vendredi 22 mars 2013

Dans un monde idéal: la conciliation travail-famille...

Un boulot où les jours de vacances sont illimités et où le télétravail n'est pas un problème, ça relève du rêve, vous croyez?

Un reportage au Téléjournal cette semaine présentait une entreprise de Toronto qui fonctionne ainsi. Personne n'abuse du système, chacun ayant des objectifs serrés à rencontrer. Pas mal, hein?

Je me rappelle de ma maigre semaine de vacances qu'il me restait pour refaire le plein chaque année quand mes enfants étaient encore petits. J'avais dépensé mes deux autres semaines en jours de congé pour cause de rendez-vous médicaux, suivi de physiothérapie, ergothérapie ou orthophonie, ou jours de fièvre ou de gastro. Deux semaines de vacances de rêve, quoi...! Et je me ramassais toujours à booker 2-3 rendez-vous dans la seule semaine de vacances qu'il me restait même si je m'étais promis de ne pas le faire.

Dans un monde idéal, chaque parent aurait une dizaine de journées de maladie (qu'il soit syndiqué ou non, un parent a besoin de journées de maladie. Point.). Et chaque nouveaux parents devraient avoir droit aux services d'une nounou, aide à domicile ou assistante familiale pour les aider à passer à travers les premiers 18 mois (pour leur permettre de dormir quelques nuits, de faire des purées, de remettre de l'ordre dans le foyer durant les 12 mois de congé de maternité et pendant les 6 mois d'adaptation que ça prend après le retour au boulot). J'ai comme le feeling qu'on sauverait une couple  de couples à la dérive.

J'ai eu la chance de pouvoir compter sur une nounou incroyable dans les 2 premières années de vie de mes triplés (pas le choix, AUCUNE garderie n'acceptait 3 nouveaux poupons, on se faisait toujours by-passer par les fratries ;-). Quand je revenais du boulot, elle avait sorti les enfants au parc (je pouvais donc ne pas y aller sans culpabiliser), fait des bricolages et des casse-têtes (je pouvais donc me contenter de les cajoler), fait 1-2 brassées de linge de bébés (tout bien pliés!) et elle avait réussi à faire manger du foie de veau et des épinards cuits aux enfants au dîner -exploit que je n'ai jamais reproduit depuis!- (je pouvais donc leur faire manger des pâtes à rien -parce qu'ils les voulaient blanches, bon!- des fruits et du yogourt sans croire que je les menais tout droit vers la malnutrition).

Depuis, (après quelques années à arriver flush à la garderie et à payer quelques triples amendes et à avoir des semaines de vacances anémiques), TriplePapa et moi avons mis en place des moyens pour rendre notre vie familiale agréable et épanouissante. Il s'est trouvé un boulot à 10 minutes de la maison et le mien me permet de faire du télétravail au besoin. Et, je m'y rends en train où je relaxe dans un calme absolu pendant 15 minutes matin et soir (fini le trafic et les bousculades dans le métro!).

Et, un dernier détail superficiel mais qui a eu un effet immense, on a fait agrandir la maison. C'est fou comme le fait d'avoir une maison de la bonne grandeur pour la taille de sa famille a un impact zénifiant sur l'ordre, l'espace vital et la paix intérieure! Juste le fait de cuisiner à mon aise a fait baisser ma pression artérielle!

Et vous, dans un monde idéal, la conciliation travail-famille, ça ressemblerait à quoi? Quels moyens avez-vous pris pour vous aider à y parvenir?

8 commentaires:

Sophie a dit…

Dans la plus parfaite utopie, j'aimerais faire du 9 à 3, pour éviter le service de garde à l'école. Avoir un emploi à moins de 30 minutes de la maison ou encore mieux, à la maison.

Anonyme a dit…

Du 9 à 3, ce serait parfait pour moi aussi. Mais idéalement, du 3 jours semaine et 2 jours pour moi et des projets d'entreprise personelle que je n'ai jamais le temps de démarrer. J'aimerais suivre un cours par correspondance, etc... Donc, un 3 jours semaine pour avoir 2 autres journées parfaites pour moi et les rendez-vous des enfants, et les corvées, et le ménage... Et des weekends plus zen!

Maman au carré a dit…

Dans un monde idéal, ce serait mon chum qui concilierait et moi qui continuerait ma carrière.

Dans ce monde-ci, JE travaille 4 jours semaine (33 heures), c'est donc moi qui me lève 7 nuits sur 7 pour l'asthme de mes garçons, qui fait le ménage, qui organise les rv, qui va chercher les enfants 5 jours sur 5, etc.

On sent ma fatigue?? Ben voyons donc!!

Anonyme a dit…

N'importe quoi à 4 jours semaine je prendrais (impossible dans mon domaine d'emploi).

Une autre utopie: n'importe quoi dans mon domaine à max 20 min de chez moi, sans me taper de circulation (encore une fois, impossible sans déménager). Mais voyez-vous, on reste où on reste parce que c'est plus proche pour mon conjoint (15 min) et moins cher que Montréal...

Anonyme a dit…

Moi je travail 4 jours semaine depuis juillet et c'est une bénédiction totale! C'est certain qu'on a moins de sous mais je préfère de loin avoir ma journée les vendredi pour faire de la bouffet et du ménage. Quand arrive le weekend, c'est relaxe et on a du temps de qualité avec les enfants! Ca, ca vaut de l'or!

Patricia a dit…

On est en train de regarder pour agrandir la maison, en ajoutant une salle de séjour (avec un espace-jeux) et une méga grande entrée munie de tout le rangement nécessaire pour les manteauxbottestuquesfoulards etc...
Franchement, je crois qu'avec un peu plus d'espace et de rangement, on va beaucoup moins se piler sur les pieds.

Anonyme a dit…

Depuis quelques années, je travaillais à Montréal. Après mon congé de maternité, j'ai repris de 9h à 15h. J'étais payé lors des congés de maladie, etc (il fallait négocier).
Depuis l'année dernière, nous sommes partis à l'étranger. Ici, tout ce que j'ai trouvé c'est des horaires de 8h30 à 17h30 et appels les we et pas de congés de maladie. Finalement, j'ai décidé de rester à la maison pour quelques années et m'occuper de mes 3 enfants le temps qu'ils grandissent. Ça fait du bien à tout le monde, moins d'argent mais de la zénitude.

Anonyme a dit…

J'ai renoncé à un emploi plus prestigieux pour quelque chose de plus ordinaire, mais à 10 min de la maison en auto, dans le sens contraire du trafic matin et soir, sans heures supplémentaires. Je me rends au bureau trois jours par semaine, et les deux autres jours je télétravaille. Je fais aussi du temps partiel : cinq journées de travail, mais toutes plus courtes. Comme ça, fini les levers aux aurores et la course pour sortir de la maison, et fini le rush de fin de journée. Et pas de service de garde à payer! Ça vaut de l'or.