La semaine dernière, ma Lili à roulettes a subi une chirurgie à la hanche. La même chirurgie qu'il y a 3 ans sauf que cette fois c'était à l'autre hanche et que c'est TriplePapa qui a bénéficié du «tout-inclus» hospitalier (lit pliant, nuits blanches et bouffe d'hôpital inclus, une belle semaine de vacances, quoi! ;-)
Ce n'était pas notre première expérience chirurgicale mais c'est la première fois qu'on se sent comme des cruches juste avant de laisser notre fille au bloc opératoire (et je peux vous dire qu'à ce moment précis, c'est le dernier sentiment que tu veux avoir en tant que parents....)
Comme il y a 3 ans, on a décidé de faire administrer un calmant à Lili avant de monter en salle d'opération, question de la mettre un peu dans les vaps et qu'elle ressente moins l'«abandon» et la peur. Devant la porte, alors qu'on a le coeur gros comme des montgolfières, l'anesthésiste de service nous explique les différents protocoles pour soulager la douleur post-opératoire. Jusqu'ici tout va bien.
Sauf qu'elle nous dit: «Elle n'a pas pris de calmant, au moins?»
- Euh... mmmmmoui...
Et la voilà qui part en vrille: «Il ne faut JAMAIS prendre des calmants avant l'anesthésie. Selon des études, il peut y avoir des effets jusqu'à un an après la chirurgie. Ça ne donne pas une bonne expérience pour l'enfant. Bla, bla, bla...» (là je n'écoutais plus = réflexe de survie)
- Euh, excuse, mais c'est pas moi qui a décidé ça toute seule, on a même demandé l'avis à ton collègue anesthésiste de garde hier qui baragouinait le français et j'ai sondé les infirmières et il semblerait qu'on est loin d'être les seuls inconscients qui font ça!
Ça fait du bien de le dire ici maintenant mais, à ce moment-là, même si je n'en pensais pas moins dans ma tête, je me suis concentrée sur ma fille plutôt que sur l'anesthésiste qui aime montrer son savoir quand il est trop tard alors qu'elle devrait vraisemblablement le partager avec ses collègues qui ne semblent pas lire les mêmes revues scientifiques qu'elle...
Non mais, y a-t-il un pire moment pour faire sentir des parents coupables? (À la naissance quand tu choisis de ne pas allaiter? Bon j'avoue, c'est dur à battre.) Mais là, je pense que ça paraissait qu'on était quasi-KO du point de vue de la vulnérabilité.
Non mais y'en as-tu du monde qui ne l'ont pas! Pas méchants, pas incompétents, pas de mauvaise foi, mais ils ne l'ont juste pas. Vous avez sûrement des expériences à partager. À go, on se défoule!
mercredi 18 janvier 2012
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31 commentaires:
O_O
Ben voyon donc, c'est trop débile de faire ça! Si c'est si grave que ça le calmant j'imagine qu'ils seraient:
1)Tous sur la même page
ou
2)Pas prêt à laisser la petite avoir sa chirurgie pareil
N'importe quoi... On dirait que tu venais de lui annoncer que vous refusiez l'anesthésie parce que vous alliez invoquer Morphée à la place!
C'est ridicule! Je trouve, au contraire, qu'un calmant aide grandement à ce que l'opération se fasse sans le stress du patient. En plus, si je comprends bien, votre fille avait une anesthésie locale pour son opération. Pas sûr que j'aimerais être consciente de tous les bruits!
Les ambulanciers qui n'arrivent pas dans un bref délai (pendant que ton enfant de deux ans est en pleine hémorragie) car dans leur GPS, notre rue, qui a changé de nom il y a environ 5 ans, n'est pas encore modifiée...Peut-être dus pour une petite mise à jour de leurs trucs?
Tout à fait d'accord avec Karine!
Que ce soit pour les enfants ou pour nous même, quand on va è l'hopital, si on a le malheur de parler à 10 intervenants, on risque d'avoir 10 opinions différentes. Me semble qu'au nombre de colloque et de rencontres de mise à jour qu'ils ont par année, ils pourraient peut-être penser un tit peu pareil....
