliquer que j'étais juste fatiguée. «Pas besoin! On l'a compris!». Oups, c'était vraiment évident. Bon, je m'en doutais. Tout de suite, j'ai esquivé la culpabilité. Pas question qu'elle vienne (elle aussi!) scrapper le reste de ma journée. Noo!
Juste avant de raccrocher avec mon chum, il ajoute «Tu sais que c'est pas grave, là?!».

C'est vrai! C'est pas la fin du monde. C'est pas grave. Mais je me sentais un peu poche quand même. Mais, je me suis ressaisie et j'ai décidé de juste accepter mon «à-bouttisme» temporaire. Parce que oui, il est justement temporaire. J'ai eu le temps de décanter durant la journée. J'ai dédramatisé la situation et le soir, au retour des enfants, j'ai pris le temps de leur dire le plus simplement du monde: «Ce matin, ben... ce n'était pas un bon matin! Je suis désolée!». C'est tout. Je n'ai pas cherché la bibitte, ni donné plein d'explications, ni larmoyé. Juste ça. Des fois, c'est amplement suffisant. Et c'est ce que je demande aussi aux enfants, des fois, ça ne va pas bien et on a juste besoin de le dire sans rentrer dans les détails. Juste avertir ou s'excuser après. Sans en faire tout un plat.

Finalement, ça m'a fait plus de bien à moi, je crois qu'à eux. Ils n'avaient pas été traumatisé par mon surplus hormonal ni par ma mèche un peu plus courte. «Bah! Ça arrive des fois! C'pas grave! », qu'ils m'ont dit.

Et c'est en plein ça, des fois, «C'pas grave!». Ça le serait si c'était tout le temps.

Et ma fille de rajouter «Es-tu dans ta semaine, tu sais «Team SPM», des fois, ça explique ça aussi!». C'est vrai, des fois, ça explique ça, c'est vrai. Des fois.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

oh ça fait du bien de lire ça! J'en ai aussi des matins comme ça où tout va de travers et je quitte la maison en me sentant nulle... et ça me suit toute la journée.
Mais tu as raison, ça nous arrive à tous, et c'est pas grave. :-)

Anonyme a dit…

Sans aucun rapport avec l'article ci-dessus, je voulais simplement porter à votre attention ce palmarès des noms de CPE qui m'a fait beaucoup penser à celui des prénoms des (Z)imparfaites!

http://spacing.ca/montreal/2013/11/30/les-noms-de-cpe-la-recherche-de-laffichage-ludique-en-ville/

Anonyme a dit…

Oh qu'il va falloir que je m'en souvienne....

Nadine a dit…

Merci Anonyme #2: les noms de CPE sont aussi dans notre mire. Eh boy!! Il y en a des pas pires dans la liste! Je le place sur Facebook! Merci!