Hier soir, 2e épisode de La Galère. J'ai encore beaucoup beaucoup aimé. Retrouver les 4 copines me faisait déjà du bien durant leur première saison et là, c'est encore mieux. En fait, cet automne, La Galère m'interpelle d'une autre façon. Du type de plein fouet. Je suis comme elles, désormais.
Eh oui, je suis devenue une maman en solo. Finie la famille nucléaire (à deux doigts de Jupiter comme dit la chanson de l'émission Les Parent), mes idéaux d'une tribu unie et les scénarios parfaits (la perfection n'est pas pour moi, c'est sûr!).
Bref, j'écoute La Galère d'un tout autre oeil (avec verre de rosé, natchos et... kleenex!), car j'essaie de me retrouver dans une facette de l'une ou de l'autre de Mimi, Stéphanie, Isabelle et Claude. Je scrute comment elles "dealent" avec leur vie entremêlée, leurs doutes, leurs colères, leur déceptions, leurs peines, leurs nouvelles joies, etc. Je pleure sans gêne quand je les vois tomber, trébucher et rusher, mais guette les moments où elles se relèvent, plus fortes et plus vraies.
Étrangement (maudit destin!), l'automne a toujours eu des allures de renouveau pour moi. Chaque année, quand l'été tire à sa fin, je sens qu'un changement se trame. Là, il y en a eu tout un. Je ne peux pas dire que j'en souhaitais autant, franchement!
Certaines me disent que je leur semble forte de traverser cette tempête en marchant et ne regardant droit devant, mais ai-je le choix? Ai-je le choix??? Parce que si j'arrête, si je fige, si je ne bouge pas, si je ne me mets pas en mode "action", une pluie de questions m'assaillent et me torturent jour et nuit. Comme Isabelle dans le 1er épisode, j'ai le goût de crier à toutes les mamans monoparentales de me dire comment elles font, car moi, "j'y arrive... comme pas!". Quand j'y pense j'ai 2000 questions qui me viennent en tête...
- Comment vous faites... pour ne pas tout à coup vouloir pleurer en regardant vos enfants dormir?
- Comment vous faites... pour dormir quand vos enfants ne sont pas dans leur lit, dans la chambre d'à côté?
- Comment vous faites... pour accepter de n'être là qu'à mi-temps pour eux?
- Comment vous faites... pour ne pas redoubler vos attentions pour eux pour compenser cette "perte"?
- Comment vous faites... pour ne pas céder à leurs petits caprices juste pour ne pas les peiner davantage?
- Comment vous faites... pour supporter leur regard triste qu'ils tentent de vous dissimuler?
- Comment vous faites... pour réprimer une envie folle de les couvrir de bisous et de câlins?
- Comment vous faites... pour ne pas haïr d'avance celle qui sera la future blonde de l'ex?
- Comment vous faites... pour imaginer le premier Noël sans eux toujours près de vous?
- Comment vous faites... pour maintenir une vie normale alors que plus rien ne l'est pour eux?
- Comment vous faites... pour répondre à leurs questions embêtantes sur le pourquoi du comment de la "chicane"?
J'y arrive, c'est vrai. À coup d'injections massive de positivisme, de présence quotidienne et soutenues et de compréhension sans dire plus de 3 mots venant de mes amitiés solides. J'y arrive chaque fois que je plonge au fond des yeux de mes enfants et que j'y retrouve les mêmes étincelles qu'avant. J'y arrive parce que j'aime profondément la vie et que mes petits (Z)imparfaits ont besoin d'une maman (Z)imparfaite qui fonce et qui se relève. J'y arrive à coups de petites gâteries spéciales, de passe-droit et de nouveaux rituels à s'inventer. J'y arrive à coup de repères retrouvés et de projets personnels qui m'emballent toujours (un... livre, genre!).