Mais comme VOUS êtes les parents, VOUS savez ce qui est mieux pour votre puce. C'est elle qui compte, pas l'anasthésiste frustrée!
Ben voyons donc!!! Allo le professionnalisme!!
Moi j'ai décidé d'allaiter mais je te dirais que maintenant on appelle ça ( à l'hopital et même après les ressources sur l'allaitement) LA MAFIA ALLAITEMENT. C'est débile comment on nous met de la pression et se fait juger quand on se questionne si on continue, si on fait ça comme il faut, etc.
Oui se sont des eux les experts mais c'est nous les experts de nos enfants. Oui on fait des erreurs et on vit des réussite mais il y a des limites de se faire faire la morale.
Julie
Mon dernier a été hospitalé plus qu'une semaine pour traitement pour une jaunisse sévère. Vu que j'allaitais, j'étais toujours là. Donc des infirmières, j'en ai passé. A chaque changement de shift, j'avais des opinions différentes: "MAIS madame, il ne faut JAMAIS le sortir plus qu'une heure de l'incubateur!" Mais il a encore faim... "Mais vous vous pompez et on lui donne au gobelet DANS l'incubateur". Euh ok... Vraiment, 30 min de photothérapie va vraiment faire la différence?!?!? Changement de shift. Ça fait 3h que coco se fait bronzer, je m'approche pour le stimuler pour qu'il se réveille pour allaiter. Nouvelle infirmière: "Qu'est-ce que vous faites?" "ben je le réveille pour son boire..." "ah non, il peut faire un 4h, il boit bien, ce n'est pas une jaunisse due à un mauvais allaitement, c'est une jaunisse due à un problème de sang. On le laisse dormir un 4h" *Ça aurait été le fun de m'avertir pour que je puisse dormir une heure de plus, mais bon...*
Changement de shift, nouvelle infirmière, après 3h30, elle CAPOTE: "Mais il faut le stimuler pour qu'il boive aux 3h! C'est super important! Là il est en retard de 30 min"
OH MY GOD, branchez-vous bordel! C'est quoi faire des procédures claires nettes et précises? C'est si complexe que ça?!?!
Au début, je filais coupable, mais après 3 jours, je m'en foutais, je faisais mon innocente: "ah, je suis un peu fatiguée, j'ai pas réalisée..."
Ah oui, j'oubliais: (je suis la maman du bébé jaunisse)
Le pédiatre qui me dit: "ben c'est sur que ça n'aide pas qu'il ne fasse pas de selles" (note: il faisait 15 couches de pipi par jour, mais les selles, c'était assez rare)
Non vraiment chose?? Regarde, il est dans l'incubateur, gêne-toi surtout pas d'aller expliquer personnellement à mon fils de 3 jours qu'il faut qu'il fasse caca, parce que moi, c'est mal parti, il m'écoute pas!
Je pourrais vous en parler longuement, après plus de trois ans dans le milieu hospitalier avec ma belle Maelle.
-Une rencontre avec une physiatre pour la dysphagie de Maelle oû je me fais questionner pendant plus d'une heure et demie comme si j'étais la pire des mères parce que ma fille à un poids insufisant ( à noter que depuis des mois que je disais qu'elle recrachait tout ce qu'elle mangeait et que personne s'en inquiétait. Résultat : retour au purée et une grosse partie des problèmes à se niveau ont été réglés... ça prenait un diagnostic!!!
-Une médecin qui se lève en plein milieu de la conversation pour s'en aller au toilette... comme ça!!!
- Une pédiatre lors d'une des hospitalisations de Maelle qui la traite pour une Gastro quand je me bat a lui faire comprendre que c'est pas une gastro.... c'est ses reflux gastriques qui la fait vomir tellement que son estomac est irrité. Résultat: le test que j'attendais démontre qu'elle a eu 250 REFLUX au cour des 22hrs du tests!!! Une journée après que le gastro-entérologue est passé la voir, nous sommes revenu à la maison avec une nouvelle médication!!!
