Non pas que j'ai vraiment besoin d'une journée spéciale ou annuelle pour me dire de me calmer le pompon (quoique des fois, oui j'en ai besoin!), mais c'est un joyeux rappel en ces temps de rentrer où tout le monde semble sur le gros nerfs. La transition entre la fin des vacances et le début de l'école se fait sans zone tampon, sans moment où on prend vraiment son temps (on court plutôt, avouez!). Comme cette année, cette journée de la «lazy mom» tombe juste avant le long week-end, c'est encore mieux.
Parce que non, un long week-end au début de la rentrée, ça ne sert pas juste à faire une provision folle de repas (on finit toutes par oublier - ou ne plus vouloir manger - ces plats qui s'entassent dans notre congélo...jusqu'au printemps!), de lunchs, de soupers, de conserves, etc. Ça ne sert pas non plus qu'à faire une tonne (et demie!) de lavage ou à râcler le jardin. Non, un long week-end, c'est aussi pour se ressourcer un brin, faire des provisions d'énergie pour tenir jusqu'au prochain (yé! l'Action de Grâces!), pour prendre le temps, se faire croire que c'est encore les vacances (quoi!?), faire quelqu'on chose qu'on aime et qu'on a envie et non juste une enfilade de «faucons» (il faut qu'on coupe les fleurs, faut qu'on sorte le linge d'automne, faut qu'on ci, faut qu'on ça!).

Et «lazy mom» ne veut surtout pas « bad mom». Pantoute. Aucun lien. Aucun. A.u.c.u.n.
Aujourd'hui, on devrait briser une seule fois (ou plus!!) notre routine. Osez faire un truc que vous ne faites pas d'habitude (jamais, ou jamais un vendredi, ou jamais un jour de semaine, etc.). Je vais le faire aussi. Je me promets d'aller «perdre mon temps» dehors. Même ma première formulation est négative. «perdre»! J'aurais du dire «prendre mon temps». On a toute cette tendance à juger négativement tout ce qui n'est pas à première vue productif! Je vais aller me promener, peut-être m'asseoir sur un banc ou directement dans le gazon, peut-être salir mes jeans et juste... penser. À rien si possible. Ou à ce qui me tente, ce qui donnerait de la drive à mon automne (je suis encore en blues post-vacances-retour de voyage... j'ai la déprimette prolongée, cette année!). J'ai besoin de trouver un élan. Rien de précis. Juste un petit indice. Mais je sais bien que ce n'est pas en arpentant le Bureau en gros à la recherche d'un cahier quadrillé 1cm de 32 pages que je le trouverai. Cette pause que je m'impose sera pour ça. Pour moi.
Peut-être que vous et moi, on y prendra tellement goût qu'on voudra recommencer. Être un peu «lazy» nous serait bénéfique. À nous. À notre chum. À nos enfants. À nos collègues. On en connait tous une hyperstressée qui nous pompe l'air ou qui semble ne jamais s'arrêter, mais qui n'a plus vraiment d'étincelles au fond des yeux. Souvent, on la plaint un peu. Oh elle a beau être 100% (ou sembler l'être), on dénote dans ses yeux un mal-être qui nous fait peur et nous rend mal à l'aise. Pourquoi? On sait que des fois, on est sur le bord d'être comme elle. On a des tendances, des manies, des réflexes trop axés sur une productivité extrême dans toutes les sphères de notre vie. Wooo! Que cette journée de lâcher-prise soit un moment de réflexion pour savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne veut plus et ce qu'on est prêt à changer pour revoir nos yeux briller.
Et vous, que ferez-vous pour VOUS en cette «Lazy Mom National Day» ?
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