J'y arrive, je pense. Vraiment. Mais à ma façon qui est certainement très très (Z)imparfaite. Mais c'est la seule façon que je connais pour affronter les tempêtes. J'ai compris que ma vie désormais encore plus (z)imparfaite (et compliquée!), je dois la forger à ma manière. Je ne dois pas attendre qu'elle me tombe dessus. Si je reste les deux pieds dans une mare stagnante, je risque de m'y figer. Et qui sait si demain n'était que... différent? Selon une vieille chanson de Ferland, "C'est à recommencer que l'on apprend à vivre", alors je retrousse mes manches et j'avance. Un petit pas devant l'autre... Dans l'action, toujours!
mardi 22 septembre 2009
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39 commentaires:
Bon courage parce que ca va en prendre une méga dose xx
Ton mot m'a émue ce matin. Merci... :-)
Sans avoir vécu exactement ce que tu vis, j'ai dû accepter, dans les deux dernières années, de trébucher, tomber et devoir me relever. On y arrive toujours. N'oublie jamais que tu n'es pas seule a passer par la et qu'on arrive toujours a nos fins grâce a notre force... et tu le sais que je t'admire!
Chère Amie...
Ton billet me donne les larmes aux yeux ce matin! Mais de bonnes larmes; celles qui nous poussent davantage chaque jour à poursuivre notre route, debout!
J'admire ta force. Une force parfois teintée de timidité, parfois perdue au travers des pensées nostalgiques, parfois aussi refoulée par manque d'énergie...
Mais ton histoire sera tienne! Tu es la seule à pouvoir faire de ton existence une merveilleuse aventure!
Il faut regarder droit devant...
Je te fais un gros calin, le même que l'on fait à nos petits quand ils tombent et qu'un torrant de larmes s'échappe sans qu'ils n'y peuvent rien. Ce calin qui est la seul chose qui leur fait du bien même si le bobo est encore à vif.
Ma maman est devenu monoparentale quand j'avais 11 ans. Je me suis toujours demandé comment elle faisait. Mon père était un de ces mauvais pères qui voulait plus nous faire de mal que de bien et alors qu'elle devait vivre le deuil de l'image qu'elle se faisait de la famille, elle devait composer avec un homme qui cherchait à la blesser encore plus et à nous blesser aussi par pur plaisir.
Quand je lui demandais comment elle faisait, elle disait c'est facile vous êtes là, alors ça vaut la peine que je me batte. Encore aujourd'hui alors que la poussière est retombée, elle me dit encore que c'est ses deux enfants qui lui ont donné des ailes pour pas qu'elle tombe.
Bon courage xxx
Séparée 2 fois plutôt qu'une, la première fois à l'âge de 23 ans avec un petit garçon de même pas 3 ans et une petite fille d'une semaine! La 2e fois à 40 ans avec mes 2 enfants rendus grands et une petite fille de 3 ans...
S'il y a un temps ou l'on doit se permettre d'être (Z)imparfaite, c'est bien dans ces moments... Le temps de se refaire une routine et de nouveaux rituels seule avec nos enfants. Le temps de se reconstruire une vie...
On trouve toujours la force, même quand on croit qu'on en a plus... Bon courage.
Oh la la...comment fait-on, en effet? Il y a aussi de ces jours où je me demande comment j'y arrive, où j'ai juste envie de me mettre en petite boule parterre et d'attendre que quelqu'un vienne me ramasser...Puis, je réalise que personne ne le fera et ça n'aide pas! Mais comme le dit si bien femme charmante, c'est là aussi qu'il faut lâcher prise. Imperfection, bienvenue! Car dans ces moments ce dont ont besoin les enfants ce n'est certes pas de perfection, de 12 activités parascolaires et d'un lunch bio-équitable...c'est d'un peu de stabilité, beaucoup d'amour et d'être rassuré dans le fait que même si Maman et Papa n'habitent plus ensemble, tous deux aiment leurs enfants autant qu'avant et seront toujours là pour eux.
Non, ce n'est pas facile d'être seule avec des enfants!!! J'en sais quelque chose. Mais ce que je sais aussi, c'est qu'à chaque petite chose que je réussis à faire seule avec brio, je me donne un gallon mental, je me congratule, je me trouve géniale!
Je comprends ta peine et honnêtement, c'est une douleur qui ne part pas facilement... mais avec le temps, on apprend à la mettre en sourdine pour faire place à de nouveaux bonheur bien à nous!
Bon courage ma belle!
oh oui quel beau message ! il n'y a pas de doute grâce à nos petits trésors ,on arrive à faire des choses presque impossible ...ils nous donnent des ailes !
Courage ! regarde aussi tout le positif et l'amour qui t'entoure !!
Moi je suis partie avec 2 crapauds de 4 mois et 2 ans....et je nous ai fais un merveilleux nid d'amour avec plusieurs années ....mais aujourd'hui,je n'échangerais pas ma vie avec aucune autre ! Nous sommes pleinement heureux !
