lundi 17 octobre 2011

La vraie conciliation commence par l'imperfection!

Le conciliation travail-famille est sur toutes les lèvres ces jours-ci. Dans le Coup de Pouce, on nous dit qu'il faut parfois couper dans nos activités parascolaires (ce qu'on a fait ici!) et onprésente des familles qui y parviennent à leur manière. Dans le Châtelaine, on a présenté des familles (presque trop parfaites!) qui nous parlaient de leur rentrée scolaire. Et il y a eu le fil Je ne sais pas comment elle fait (tiré du livre du même nom!) aussi dans lequel on rit un peu jaune en se voyant un peu chez le personnage principal.

Chaque automne, la conciliation travail-famille est sur toutes les lèvres. Et voilà que L'Actualité n'y échappe pas et livre un des textes les plus justes sur le sujet. C'est à lire. En fait, il soulève de grandes réflexions. En recherchant cet équilibre, on cherche quoi en fait? Ressembler au voisin? Avancer toujours plus haut dans la hiérarchie sociale? Viser une vie domestique parfaite rangée et organisée au quart de tour?

En fait, ce qui devrait primer nos choix et nos façons de vivre, c'est surtout faire en sorte de ne jamais se réveiller, un jour, et se dire qu'on a passé à côté de quelque chose. Ça, ce serait épouvantable, avouez-le! Selon l'auteur, on met tout sur le dos de la conciliation travail-famille, comme si c'était elle qui allait tout changer. Mais c'est à nous de la faire à notre manière. Il n'y a pas une conciliation parfaite qui vaut pour toutes les familles. On n'a pas tous les mêmes valeurs et les mêmes intérêts dans la vie. «Si, un jour, on se réveille avec la désagréable sensation d'être passé à côté de quelque chose, que la vraie vie est ailleurs, c'est alors que la conciliation travail-famille prend son sens et que, au lieu de contribuer à l'absurdité d'un monde obsédé par la réussite et ses symboles, elle convoque une idée de renoncement.» Parce que oui, dans la vie, il faut renoncer à des trucs. Même si ce n'est pas facile, même si on est les seuls à le demander. L'auteur le dit clairement: «Parce que c'est encore plus simple de se tuer à faire comme tout le monde que d'aller contre le courant.»

Alors arrêtons de rêver à la conciliation travail-famille parfaite et créons-la! Et surtout bannissons la facilité de vouloir faire et avoir comme les autres. «Tout avoir et, en plus, tout faire pour atteindre la perfection : ce n'est pas de l'ambition, c'est une forme de délire collectif.»

Tiens, on reconnait quelques idées ici... ;-)

24 commentaires:

Anonyme a dit…

Beaux texte ce matin qui vient me chercher. Je me sens parfois à contre-courant justement. Je suis maman à la maison depuis 8 ans (naissance de ma première). Il y en a très peu dans mon entourage et même si je suis professionnelle et que j'ai fait des études universitaires (2 bacs), le travail ne me manque pas. Je suis bien à la maison parce que je sais que selon me personnalité, j'aurais de la difficulté à concilier travail-famille, je serais stressée et c'est toute la famille qui en souffrirais moi le 1ère. Mais ça c'est bien personnel on en a souvent parlé alors je parle pour moi seulement... Chez nous on a pas deux autos dans la cour, ni de téléphone intelligent, ni de grosse télé à écran plat. On a des meubles dépareillés dans notre chambre à coucher, on a pas de ''luxe'' dans la maison et non je ne sens pas qu'il me manque quelque chose même si je suis à contre-courant. Au contraire même, je n'envie personne et surtout je suis très heureuse!
bonne journée! Sophie M.M.

Anonyme a dit…

ouf ... apres le matin que je viens de passer, ce txte arrive a point ... je suis tellement stressée de tout faire et de satisfaire tout le monde, incluant les gens que je ne connais meme pas , que je perd patience plus souvent qu'à mon tour avec ma fille ... Il y a qql chose qui ne fonctionne pas .... et je crois que je veux trop tout réussir, mais pas certaine que c'est pour moi ou pour l'image que je veux projeter ... ouf ... c'est une profonde réflexion qui s'amorce ce matin ....