- Des ambulanciers qui arrivent 35 minutes plus tard que prévue pendant que Maelle convulse sans s'arrêter car ils ont décidés de pas brancher leur GPS.
Je pourrais continuer longtemps comme ça... ce que je constate maintenant c'est que les médecins ne se parlent pas entre eux, ils s'occupent seulement de leur petite affaire... c'est pas ma fille qui est le plus handicapée mais bien notre super système de santé!!! Heureusement qu'il reste quelques médecins qui sont là pour les bonnes raisons...le bien-être de leurs patients
Julie
Je voulais quand même faire part d'une expérience positive (car il y en a, oui oui). J'ai accouché en clinique et je n'ai eu AUCUNE remarque sur mon choix de ne pas allaiter. Au contraire, j'ai été super bien soutenue pour le B.A.-BA du biberon (lait, stérilisation, ...). Par contre, avec la famille... (belle-maman, si tu passes par là:))
Je crois que l'on pourrait écrire un livre sur "être mère ou l'art de culpabiliser les femmes"
Le système de santé est rempli d'erreurs de jugements de toutes sortes. Mon conjoint a subi l'an dernier des pontages coronariens et toute la grosse affaire. De retour à la maison il devait communiquer avec le CLSC pour des changements de pansements etc...Les 4 marches de notre escaliers pour sortir de la maison étaient bien assez pour lui dans les premiers jours après la chirurgie (il est sorti de l'hôpital le 5e jour après l'opération) La secrétaire du CLSC lui répond qu'il doit se déplacer pour faire faire ses pansements. Il leur répond qu'il n'est pas capable pour le moment, elle lui demande son âge (40ans) et lui dit qu'il est jeune et qu'il est capable de se déplacer!!! Il lui répond je suis jeune en effet mais j'ai quand même eu 6 pontages madame! Parfois ce genre d'incompétence me fait un peu peur...Il faut toujours être vigilant.
Je me suis sentie particulierement incompetente quand je me suis rendue chez l'optometriste avant l'entree scolaire de ma fille. Après l'examen il m'informe que ma fille ne voit ni de proche ni de loin, qu'elle ne voit pas en 3 dimensions... N'aviez-vous remarque quelque chose.... eeeee ... NON! Je me sentais moche en titi!
Mon aînée est née avec une dysplasie de la hanche qui l'obligeait à porter un harnais de pavlik 24hrs/24. Elle dormait peu (donc moi aussi) et elle ne s'alimentait pas bien, donc visites chez le médecin toutes les semaines pour un suivi de sa croissance.
Au rendez-vous de 6 semaines, je suis arrivée 15 minutes en retard, complètement à terre avec le goût de brailler, en m'excusant. Longue histoire pour expliquer mon retard: une autre nuit blanche, un bébé qui refuse de boire, un méga caca qui déborde de partout 2 minutes avant de partir. Du caca partout sur le harnais qu'il faut bien nettoyer parce que bébé doit le porter quand même. Bébé qui braille sans arrête. Braille pendant le changement de couche, pendant l'habillage (parce que c'est l'hiver en plus), braille dans l'auto... Le traffic parce que c'est encore l'heure de pointe qui s'étire parce qu'il fait tempête. Bébé qui braille toujours en arrivant chez le doc. Moi je voudrais bien brailler aussi, mais je fais ma forte et je m'excuse de mon retard le plus sincèrement du monde parce que vraiment, j'haïs ça être en retard.
L'infirmière à la réception prend un air ultra bête et me dit d'un ton encore pire "euh. Vous êtes 15 minutes en retard pour un rendez-vous de 15 minutes. Techniquement, votre rendez-vous est terminée". J'hésite entre éclater en sanglot et lui arracher la tête. Mais je rassemble ce qu'il me reste de force et de dignité pour m'excuser une fois de plus et tenter un peu d'humour "on dirait bien que je n'ai pas encore appris à évaluer le temps que ça prend pour partir de la maison avec un bébé" (pointant ma fille de 6 semaines qui braille toujours dans le siège d'auto que je swingne tout en parlant). Elle lève les yeux au ciel et me répond "ben oui, hein? Avec un bébé c'est plus long. Me semble que c'est évident!". Elle n'a pas ajouté "pauvre conne", mais tout son visage le criait.