Grosses pensées positives à toi ma belle !!
Ce billet, c'est toi... c'est ce que tu dégages dans tous tes doutes et certitudes, dans les petites joies comme les peines que tu peux vivre, dans cette capacité que tu as de vivre intensément au jour le jour ta vie, tout simplement...
Sache que je serai là, avec pas plus de 3 petits mots, quand tu en auras besoin... et aussi pour vivre de beaux moments fous d'amitié quand l'envie de t'éclater te passera.
Je comprends tellement ta peine.. Que d'émotions ! Mais crois moi, les mamans ont la force de déplacer des montagnes et de se battre pour le bonheur de leurs petits. Ce n'est pas tous les jours facile.. j'ai été longtemps seule avec mon fils, j'ai quitté la maison avec lui il n'avait que 15 mois, alors quand j'ai du commencer à le ''partager'' 3 ans plus tard avec son père qui s'est rappelé qu'on existais.. ce fut tellement pénible.. mais on accepte et chaque moment passé avec nos enfants devient tellement précieux ! Quand je vois qu'il est heureux, ça efface toute ma peine !
Courage ! Fonce ! La vie continue et elle ne sera que plus belle ! Je te souhaite du bonheur à profusion
xx
Ça ne sera sûrement pas facile, mais je suis convaincue que tu y arriveras... et tu as plein de gens autour de toi toujours prêtes à te lire et t'écouter...
Merci d'avoir partagé ceci avec nous... Bon courage...
Ma Z complice, ma jumelle cosmique,
J'adhère à chacun de tes mots, je partage toutes ces émotions, je t'enveloppe du grand châle de l'amitié qui, bien que lointaine, n'en est pas moins véritable et sincère.
Prends soin, chère Nadine...
M. xx
Oh la la.
La sincérité de ton message m'inspire beaucoup. Je vis tout à fait l'inverse de toi et pourtant, les sentiments que j'éprouve sont semblables aux tiens.
Pour toutes tes questions, je n'ai qu'une réponse (un peu ésotérique et poche, mais... c'est d'même) ouvre ton coeur.
Pleure en regardant tes enfants dormir. C'est correct.
Dors quand tes enfants sont ailleurs, parce qu'ils sont avec leur père qui prend soin d'eux et parce que toi, il faut que tu prennes soin de toi pour pouvoir prendre soin d'eux
Tu n'es pas là qu'à mi-temps pour eux, tu es toujours là pour eux.
Suis ton coeur pour les caprices et les attentions. Fais ce qui est juste, ton coeur le sait!
C'est correct pour eux d'être triste. Ils ont leur propre chagrin à porter, qui est distinct du tien.
Couvre les de bisous et de câlins, qu'est-ce qui a de mal à ça!
Et pour ce qui est de l'avenir...
Noêl cette année sera différent pour tout le monde. Juste différent. Et il reste beaucoup de 24 heures avant Noël.
Je garde le mot de la fin pour la haine de la future blonde de l'ex. La haine, dans le fond, c'est de la peur tournée vers l'autre. Donne-toi du temps. (Et, sur un ton rigolo peut-être maladroit, j'aimerais te dire que tes enfants vont peut-être tomber sur une "marâtre joyeuse" eux aussi?) Si tu veux jaser de ta relation avec l'éventuelle belle-mère, tu sais où me trouver.
Je te serre très fort.
Merci à toutes. Sincèrement. Et MarâtreJoyeuse, je le sais que la future marâtre ne sera pas si pire... J'ai pensé à toi en écrivant cela, mais sache que c'est probablement la peur comme tu dis qui me fait ressentir cela... ;-) Sans racune!
Nadine, j'ai le goût de t'envoyer plein de douceur, car c'est dans des moments comme ceux -là qu'on en a besoin...
N'oublie pas d'être bonne avec toi! Une maman heureuse ne peut qu'avoir des enfants heureux... Et quand ça va pas, les enfants aussi le sentent, il faut parfois leur expliquer, même s'ils ne comprennent pas vraiment ce qui se passe...
Courage, mon prochain verre, je vais le lever et le boire à ta santé! :-)
Je pourrais te dire comment je fais ( euh comment j'ai fait?... J'ai beau être en couple de nouveau, moi je crois qu'il restera toujours de la mono en moi quelque part).
