On est là, à se dire qu'on sera comblées quand on aura une maison à notre goût, une job qu'on aime davantage, un autre enfant, la possibilité d'être maman à la maison, 25 livres en moins ou autre chose selon nos désirs et nos rêves...
Cette histoire familiale racontée dans la Presse la semaine dernière m'a profondément touchée et bouleversée. Une maman prise dans sa prison de chair. Victime d'un foudroyant AVC qui l'a emmurée dans son corps, incapable depuis 6 mois de serrer sa fille dans ses bras, de se promener main dans la main avec son amoureux, de prendre un bon repas en compagnie d'amies précieuses. Et c'est sans compter qu'un an à peine auparavant, leur plus jeune enfant décédait: mort subite du nourrisson. Le gros lot du malheur comme leur disent leurs amis. Mais eux refusent de le voir de cette façon et s'accrochent à l'espoir d'une vie plus douce...
Oui, c'est vrai qu'on a tous notre part de malheur et qu'on ne peut pas toujours être "hop la vie". Oui, c'est vrai que d'avoir des rêves et des projets, c'est ce qui nous tient en vie. Mais quand j'entends cette mère (dans l'extrait vidéo) dire que tout ce dont elle rêve c'est de retourner à la maison, être un peu plus autonome et manger un bon spaghetti avec du parmesan, j'ai envie de me dire que c'est maintenant qu'il faut être heureux, qu'il faut profiter de la vie, apprécier ce qu'on a plutôt qu'envier ce qu'on n'a pas.
Alors, qu'est-ce qu'on attend pour être heureux?
(Z) Imparfaite invitée: So
9 commentaires:
c'est tellement touchant comme histoire. On s'y retrouve comme mère et on s'imagine dans la même situation qu'elle. Il faut du courage, de la résilience et de la patience pour traverser cette épreuve. Savourons la vie pour elle et profitons de chaque moment, de chaque minute avec nos enfants, nos conjoints, nos parents, nos amis.
bonne journée! Sophie
Merci pour ce rappel bien simple en ce matinée pluvieuse.
Promis, je commence aujourd'hui!
Je me suis toujours considéré heureuse de ma situation même si elle n'est pas parfaite. On rêve de l'améliorer c'est certain mais je n'attends pas que ça arrive pour être heureuse. J'espère continuer comme ça encore longtemps.
Merci pour ce billet touchant.
Tu as bien raison et la vie nous réserve plein de surprises...
On ne contrôle pas grand chose, alors il faut, quand c'est possible, profiter de tous les petits moments qui passent, simplement, sans avoir trop d'attente.
Ici et maintenant. Ça fait un peu ésotérique, pourtant, je ne me fie qu'à ma réalité qui est loin d'être toujours jojo.
Les seuls moments où ça vaut la peine d'attendre, c'est quand ça va trop mal, mais ça passe toujours et après hop, on se relève.
Des fois, prendre la peine de penser à l'héritage qu'on souhaite laisser à nos enfants peut aussi nos motiver à changer des choses: est-ce que je veux que mes enfants gardent à tête que leur maman s'est sacrifiée pour eux, qu'elle a attendu toute sa vie?
NON!
C'est drôle... Ce matin j'étais à mon cours de Pilates et la professeur nous a demandé, en relaxation à la fin, de nous remercier nous-mêmes d'avoir pris le temps de nous faire du bien et de remercier la vie d'être en santé ici, maintenant, aujourd'hui. Ça m'a fait penser à ce post du jour. Même si ça fait un peu ésotérique comme tu dis Mamanbooh, il faut se lever le matin avec la franche envie de dire merci à la vie.
Je voulais vous citer qqc qu'un ami nous à dit, à mon conjoint et moi, lorsque nous avons perdu notre chienne Zelda, qui était avec nous depuis 10 ans et qui est décédée assez subitement...J'ai trouvé ça touchant et ton billet m'a rappelé ce qu'il nous a écrit.
Voici:
"Dans les moments les plus tristes, durs, décourageants, certaines personnes possèdent une énergie vital enfermée dans une boite à l'intérieur, c'est le SPIRIT. Une fois que tu as été poussé dans tes derniers retranchements dans la vie, tu découvres que tu possédais ce SPIRIT en dedans alors que tu ne t'en doutais pas!
Une fois que tu y eu recours, tu comprends ensuite que tu pourras passer à travers TOUTES les épreuves qui te seront imposées."
Je me relève présentement d'un épuisement (peut-être même une dépression...). J'ai eu beaucoup d'occasions - et de besoin - de réflechir à la vie.
J'apprécie la vie de plus en plus chaque jour. J'ai quatre enfants magnifiques et un chum fabuleux. C'est grâce à eux que je vais mieux.
Je peux dire aujourd'hui que je suis heureuse, très heureuse même. Un jour à la fois, une difficulté à la fois. Ici et maintenant. Oui, c'est assez ésotérique, comme dit Mamanbooh, mais c'est la réussite du bonheur.
Quelles sont nos priorités? D'avoir une maison parfaite, parfaitement en ordre, un corps parfait, des cheveux toujours parfaits, des enfants parfaits, un travail parfaitement fait... Plus pour moi.
wow! Le dernier commentaire du mari dans la vidéo est tellement plein de sens! Pourquoi toujours chercher à éviter les épreuves (par exemple avec tous les tests prénataux dont on parlait il y a quelques jours )alors qu'elles peuvent nous faire apprécier les vrais petits bonheurs de la vie?
Tu as raison. On devrait y penser plus souvent. "Carpe diem", on dit en latin.
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