Quand j'ai entendu, aux nouvelles, qu'on aurait "d'ici peu l'autorisation d'écouter les appels", j'ai été sonnée. Je ne m'attendais pas à ce genre de nouvelles en m'assoyant devant la télé avec mon repas (eh oui, je fais ça!). Je dois même avouer que ça m'a même un peu coupé l'appétit.
Je me suis aussi demandé dans quel monde on vit. A-t-on vraiment besoin d'entendre ça? D'entendre les appels à l'aide et en même temps les coups de feu qui ont atteint les enfants?
C'est quoi? On est rendu là dans notre voyeurisme?
Certains disaient que cacher ces enregistrements trahissaient la confiance envers les autorités; moi je me demande à qui ça sert vraiment? Je ne vois pas à quoi ça sert... (et Babble non plus!)
Quand j'ai entendu cette annonce à la télé, j'ai pensé, un moment, être dans un mauvais film. C'est quoi, désormais, on a toujours besoin de plus. Il nous ne faut pas juste connaître la nouvelle, il nous faut davantage. Plus de détails. Plus de faits réels. Plus de "crunchy". Avoir un pied dans cette horrible réalité. Y toucher presque sans se tremper pour vrai. Être fasciné par un flot de plus en plus morbides de détails.On ne veut pas juste le savoir, on veut le voir... ou l'entendre.
Ça me lève le coeur...
On ne parle pas de regarder par les fenêtres sans rideaux quand on prend une marche le soir; là, il me semble que c'est trop. Beaucoup trop. Et on le demande dans un texte de l'Actualité: "Pourquoi écouter des appels de détresse où le son de chaque tir est aussi celui d'un coeur d'enfant qui s'arrête de battre?"
Vous les avez-vous écoutés?
11 commentaires:
je me dit toujours la meme chose quand on va dans ce genre de nouvelle la, je veux pas entendre ces appels la, je veux pas "voir " des images inédites… juste imaginer ce qui c'est passer et sa me suffit!!!
lisa
Non je ne veux pas écouter, ce n'est ps une nouvelles, c'est pas comme si ça ajoutais quelque chose au journalisme. Ça m'écoeure simplement.
Entendu à la radio le premier appel à la centrale 911 pour la tragédie de Lac Mégantic... Bien, je n'ai pas réussi à me rendre au bout...
Alors Newtown, vous imaginez!! :/
Bien d'accord! D'ailleurs, chez nous, on n'écoute carrément plus les nouvelles. On s'informe sur Internet, c'est bien assez, sauf dans de rares cas.
Je n'écoute plus les nouvelles. Pu capable. Je les lis, sur Internet. J'ai mes différents sites que je consulte quotidiennement pour savoir ce qui se passe dans le monde. Je ne veux pas voir ni entendre. Quand un sujet m'accroche, quand je désire écouter une entrevue, je clique sur le vidéo... mais je refuse qu'on m'impose des images (ou son) en boucle alors que je ne suis pas nécessairement prête et/ou intéressée.
Non, je n'écouterai pas les appels au 911 de Newton.
Non je n,écouterai jamais ce genre de chose. Et les nouvelles jamais a la tv toujours sur internet aussi..
Non, je ne les ai pas écouté et je n'ai aucune envie de le faire. J'ai déjà travaillé dans un centre d'appel d'urgence, ca peut être assez troublant par moment. Je ne comprends pas le plaisir, ni la curiosité d'entendre cette détresse. Je ne vois pas non plus ce que ca peut apporter de les rendre publique. Qui a besoin d'entendre ça? Ca donne quoi? Si ces enregistrements ont besoin d'être entendus en cours, ainsi soit-il mais rendus accessible à tous? Juste non.
Ce n’est pas de l’information. Quel manque de respect pour les victimes et leur famille !
Il faut toujours qu'ils en ajoutent comme si on n'en avait pas assez de connaitre l'histoire... Moi non plus ca ne m'interesse pas d'entendre les coups de fusils qui ont tués ces enfants. C'est pas un film ou on veut en ajouter le plus possible pour qu'on embarque dans l'histoire, non c'est la réalité. Et on ne veut pas se sentir comme si on y était ce jour-là.
j'ai écouté brièvement écouté et j'ai changé de poste rapidement: ces détails ne m'intéressent pas. Je veux avoir de la compassion pour les familles, c'est un horrible drame. M parler encore et encore des détails du drame, qui a fait quoi et qui a dit quoi, ça ne m'intéresse pas. Pis qu'on laisse donc les familles vivre leur deuil avec respect de la vie privée, en intimité.
Le commérage et le voyeurisme a toujours existé, il a juste évolué. Avant, c' était les commères de balcon entre deux brassées. Maintenant, on sèche à la machine pendant qu' on tweet sur nos cells.
Geneviève
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