Mais chacune à ses manières, ses béquilles et ses solutions, ses idées géniales qui font qu'une fois tel ou tel pépin traversé, on se félicite et on se redore l'estime perso.
Moi j'ai fait le plein d'humour, même les deux pieds dans la m...
J'ai aussi vu les avantages à la monoparentalité, car pour moi, il y en a. Ne serait-ce que ne plus être déçue quand le père ne fait pas sa part ( plus de coups de coude à donner la nuit, plus d'énergie perdues à tenter de le faire se lever... Me levais c'est tout).
Plus de grands débat sur comment éduquer les enfants ou sur le pourquoi de telle décision.
Plein de moment de délire avec les enfants, de permissions spéciales, de rituels juste à nous.
Puis plein de beaux gars qui flirtent, qui nous font sourire, à qui on dit aurevoir, trop bien "seule"... jusqu'au jour ou on en a envie. Des fin de semaines libres, pour faire le plein d'énergie, pour prendre soin de soi, s'amuser et retrouver les enfants avec plaisir. Avoir l'entière liberté de choisir la nouvelle couleur des murs, les meubles etc sans aucune négociation. Ok c'est superficiel, mais moi je prends tous les avantages :P Pour une, se sera les bas sales qui ne traînent plus ou les poils de barbes absents du lavabo..
Me sentir libre m'a aussi aidée, surtout à ma deuxième monoparentalité ( que je n'avais pas vraiment vu venir, que je n'avais pas "choisie"). Quand je me suis retrouvée devant un couche pleine de m... de mon bébé de 5 mois et que je me suis dit "Mon )(**& tu t'en est sauvé des couches" je me suis arrêtée et je me suis dis que j'avais le choix. J'avais le choix de les garder mes enfants... ou pas... Comme je ne me voyais pas vivre sans eux, j'ai fais le choix de vivre avec, la grosse majorité des jours de l'année. Je me suis sentie libre ainsi, non pas acculée à une situation qu'on m'imposait et je me suis sentie mieux.
Je crois qu'on passe toute notre deuil à notre façon. Ensuite, on apprend toutes à "gérer notre monoparentalité" à notre façon aussi.
On dresse souvent un peu partout un portrait assez sombre des familles mono. Pourtant, on y connait aussi des moments de grâce ;)
Pour toute ton énumération ci-haut, tu trouvera des stratégies, des solutions, des trucs tirés de ton instinct et de ton coeur qui sont PARFAITS pour toi et tes deux amours.
Tu recevras mille conseils, demandés ou non sollicités.
En bout de ligne, c'est à toi les bottines et elles seront de plus en plus confortables ;)
Et si le papa est aussi soucieux que toi du bien être des enfants, si un certain respect demeure entre vous, se sera encore plus facile. Je te le souhaite en tout cas.
Et je te félicite encore pour tous ces beaux projets qui t'animent, dont les bouquins. C'est une superbe "bouée", même si promis, être mono ne veut pas dire se noyer.
C'est un changement et le changement fait peur. Mais on dit aussi qu'il est toujours positif en bout de ligne.
Je ne te dirai pas que tu es forte et courageuse, moi ça me purge quand on me dit ça. (Ça me donne l'impression que la montagne est plus haute qu'en réalité). Mais tu es une femme superbe, très outillée pour dessiner ta vie à ton goût ( et à tes futurs goûts) et j'ai super confiance en toi. Je n'ai aucune inquiétude pour les enfants; ils passeront par ce changement beaucoup mieux qu'on pourrait le croire.
Je pense à toi. Prends soin de toi.
Comme je te l'ai déjà dit, je suis là pour toi mon amie.
Tes écrits, comme d'habitude, sont le reflet de ton âme.
Continue à avancer ma toute belle, et ne perd pas de temps à regarder derrière. Je te confirme que nous sommes toutes là, à t'épauler, malgré les embûches.
Moi je suis une belle-maman de 2 et une maman de 2. Pour nous, la clé a été de laisser les enfants exprimer leur peine et de leur épargner les discussions sans fin des parents. Le temps, la patience et l'amour nous a permis d'être une belle famille reconstituée et très heureuse. Prends bien soin de toi.
Je pense à toi Nadine, tout en sachant que t'as ta collègue imparfaite pour te soutenir et te divertir. Je doute pas que t'es entre bonnes mains. :)
xx
Je t'envoie une grosse colle que tu mettras en réserve lors des journées/soirées plus difficiles. Garde tes amis proches, ils/elles seront là pour toi.
