Regrettez-vous d'avoir eu des enfants?
C'est le pire tabou de la parentalité et il a été mis à l'épreuve par une équipe de chercheurs menée par un certain Dr Nick Powdthavee (qui -pour l'anecdote- n'est pas encore père mais espère le devenir).
Son étude, publiée dans la revue Psychologies et citée dans The Independant, vient bousculer les parents qui croient dur comme fer (comme moi!) que leurs enfants ont enrichi leur vie. Car ce ne serait pas le cas. Les parents sont en général des gens moins heureux que les gens sans enfants.
En fait, des trois sphères d'accomplissement de la vie adulte (la vie professionnelle, les relations amicales et amoureuses et la parentalité), la parentalité est celle qui procure le moins de bien-être à l'individu.
J'avoue que, durant les trois premières années de vie de mes enfants, je cherchais les moments exaltants et, bien franchement, les premiers babillements, les premières bouchées de purée et même les premiers pas ne faisaient pas le poids dans la balance avec les nuits blanches, les gastro, les poussées dentaires, les reflux gastriques et les changements de couche à répétition.
Mais tout ceci s'est tassé, et la balance est redevenue égale puis s'est mise à pencher de l'autre côté (comme quoi, il ne faut jamais désespérer!).
Si les parents ne sont pas heureux, c'est peut-être parce qu'ils se mettent trop de pression, suggère le fin psychologue.
La parentalité, telle que nous la vivons à notre époque, vient avec son lot de pressions sociales, familiales, éducatives, nutritionnelles et psychologiques qui gâchent carrément le plaisir.
Un exemple: nous nous obligeons à jouer et à faire des activités éducatives avec nos enfants. Eh bien, nous passons trois fois plus de temps à faire cela avec nos enfants que nos parents le faisaient avec nous. Ils n'en faisaient pas assez? Soit. Pourrions-nous diminuer cette proportion à 2 pour 1? Sans doute! À 1,5 pour 1? Pourquoi pas!
Mais une autre donnée de l'étude mérite notre attention: 91% des parents ne regrettent pas leur choix d'avoir eu des enfants alors que 24% des gens qui n'en ont pas ont des regrets. Comme quoi, on n'est pas si fous que ça, finalement!
lundi 12 juillet 2010
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11 commentaires:
Sérieusement, je ne crois pas vraiment les résultats de cette enquête. Pour ma part, oui c'est vrai que les nuits courtes et les maux de dents sont difficiles mais rien ne se compare aux moments où ma fille me dit: "Maman, veut un beau bis!" Ma vie à été réellement enrichie par l'arrivée de ma fille et le sera encore avec l'arrivée de mon garçon!!
Je crois que les raisons d'avoir des enfants influencent grandement le bonheur qu'on en retire.
J'ai eu mes enfants par choix, "sur le tard" après m'être réalisée professionnellement. Nous avons choisi que je reste à la maison pour les élever. Alors malgré les moments difficiles, je retire énormément de bonheur et de plaisir à être avec mes filles.
Par contre, il y a encore beaucoup de femme qui ont des enfants par crainte de regretter un jour de ne pas en avoir, pour faire plaisir à leur conjoint ou leur famille ou tout simplement parce que "c'est normal d'avoir des enfants"... j'imagine qu'il est alors plus difficile d'être heureux dans notre rôle de mère...
Je crois comprendre cette étude ( en tout cas je la perçois ainsi) que souvent les parents réalise qu'ils ont eu les enfants dans un mauvais moments pour X raison donc que leur bonheur est moins grands vu qu'ils rushent beaucoup plus et regrettent de les avoir eu, a ce moment-la.
Mon conjoint a une fille. il travaillait comme camionneur et gagnait beaucoup. puis a fait un burn-out et est retourné aux études.
c'est lui qui a la garde complète de l'enfant et moi aussi je suis aux études. 2 adultes avec devoirs, stress et peu de temps et 1 enfant avec devoirs stress et peu de temps.
Dans les deux dernières années il est souvent arrivé que l'on se disent que sa serait plus facile sans enfant.
Et pourtant on l'aime et on lui donne tout.
Mais reste que le timing était mauvais.
c'est ce que je perçois de cette étude.
Car je n'arrive pas a croire que des parents peuvent regretter vraiment leurs enfants.
All Joy and no Fun
Why parents hate parenting
http://nymag.com/print/?/news/features/67024/
Article en anglais, écrit par Jennifer Senio
Pour ceux qui voudraient plus de détails.
En résumé, beaucoup aiment leurs enfant mais déteste la job d'être parents.
Fait interessant: Nous n'avons plus nos enfants en quittant nos parents, nous les avons après s'être bâtit une carrière et un rythme de vie qui nous est propre, d'où la difficulté de s'adapter à tous ces sacrifice personnels (temps, loisirs, travail) lors de la venue d'un enfant.
L'article vaut vraiment la peine d'être lu.
On s'en reparle dans 5 ans!!!! Car si tu lis mon blogue tu auras ma réponse!
Je suis surprise des résultats de cette étude. Il me semble qu'à court terme, on peut dire qu'effectivement, les gens sans enfants ont davantage de plaisirs d'adulte à consommer (excusez-moi l'expression!), comme des voyages, des sorties au restaurant et des loisires trippant, principalement parce qu'ils ont davantage d'argent disponible pour ce genre de choses que les familles. Mais il me semble qu'à long terme, le bonheur tranquille (pas toujours, d'accord!) apporté par les enfants est plus durable...
