Enfiiiiin août! Enfin de réelles promesse de soleil! Ben oui, les (Z) jasent pluie et beau temps aussi. Bordel, avec l'été de merde qu'on a eu, on a bien le droit de râler nous aussi! Et chez moi, la série de journées pluvieuses moche&poche a eu des effets dévastateurs. Sérieux! Mon moral a atteint les bas fond, mon teint a verdi et ma patience s'est envolé sous une bourrasque de fin d'orage. Et les enfants pareil! Si en juin, j'avais des anges (ou presque... ou disons des anges avec des cornes), en juillet j'avais des diablotins (sans aucune illusion d'auréoles). Ils ne se sont jamais autant chamaillé et disputé. J'ai eu droit au summum des obstinations pour des niaiseries, des rouspétages pour des pacotilles et des chialages en règlepour tout et pour rien. Le mauvais temps a frappé MissLulus dans son pic d'hormones de 6 ans et demi. Elle a découvert le «plaisir» de dire exactement le contraire juste pour nous contrarier et celui (tout aussi désagréable) de re-tester nos limites en adoptant des comportements de bébés (genre crise de drama queen qui essaie de donner des claques sur le plancher pour démontrer sa contrariété tout en prenant soin, tout de même, à ne pas se faire mal... un beau numéro!). Pendant ce temps, JeuneHomme entamait sa 2e année de TerribleTwo (parait que cette période est ainsi nommée non pas pour l'âge à laquelle cela frappe, mais bien pour la durée qu'elle dure... a-u-s-e-c-o-u-r-s!!). Crises par-dessus cris, par-dessus essai de taper sa soeur par-dessus visites consécutives sur le tapis de punition, par-dessus ambivalence et changements brusques d'idées, etc. Vous voyez le portrait...
Et moi, là-dedans qui avais choisi de ne pas prendre trop de contrat pour pouvoir être avec eux pour profiter de l'été! Pfffft! Je me suis souvent endormie en espérant me réveiller en septembre... J'ai prié pour retrouver le goûtde faire des activités plaisantes avec eux... J'ai rêvé d'aller cogné à la porte du camp de jour pour supplier les organisateurs de prendre MissLulus... J'ai essayé de chasser ces démons pour retrouver ma patience et leur bon caractère... J'essayais de me convaincre que me délecter de ma journée de travail à l'extérieur de la maison (Quelle délivrance!) n'était pas péché!
Aussi, je me suis trouvée très poche de penser un peu tout cela! J'aurais tant voulu faire tout plein de choses avec eux dans une ambiance frôlant l'euphorie perpétuelle et le bonheur suprême. Ma liste de mille et une choses qu'on voulait faire me nargait sur frigo. Je ruais dans les brancarts (et eux aussi!). Bref, on a passé le mois de juillet à cran! Le poils "drette" sur les bras! Et plus d'une fois - malheureusement - je leur ai lancé par la tête que passer l'été avec eux avec leur air blasé, leurs commentaires négatifs (du genre «Ahh c'est plate! On n'a pas mangé de muffins» après une journée à enfiler des activités pour eux...) et leur mantra préféré «C'est plaaaaaaaaaaaaaaate!», c'était loin d'êtreamusant! Et que j'en avais ras-le-pompon! Technique assurément non homologuée par les spécialistes de la petite enfance (que je mets au défi de survivre à un mois d'été aussi horrible), mais une maman n'en peut plus! Tu t'égosilles, tu te démènes, tu tords ton imagination pour les amuser et la litanie se poursuit! J'ai (re)compris qu'être maman à la maison est un art que je ne possède pas. Surtout pas en cas de météo poche. Et plus d'une fois, j'ai eu une pensée pour toutes les mamans qui le font... Chapeau!
Puis... août est arrivé. Il faisait un soleil resplendissant pour la première journée du mois. Vous en avez profité? Moi, oui! J'ai fait la paix avec juillet. Fini. Derrière. Terminé. Oublié. Même s'il a plu hier, j'ai tenu le coup! On a «enterré» symboliquement juillet et tous ses projets à l'eau, la mauvaise humeur ambiante, les attitudes désagréables et les grincements de dents. Les enfants ont adoré l'idée. D'autant plus qu'août s'annonce plus clément. Je ne demande pas grand chose. Du soleil et des sourires, des coeurs plus légers et un entrain nouveau! À commencer par moi...
Tout le monde après moi, recitez mon mantra «Aaaaaaaaaaaaaaaoûûûûûûût! Aaaaaaaaaaaaaaaoûûûûûûût!!»!
lundi 3 août 2009
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5 commentaires:
Je crois que les lamentations étaient le mal de l'été pour tous les enfants!
Après avoir collectionné les crises, les chiâlages et les découragements, je me demande vraiment où sont tous les matins que je rêvais à prendre mon petit déjeuner sur ma terrasse personnel tout en planifiant ma journée...
Mais bon, cela à quand même fait place à des innédits; on m'a éclater des petits cup de lait en pleine face dans une resto, mon fils de 6 ans a fait le bacon en pleine rue piétonne dans le Vieux Québec et j'ai fais l'allé-retour aux toilettes publiques toutes les 20 minutes lors de nos sorties familiales car les enfants n'étaient pas synchronisés dans leurs envies!
Mais, je te le dis, tu aurais dû faire une belle fête de 6 ans 1/2 à MissLulu! C'est ça le secrêt de cette été! MDR
Ok, J'enterre moi aussi les mois précédants!
Ô que je seconde...
Autant Nadine que sajumel, vous semblez avoir un mois de juillet comme chez nous!
Vivement le mois d'août!!!
Mais aussi plein de douceur et d'indulgence pour les mamans que nous sommes. Maudit que nous sommes exigeantes avec nous-mêmes (je parle ainsi avec pilules et thérapie à l'appuies!).
On voudrait être les meilleures mamans du monde et offrir un été de rêve à nos amours, mais c'est pas toujours ce qu'eux ont le goût ou vraiment besoin...
Une "(Z)imparfaite heureuse" est probablement une meilleure maman qu'une "parfaite malheureuse", non?
Courage les filles! Nous ne sommes pas seules... Sauf quand ça nous fait vraiment du bien(!?!) ... LoL
Nous vainquerons !!!! Vive août !!!!
Moi j'amène mes hommes à Montréal la semaine prochaine, alors yé mieux de faire beau pour que je leur fasse découvrir la ville que j'ai si fièrement délaissé. lol
Pis yé mieux de faire beau le reste du temps parce que la poussette de mon p'tit clown commence à rouiller. lol Pis j'ai l'air d'un savon Dove avec ma face toute blanche!!!!
Moi je suis de retour au travail...
Mais en juillet en Italie, il faisait soleil et 35 degrés... alors je ne me plains pas ;-)
On est d'accord, juillet fut moche à mourir! J'ai même évoqué un nouveau Festival pour Montréal dans mes nouvelles de juillet, celui du "Maman, qu'est-ce qu'on fait?"! Même dans La Presse de ce matin, un éditorialiste évoque d'envisager de repousser les vacances d'été de 2 semaines, histoire de profiter du soleil qui semble désormais se pointer le bout du nez en août et septembre plus souvent qu'en juin et juillet. Pas fou comme idée! Mais bonjour le casse-tête pour tout mettre ça en place! D'ici à ce que ça se fasse, qui nous dit que l'été ne sera pas rendu...en octobre???
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