Il y aura de bons et de moins bons moments. C'est une grosse adaptation. Je pense que les enfants sont heureux quand leurs parents le sont.
Vous allez développer de nouvelles habitudes, de nouveaux moments de bonheur, de nouvelles traditions.
C'est un deuil. Quand on décide de fonder une famille, ce n'est pas la façon qu'on pensait que ça tournerait. Mais ça arrive. L'important c'est de tirer le meilleur de la situation.
Et surtout, de se donner le droit d'être triste et découragée de temps en temps. C'est ça être humain...
Bon courage. Une journée à la fois.
Je seconde Maman Rousse: un jour à la fois. Comme pour tous moments difficiles il y a des hauts et des bas et il faut dealer avec. Mais ton message laisse entrevoir beaucoup de positivisme et c'est super. Bon courage!
Ton billet m'a beaucoup touchée, comme toutes ses mamans qui te lisent et qui t'encouragent... Prends soins de toi, tu te découvriras une force qui tu ne te connaissais pas et tu t'aimeras encore plus... Lâche pas. Merci de m'avoir fait réaliser de la chance que j'ai... Gros calins
Thanks for the comment - yes, you can share the link and the picture for the fabric dollhouse. Thanks!
Mon coeur est avec toi. J'ose à peine imaginer ce que tu traverses comme épreuve mais je sais d'une façon certaine que du meilleur, rien que du mieux reviendra bientôt. C'est la loi de la vie, les cycles qui vont et viennent. J'admire ton humilité à partager avec nous cette épreuve de la vie. Merci d'être là! Et vive la Galère car il y a un peu de nous toutes là dedans! Je ne la regarderai plus de la même façon dorénavant.
C'est un beau message que tu viens de nous écrire là !
Je crois que nous les mamans puissont la force d'être qui nous sommes dans nos enfants que nous adorons !
Comment nous faisons... On fait du mieux qu'on peut un jour à la fois, qu'on soit en solo ou en duo !
Tu me rappelles bien des souvenirs...La séparation avec 4 enfants dont un pas encore né.
Je me rappelle d'avoir emmené les enfants au Mc Do (imparfaite dans l'âme) et d'avoir vu une maman qui tendait un bébé en disant "tiens, va sur papa". Ca m'avait briser le coeur de me dire que pour mes enfants, ce ne serait jamais plus,
papa&maman....Fini la famille traditionnelle.
C'est un deuil à vivre mais, je ne regrette absoluement pas. Je suis tellement mieux maintenant et j'ai un conjoint merveilleux maintenant
Bon courage
Je suis devenue monoparentale 24h sur 24 et 7 jours sur 7 bien malgré moi il y a un peu plus d'un an. Ce que je pense, c'est que personne ne sait vraiment ce que c'est la monoparentalité tant qu'il ne l'a pas vécu. il faut en quelque sorte réaprendre à être un parent. C'est toute un montagne qu'il faut gravir en commençant par trouver le bon chemin...
Je n'ai pas encore atteind le haut de la montagne où je peux affirmer avoir dompter la monoparentalité. Ça prend du temps, c'est certain.Il y a tellement à faire.
J'en suis encore à me trouver des trucs de survie comme ''vaisselle de carton quand je suis malade et que je dois quand même faire manger mon enfant'' et ''bébé dans sa chambre et maman dans la douche le temps que ma crise de nerfs passe''. Mon dernier truc de survie vient justement de la Galère. Je me prends maintenant un rendez-vous urgent de dernière minute et je vais pleurer un grand coup dans la salle de bain. Je reviens toujours en meilleure forme.
Il y a des jours où je sens que je n'y arrive pas, que je ne suis pas faite pour être mono, mais le lendemain, je me lève et je commence une autre journée. Finalement, j'y étais arrivée... et c'était imparfait. Mais je sais que dans le fond, je suis parfaite dans mon amour pour ma fille.
Et tout ça n'a rien à voir avec le fait d'être forte ou pas. Ça a tout à faire avec le fait d'être une maman.