Je comprend tres bien cette études, et je peux comprendre pourquoi certaines personnes regrettes d'avoir eu des enfants pour differentes raisons. Mais il faut aussi comprendre pourquoi certaine personne ont des enfants. Personnellement j'ai eu mon garcon relativement jeune (javais 21 ans et mon copain 19, lors de laccouchement). la majorité des mes ami(e)s ne comprennent pas pourquoi jai décider davoir des enfants si jeune car justement je ne peux pas profiter de ma vie de jeune adultes. mais je profiterai pleinement de ma vie plus agé. Car de tout facon rendu a 45-50 ans cest le temps ou professionnellement tu es etablis alors tu as un meilleur salaire et tout ce qui vient avec. Mais dans la jeunes vingtaine tu as rarement lagenet neccessaire pour profiter de ce temps ''libre''.
donc le regrets davoir des enfant est relatif a chaque personne dapres la vie qu'il menent en ayant des enfants
maxoo
Assise à mon bureau au travail, je ferme mes fenêtres et je regarde mon fond d'écran. Mon p'tit clown souriant pointant la caméra, Superpapa qui sourit avec les mêmes traits et qui regarde l'objectif avec fiston dans les bras. Chaque fois que je regarde mon fond d'écran j'arrive à continuer ma journée. Quand la fin de semaine arrive, je trépigne de joie à l'idée de pouvoir passer tout mon temps avec mes deux amours. Les câlins que p'tit clown s'empresse de me faire, les nouveaux mots, les jeux simples et sans but qu'on se fait m'enchante. Le sourire des étrangers dans la rue qui me disent qu'il est beau et dont bien grand pour son âge. Le lien plus fort que j'ai avec Superpapa qui ne porte pas son nom de Super pour rien. Le futur que je vois rempli de première fois et de beaux moments à trois et à éventuellement quatre. Je ne savais pas que le bonheur goûtait aussi bon. Je suis plus que comblée par ma petite famille.
Ceci dit, je n'aime pas quand p'tit clown fait une crise parce que je sors de son champs de vision surtout quand c'est parce qu'il faut que j'aille aux toilettes, ou que je dois attendre des heures aux urgences parce qu'il est fiévreux et que je suis mère poule. Je n'aime pas que je dois planifier le lavage, ménage, épicerie, les rénos et l'horaire de mes deux hommes pour qu'on arrive à tout faire dans le temps et selon les budgets judicieusement établi par Superpapa. Je n'aime pas le fait que je ne peux plus dire sur un coup de tête « Hey Superpapa est-ce qu'on va prendre une bière en ville ce soir ». Je n'aime définitivement pas mon corps rond post grossesse. Je n'aime pas me faire juger parce que je n'ai pas réussi à donner le sein, parce que des fois je laisse p'tit clown jouer dans sa chaise haute pendant que je fais autre chose et parce que j'aime mon travail et que je suis heureuse au travail. Je n'aime pas que j'ai mal au dos tout le temps parce que p'tit clown marche pas vraiment encore, mais qu'il est lourd. Je n'aime pas que quand Superpapa et moi décidons de se faire une soirée romantique, on ne fait que penser et parler de p'tit clown et qu'à 10h30 on s'endort en plein film ou qu'on se chicane à l'occasion pour l'argent-éducation-ménage. Je m'ennuie de la spontanéité, enfin on peut être spontané, mais avec de la planification au travers et j'aime moins ça.
Il y a des points négatifs dans tout ce qu'on fait et ce qu'on vit maternité ou autre, mais j'ai beau faire le calcul de mille et une façon, je suis foncièrement heureuse depuis que mon p'tit clown naissant s'est lové sur mon ventre endolori. Je suis plus heureuse que ce que je croyais possible. Oui, je suis en moins bon état qu'avant la venue de la cigogne, mais comme je le disais en fin de semaine à une copine qui m'a kidnappé pour prendre un café en ville « je préfère avoir ces 20 livres de trop, ces cernes sous les yeux et ce stress continu dans mon dos que d'être célibataire ou sans enfants. Je suis trop bien dans ma vie de banlieusarde avec enfants en bas âges ».
Je me souviens quand j'étais célibataire (avec du temps sur les bras et aucune responsabilité autre que ma petite personne), j'étais tellement malheureuse et je rêvais à l'amour, à la famille. Depuis que j'ai Superpapa dans ma vie, je me suis accomplie professionnellement et je m'accomplie à tous les jours personnellement. Le bonheur c'est par l'accomplissement de soi que ça passe aussi. Ça il n'y a pas une étude qui me fera dire le contraire.
Très très d'accord avec toi Evely sur tous les points! On se ressemble beaucoup!
Pascale
À mon avis, les enfants accentuent notre propension naturelle au bonheur ou au malheur. Si vous avez toujours vu le verre à demi-vide, ce n'est pas l'arrivée d'un enfant qui va changer cela. Peut-être à court terme, direz-vous, mais certainement pas à long terme.
Ne rendons pas nos enfants responsables de notre bonheur! C'est un fardeau bien trop lourd pour leurs petites épaules. Reprenons ce qui nous appartient et laissons-les être ce qu'ils sont : des cadeaux de la vie.
Mon seul regret est que j' ai eu mes enfants avec le mauvais père.
Mon nouveau conjoint et moi essayons d' avoir un enfant et ça ne fonctionne pas.
Geneviève
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