Tsé quand la jeune maman est déjà épuisée, au bout du rouleau, au bord du post-partum... pourquoi pas lui donner une petite poussée de plus vers le gouffre?
Heureusement que mon médecin est un homme gentil et rempli de compassion. Son sourire compréhensif a compensé pour l'attitude de l'infirmière. Mais quand il m'a annoncé que ma fille avait encore perdu du poids... j'ai éclaté en sanglot. Il y a toujours bien un boutte à tout!
C'est vrai que les changements de quart de travail, et donc le passage de 150 infirmières pendant ton séjour post-partum, c'est stressant!
Je me souviens que mon chum avait faillit aller faire une crise de nerfs au poste de garde parce que les infirmières me disaient toutes des choses contradictoires pour l'allaitement et que je braillais dans mon lit parce que je voulais un biberon pour le bébé!
Finalement j'ai décider de me fier à ce que le pédiatre de l'hôpital m'a dit avant de me laisser partir avec ma fille: "Madame, vous êtes la seule à savoir ce qui est bon pour votre bébé, en sortant d'ici vous n'écoutez plus personne, seulement vous!".
Allez dire ça aux infirmières du CLSC qui te laisse un message en catastrophe pour te dire que ta fille de 3 mois est sous-alimentée et qu'il y a urgence... pourquoi? Parce que c'est le PAPA qui est aller la faire peser et qu'il a mentionné que la petite mangeait un peu de céréales...
Finalement, avoir un bébé est-ce que c'est un contrat qui vient obligatoirement avec la clause "se faire traiter comme une cruche"?
je suis du milieu...et j'ai testé le milieu médical et ouf que le personnel n'est pas tous égal et oui il y a des contradictions...mais j'espère secrètement faire la différence dans la journée d'un patient, alors j'espère que parfois vous avez de belles expériences et de belles surprises.
@Anonyme: j'ai de super expériences avec un physiatre, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes et plein d'autres intervenants qui le savent car je leur répète sans cesse à quel point ils/elles sont exceptionnel(le)s. Mais, à l'autre extrémité, d'autres ne l'ont pas du tout. Et j'en ai croisé tout autant depuis la naissance de mes triplés.
On fait de notre mieux avec nos enfants.On veux tellement être parfait en tant que parents que la pression est très forte de tous les côtés.Mon fils qui avait 3 ans devait être hospitalisé pour quelques jours.Une infirmière me demande "ça serait tu parce que vous voulez prendre des tites vacances"?,Jai pleuré comme ça se peux pas.Moi qui allait voir mon petit tous les jours pour le bercer et le faire manger. Une chance qu'elles ne sont pas toutes comme elle.Quand on est une mère où un père aimant,on donne tout ce qu'on peux pour le bien être de nos enfants avec tout ce qu'on a.On ne naît pas parents on le devient.Félicitons nous plutôt d'être les parents que nous sommes nos enfants auraient pu avoir bien pire.merci!
Est-ce que comme médecin, on peut aussi se défouler sur le comportement des patients, de leur famille et des visiteurs? Je trouve votre dernière phrase déplorable. Je ne peux juger l'incident qui s'est passé car nous n'avons que votre version. De plus, ceci est une anecdote et ne reflète en rien le professionnalisme des médecins ou leurs compétences. Je suis fort déçue de votre billet.
Je rencontre aussi de merveilleuses personnes dévouées, aimables et professionnelles dans le milieu de la santé et de la réadaptation.
Mais, comme partout ailleurs, des fois, je pense que les gens ne se rendent pas compte de ce qu'ils peuvent nous dire...
Hier, alors que j'accompagnais mon père malade (pcq ça aussi, ça arrive qu'en plus de nos enfants, on doive s'occuper de nos parents), le médecin m'a comme dit: "vous n'avez pas le temps de vous occuper de lui, vous voulez donc le placer!".