Je me suis retrouvée seule avec ma petite fille de 4 ans à l'époque. Ma famille était de l'autre côté de l'océan. J'ai décidé de rester par amour pour ce pays. Nous étions toutes les deux, ma fille et moi, main dans la main, devant un chemin à façonner. Les jours avec elle, j'étais une maman et les jours sans elle, j'ai appris à me retrouver, à retrouver la femme que j'étais, à réfléchir à ce que je voulais vraiment. À ce que je ne voulais plus aussi. C'est probablement ça le plus important. Le chemin s'est rempli de fleurs petit à petit. Aujourd'hui, ma fille a 14 ans et elle a un petit demi-frère et une petite demi-soeur qu'elle adore. Elle ne parle jamais des demis. Elle dit mon frère ou ma soeur. J'ai reconstruis ma famille avec un autre homme. Ça n'a pas toujours été facile, mais c'est possible et c'est un vrai bonheur. Le temps et tes enfants vont t'aider à passer au travers. Bon courage Nadine.
Ouf, quel gros changement dans votre vie...
Si, d'un coup de baguette magique, je pouvais...
Vous délester de quelques larmes de chagrin...
Vous enlever un soupir de découragement...
Vous insuffler de l'espoir...
Vous donner de la force...
Mais, à la lecture de votre billet, je crois que vous avez toute la magie qu'il faut en vous:
Vous avez de beaux projets plein la tête...
Vous avez des amies bienveillantes près de vous...
Vous prenez soin de votre nouvelle cellule familiale en vous accordant des petites douceurs...
Vous avez l'amour inconditionnel de vos enfants...
Vous allez y arriver... un petit pas à la fois. Allez à votre rythme pour passer à travers cette étape de vie et suivez votre coeur. Je pense à vous.
Ouch. Ça me fait vraiment de quoi. Ton billet m'a beaucoup touchée. Je t'envoie un gros câlin virtuel !!!
S'il y a une chose que j'ai appris avec le temps, c'est que la vie n'est jamais parfaite.
Elle est bonheur, amour, lumière, mais aussi chagrin, douleur et larmes. Et pas toujours dans un ordre parfait non plus.
Alors toi qui était déjà imparfaite dans une vie parfaite, je sais que tu pourras aussi arriver à être imparfaite dans une vie imparfaite. Et comme tu le sais, imparfait n'est pas synonyme de moins bien, il est seulement synonyme de "différent".
Je t'envoie plein d'énergie XXX
H.
Ne t' oublie pas dans tout ça, c' est important.
Bon courage. Ton billet est très touchant. Et même si je ne te connais pas, il est venu me chercher.
ouf... je te fais un gros calin et si je te connaissais mieux et plus je t'offrirais aussi mon épaule pour pleurer
Ouf...ton billet est très touchant.
Ici, la famille nucléaire tient toujours, mais rien n'est jamais acquis.
J'imagine ton tourment juste en tentant de me projeter dans une situation de séparation...
Je t'envoie virtuellement plein de courage et plein de petites joies qui sauront t'épauler dans cette période plus difficile.
Je suis monoparentale depuis seulement quelques semaines (début sept), en plein dedans comme on dit, les changements sont légions (logements, écoles, etc.). J'ai eu la bonne idée de me pétér le pied juste avant de déménager et c'est là que j'ai vu que j'étais choyée par de très bonnes amies qui m'ont aidée à m'installer... J'ai 2 garçons, dont un qui est autiste et qui ne gère pas les changements nécessairement comme tout le monde. Je comprends donc exactement dans quel bateau tu te trouves, et on navigue (à vue souvent, lol !) certainement très près l'une de l'autre...
Bon courage pour la suite !
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Bon courage, Nadine
Je vous admire, admire vos aveux de faiblesse, admire votre résilience et le désir vif qu'on sent, à vous lire, de continuer, d'avancer, de faire au mieux.
Puisez l'énergie que vous envoie vos lecteurs ; nous sommes plusieurs à vous lire, à avoir une pensée pour vous, même si nous ne vous côtoyons pas au quotidien.
Les blogues servent aussi à cela : ils sont des réserves d'air où l'on peut venir reprendre son souffle aux grands moments de suffocation.
Je vous souhaite l'équilibre, la sérénité pour bientôt.
Et l'amour, encore.
Nadine,
Lâches-pas et fait confiance à la vie, aux gens qui t'entourent et qui entourent tes enfants. J'espère honnêtement que ça ira bien pour toi !
Tu es forte et belle, je le sais. Et non, ce n'est pas grave de se poser des questions, on s'en pose tous dans de telles circonstances...même ceux que l'on ne soupçonne pas!
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