Avec la rentrée et le sentiment de panique qui s'est emparé des parents depuis quelques semaines, il y a une phrase qui me revient sans cesse en tête: «J'peux pas croire que je me suis déjà énervée avec ça!»
Les horaires, le transport, les fournitures scolaires (je n'ai pas trouvé exactement les cahiers quadrillés demandés... j'peux pas croire que j'ai déjà fait plus d'un magasin pour trouver les "bonnes" fournitures scolaires), les lunchs, les formulaires à remplir, les vêtements à acheter, l'heure du coucher et du lever... ouain, pis? C'est la première année scolaire où rien de tout cela n'est compliqué. Où tout roule tout seul. Même si aucune étude scientifique ne l'a encore révélé, c'est en secondaire 2 que la rentrée devient une banalité. Une petite semaine un peu plus excitante que les autres, tout au plus.
Oui, il faut recouvrir les 18 manuels mais c'est toujours bien moins long que d'étiqueter 195 crayons de bois, stylos et feutres! Oui, il y a les devoirs et les présentations orales, mais c'est du déjà vu (ils en ont plein derrière la cravate!). Oui, ils ne veulent pas déjeuner le matin... mais ce n'est pas long qu'ils meurent de faim et vident la moitié de leur boite à lunch entre deux cours devant leur casier. Et, bien franchement, c'est désormais leur problème (j'peux pas croire qu'on s'est déjà chicané le matin parce qu'ils ne voulaient rien avaler à part une barre tendre!), leur appétit, leur éventuel mal de tête.
Ils oublient leur linge d'édu? Leur problème (j'peux pas croire que je suis déjà allée leur porter leur linge d'édu oublié en rush à l'école!). Ils n'ont pas apporté de parapluie ou imper et il pleut? Leur problème! C'est fou mais quand on ne s'en mêle plus, c'est là qu'on se rend compte qu'ils regardent la météo du jour chaque matin, s'assurent d'avoir assez de bouffe dans leur boîte à lunch ou de la monnaie pour la cafétéria, vérifient 2 fois si la carte Opus est dans la pochette du sac, bref, ils s'autogèrent... ENFIN!
Il fallait juste se rendre là, en secondaire 2!
Combien d'années vous reste-t-il?
vendredi 2 septembre 2016
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