Heu... :-(
Je viens d'accoucher prématurément de ma fille, elle est en néonatalité branchée de partout et moi je suis seule dans ma chambre, avec une grosse cicatrice de césarienne. La préposée qui apporte les cabarets de bouffe me regarde et me dit, d'un air assez bête après avoir constaté que le lit de bébé dans la chambre est vide : il est ou, votre bébé, vous? Heureusement, ma fille allait assez bien, mais imaginez si elle avait été entre la vie et la mort...
Je crois que les filles naissent avec ce sentiment, les femmes l'entretien et les mères le transmets ;)
Vous savez, je comprends et ressens tellement ce que vous avez vécu toutes! J'ai eu une expérience très ordinaire à la naissance de mon premier, né hypotonique. Pendant une semaine tous les spécialistes cherchaient la cause et le caractère héréditaire, si ça provient du côté de mon conjoint ou de ma parenté, une batterie de questions étaient posées et revenaient à répétition... généticien, neurologue, physiothérapeute, cardiologue, chaque fois, on cherchait un coupable. J'avais juste le goût de leur dire: écrivez dont l'histoire bâtard, ça va nous éviter de la répéter et de nous sentir encore plus misérables! J'avais les yeux bouffis tellement j'ai pleuré sans rien comprendre à ce branle-bas de combat! Je crois que tous les spécialistes s'en sont mêlés. C'était une semaine de calvaire à l’hôpital à se faire enlever notre bébé pour des prises de sang à ne plus finir et des tests d'acide lactique dans lesquels ils ne trouvaient rien. Il a été amené pour une ponction lombaire alors qu'il avait 6 mois. Onze mois de physiothérapie, 3 ans de génétique et neuro... J'en avais marre! Mon bébé se développait normalement, il était déterminé et il travaillait fort à faire ses exercices et à prendre de la masse musculaire! Il était tout à fait NORMAL mon petit alors j'ai demandé mon congé de l'hôpital et il est aujourd'hui en excellente santé et sportif!
Je vous avoue avoir eu peur d'avoir mon deuxième enfant pour ne pas revivre l'horreur des hôpitaux, mais bien d'autres ont connu pire que moi. Je remercie tout simplement la vie de m'avoir offert ces deux trésors et de leur permettre d'être en bonne santé aujourd'hui... Certains femmes n'ont pas la chance d'avoir des enfants et de connaître les inquiétudes et la culpabilité que peut ressentir une mère ;)
C'est tellement drôle, hier j'avais une conversation semblable avec une collègue de travail. Elle a un fils de 29 ans. Elle l'a eu à 15 ans. Elle a fini ses études secondaire, collégiale et universitaire. Elle ne voulait pas allaiter. Malgré tout elle me dit qu'elle me trouve bien courageuse. Tu es enceinte de ton deuxième, qu'elle dit, je te trouve vraiment forte. Elle m'a expliqué qu'elle capote quand elle entend les jugements que les mamans subissent. Elle n'a pas connu ça à son époque et on s'entend, sa situation aurait pu être une où des jugments revolent de part et d'autre.
Elle me dit que malgré qu'elle a ramé pour y arriver, elle s'est sentie supporté dans ses choix et dans ses erreurs.
Je me suis rappelée la fille qui travaille dans un Starbuck et qui dit fièrement qu'elle donne du décaf aux femmes enceintes. Je l'ai toujours trouvé pathétique. Le décaf est décaféiné chimiquement. En fait, elle donne pire aux futurs mamans. Mais peut importe, elle n'a tout simplement pas le droit d'avoir un seul mot à dire sur le sujet. Le jour où elle sera enceinte, elle comprendra peut-être... et encore.
Le monde se mèle trop des vies des autres. Un conseil est toujours bienvenue, un jugement ne l'est pas. Ce coup-ci j'essaie l'allaitement mixte, en espérant que je vais avoir une montée de lait. Je suis prête pour les infirmières qui me lanceront des commentaires alors que je manque de sommeil et que je suis dépassée par la merveille qui vient de se passer. Ce coup-ci elles ne me détruiront pas comme la dernière fois. Si j'y arrive j'en serais heureuse, si mon corps n'est pas capable de faire le nécessaire, j'en ferais pas un post-partum ce coup-ci.
@ Anonyme: les médecins et les intervenants qui veulent se défouler sur leurs patients n'ont qu'à se partir un blogue et à se défouler eux aussi. La voie est libre! Et tant mieux si ça peut leur faire du bien autant qu'à nous!
Quant à moi, tout ce que je veux savoir, c'est: est-ce que ça a bien été au bout du compte?
:-)
Au moment de la grossesse de mon 3e enfant, mon fils qui avait 5 ans à l'époque m'a accompagné à l'échographie tout content de venir chercher la photo de son petit frère ou de sa petite soeur, par contre il y a eu des petites complications. Le bébé était beaucoup moins gros que prévu, donc la technicienne a fait venir la radiologiste afin de convirmer le diagnostique. Celle-ci, pourant c'était une femme est entrée sans dire un mot et refait l'écho et a lancé tout simplement mort foetal depuis 2 semaines, sans aucune explication, sans ménagement ... Je n'ai jamais vu une femme aussi froide évidement j'ai pleuré et c'est petit garçon de 5 ans qui m'a consolé ... imaginez la scène... Donc des personnes qui ne sont pas conscientes de la portées de leur parole il y en aura toujours ...
la pire infirmière du monde (pour moi!) À la naissance de mon fils,quelques petites heures plus tard, elle débarque dans ma chambre et comme ça, elle nous lance: "il a une malformation votre fils." Nous restons bouche bée. Et comme ça, elle reprend: "ben voyon monsieur, vous avez pas remarqué! sur son pénis!" Panique, on ne comprend rien, on demande des détails et elle répond: "ben là, je sais pas, vous demanderez à votre médecin demain matin". HHAAAHAHA! ben oui, un détail quoi, une malformation du pénis sur un nouveau né, ça s'annonce comme ça, sans délicatesse! Mon dieu que j'ai eu peur... et pour rien en plus! Il y avait bien un petit quelque chose mais vraiment rien de grave et qui est rentrer dans l'ordre! mais ELLE, quand elle est revenu le lendemain, en me bardassant pcque je n'allaitais pas comme il faut semble-t-il, mon chum l'a mise à la porte de la chambre! Merci mon amour!!!
Le message d'origine m'a bien fait marrer (même si sur le moment ça n'a pas dû être drôle), mais les comm...
Certaines ne semblent pas bien tolérantes alors qu'on prône ici l'imperfection et la cool attitude. Si les mères ont le droit d'être imparfaites, il en est de même des médecins, infirmières, ...
On peut peut-être se dire que le manque de tact de certains est à mettre sur le compte de la fatigue, du décès d'un patient, d'une situation personnelle difficile,que sais-je! et il en restera quelques uns qui sont effectivement des niais:)
J'ai lu vos commentaires et oh combien je vous comprends!
Je suis présentement enceinte de mon tout premier enfant et par une malchance (ou une défectuosité de la machine à pression), je suis maintenant suivie en G.A.R.E. Pas que je me plaigne qu'on me suive de près mais quand même... Voyez-vous, avant de m'envoyer à l'hôpital en catastrophe, ils auraient peut-être pu reprendre ma pression manuellement car comme par enchantement, dans l'heure qui a suivi, ma pression était tout à fait normale (et je doute que ce soit descendu tout seul, j,étais tellement stressée, je me voyais clouée au lit jusqu,à ce que BB soit viable pour L,accoucher prématurément, etc.) Pas le genre de scénario que tu veux entendre à 24 semaines!
Maintenant, je suis dans le V.I.P. du suivi prénatal. Des médecins, j'en vois plus que j'en ai vu de ma vie (j'ai 32 ans) et des opinions diverses et différentes, j'en ai pour mon compte. Je fais le test de glycémie provoquée, je ne fais pas de diabète et un médecin me demande bêtement: " Avez-vous bien fait le test?" (J'ai commencé ma grossesse avec un surpoid et le corps médical a décidé que j'aurais des problèmes) J'ai bien eu envie de répondre" Ce n'est pas par les oreilles que je devais prendre le jus??" mais ma bonne éducation m'a comme arrêtée!
Visite suivante, je suis vraiment contente de moi, toutes mes pressions sont superbes, pas de symptômes de prééclampsie en vue, je suis en pleine forme, visite de routine quoi! Le premier médecin que je vois me dit tout bonnement: " Ouain, sont toujours pas belles vos pressions!" "Pardon? que vous faut-il, elles sont plus basses que quand je n'étais pas enceinte!" et ainsi de suite...
Je pourrais cintinuer, malheureusement, j'en aurai encore pour quelques semaines avant que le tout se termine, mais notre syst;me de santé, le corps médical (pas tous bien sûr, mais suffisament pour faire une généralisation)a une facheuse habitude de nous piler sur le moral et sur notre plaisir avec certaines expérience de la vie. Parfois, le moral, c'est tout ce qu'on a face à la maladie alors c'est tout simplement cruel!
La seule chose que j'ai commencé à comprendre et que je partage avac vous, c'est de vous imformer vous-mêmes! à l'aire des technologies de l'information, la meilleure défense est la conaissance! Le médecin vous dit quelque chsoe, allez faire quelques petites recherches dans la littérature médicale, parlez-en autour de vous, faites-vous votre propre opinion! Après tout, on a surtout pas perdu notre libre arbitre et notre pouvoir de décision.
je viens d'accoucher et une infirmière qui vient de commencer son quart de travail entre dans ma chambre en plein milieu de la nuit pour me dire '' on va prendre le poul de votre tit bonhomme, y parait qu'il a un souffle au coeur''!!!!! et moi de répondre '' euhhhh NON''!!!! elle regarde son dossier et se rend compte que c'est le bébé de la chambre d'a coté!!! je sais pas pourquoi je ne lai pas revue celle-la!!
Franchement l'anesthésiste, je veux bien croire qu'on ne met pas forcément l'accent sur les cours de relation d'aide dans le curriculum des futurs médecins mais...ça?
Dans la catégorie "culpabilisons les parents", les commentaires quand tu dis que tu ne veux pas faire vacciner ton enfant pour les 50 vaccins qu'ils ont au menu.... Super chouette de passer pour une "hillbilly" anaphabète un tantinet débile, même quand tu leur explique que tu as lu plus de 1000 pages sur le sujet avant de faire ton choix....
à ANONYME du 18 janvier 2012 21:01
Ceux-ci ne sont que des idées et non pas des conseils...pour l'allaitement mixte, si tu as déjà de la difficulté avec tes montées de lait c'est p-ê pas une bonne idée les premières semaines de faire du mixte. Si tu veux aider tes montées tu peux demander un système de "cathéter au sein" en fait tu mets le bébé au sein, il tête (mais comme tu n'as probablement pas assez de lait, c'est frustrant pour le bébé affamé) et tu insère à côté du mamelon un petit cathéter (tuyau en plastique) relié à une seringue remplie de lait maternisé...donc il apprend à têter, tu stimules ta montée et ton bébé boit. C'est vraiment pas compliqué et c'est parfait pour quelques jours le temps que tu aies du lait.
Et par la suite, si tu veux un allaitement mixte et que tu as un problème de quantité de lait (pcq le mixte va diminuer ta qté) et bien parle à ton médecin du dompéridium (et il y a plein d'autres trucs naturel si tu préfères) , ça fonctionne vraiment bien...et moi je l'ajustais selon mes besoins.
Ce n'étaient que des idées...
À l'accouchement de ma sœur, elle avait choisi de recevoir la péridurale.
Une fois suffisamment dilatée, l'anesthésiste se prépare et pendant qu'il s'occupe de la mise en place, son commentaire est le suivant : " La douleur de l'accouchement n'est vraiment que dans la tête des femmes."
... eille t'as pas choisi le bon moment pour ouvrir ton clapet toi! ...m'a te rentrer mon pied dans le cul pis on verra bien si ça fait mal quand ça passe! Pfff.
On a été plus gentils que ça et on a répondu... "Ça prend vraiment un homme pour dire des conneries pareilles."
Et il s'en fut frustré! Pauvre incompris.
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