Juillet a dit…

Le vrai problème, selon moi, avec cette conciliation travail-famille, c’est que dans notre façon de l’aborder (de façon générale, loin de moi l’idée de généraliser), ça ne semble encore concerner que les femmes.
À tous les jours ou presque, je lis des statuts sur facebook écrits par des mamans autour de moi qui me rendent perplexes : l’une REMERCIE son chum d’être sorti s’amuser avec les deux plus vieux un samedi, ce qui lui a permis de cuisiner et de faire le ménage, tout en s’occupant de bébé(!), l’autre énumère les repas de la semaine qu’ELLE a préparé toute sa journée du dimanche. Sans oublier celle qui est en maudit après son chum qui lui a garroché son sac de sport puant une fois qu’elle pensait avoir fini SON lavage (lire celui de toute la famille), ou celle qui poste des pensées philosophiques du genre : ménage, repassage, lavage, cuisine… ouf! C’est ça la vie de maman! ». Jamais vu un gars écrire de telles choses, moi! ;)
Dans de telles conditions, laissez-moi vous dire qu’il n’est pas étonnant que les mamans soient épuisées. Loin de moi l’idée de juger ces mamans. Je me sens juste triste et déçues pour elles.
Certaines choisissent de rester à la maison : c’est un choix merveilleux quand on peut se le permettre. Encore faut-il être faite pour ça. Et encore une fois je me demande pourquoi ce choix semble être l’apanage des femmes.
Dieu merci, chez nous, nous avons fait le choix de payer un homme de ménage; c’est non négociable. Parfois, c’est le bordel et celui qui est tanné fait un blitz de ramassage. Nous cuisinons en couple. Et nous savons tous les deux nous servir des appareils ménagers de base, que nous utilisons à tour de rôle lorsque le besoin s’en fait sentir. Et la fin de semaine, nous nous amusons avec notre fils, quitte à laisser de côté certaines tâches.
Voilà pour ma pensée féministe du jour. Je crois qu’en 2011, lorsque les deux travaillent, les deux devraient mettre également la main à la pâte à la maison. Sans essayer d’être parfaits, car ça, c'est vrai que c’est un passeport direct vers la folie!

Anonyme a dit…

Bravo à Juillet!
Belle réflexion...

Anonyme a dit…

Wow Juliette...c'est tellement vrai mais moi mon chum aide dans la maison...premier qui arrive fait à manger ce qui implique que c'Est moi mais le vendredi au dimanche c mon chum qui cuisine...il lave la vaiselle qui ne va pas dans le lave-vaiselle et moi je me charge de celui-ci...des paniers différents pour le lavage donc m. fait le sien et les serviettes/débarbouilette c le premier qui a le temps...nous plions le linge des enfants...bref je suis chanceuse...mais j'aimerais performer plus plus plus encore...avec mes enfants aux travails et avec la maison...je suis tellement épuisé parfois avec tout...mais nous avons fait des choix...un cours de piscine dont les heures sont en meme temps pour les deux enfants...et un cours de gym pour ma fille car après cette session de piscine elle en prendra plus avant l'an prochain...je dois continuer de travailler mais je choisi de rester dans le bas de l'échelle dans une job trippante selon l'énergie que je veux...

Cincilliation femme-famille plutot c vrai !!! Les papas ne font pas bcq de sacrifice !

Anonyme a dit…

Le sujet tombe à point. Je croyais dur comme fer en la conciliation travail-famille… jusqu’à tout récemment. Tout récemment, il y a eu un épisode de gastro familiale, le croup, un rhume que tout le monde a pogné, un vieux chat qui a choisi le pire moment pour tomber malade, lui aussi. De plus, nos semaines sont ponctuées de rendez-vous réguliers à l’hôpital avec ma plus jeune. Au travail, des échéanciers que je n’ai pas pu respecter. Le 60e anniversaire de mon beau père et le gâteau pas aussi réussi que je l’aurais voulu, faute de temps. Et les costumes d’Halloween, promis aux enfants, que je ne sais pas quand je vais réussir à trouver le temps pour les faire. La maison bordélique. La fatigue. La maudite fatigue dont je ne vois jamais le bout.

Les enfants sont couchés à 8h00. Si je suis chanceuse. De 8h00 à 11h00, trois précieuses heures dans ma journée, je dois choisir : faire le souper du lendemain, plier le linge qui s’accumule, faire du ménage, coudre un costume d’Halloween, reprendre le dessus sur mes dossiers du travail (pour compenser pour le temps manqué cette semaine), prendre un peu de temps pour moi, faire l’épicerie, passer un moment en amoureux avec mon chum, me laver. Il n’y a jamais assez de temps. Rien n’est jamais comme on voudrait. On fait tout, mais tout à moitié. Je me sens dépassée au travail. Je me sens dépassée à la maison. Ma belle balloune de conciliation travail-famille réussie me pète au visage, ces jours-ci.

Tellement que j’aurais le goût de laisser tomber le travail. Rester à la maison. Dormir. Mais une job comme la mienne, on ne laisse pas ça. Que dirait mes proches, mes voisins, mes collègues? Est-ce qu’on serait capable de vivre, de vivre heureux, avec 100 000$ de moins chaque année? Je voudrais bien prendre le temps de réfléchir à tout ça, mais là, il y a le rapport à terminer, le menu de la semaine à planifier et le petit train-train quotidien qui n’est pas si facile que ça à arrêter.

Ma grand-maman, qui a eu 12 enfants, me disait hier « de nos jours, deux enfants, c’est beaucoup. C’est bien assez ». Qu’est-ce qui c’est passé? Qu’est-ce qui a changé pour que de ne jours on se sente dépassés avec 2 enfants??? Ma mère en a élevé 4 en travaillant à l’extérieur. Comment est-ce qu’elle faisait, elle? Il y a quelque chose qui cloche.

Melasol a dit…

Depuis un mois, j'ai décidé, après discussion avec l'élu, de travailler de la maison. Conciliation travail-famille... On met ça tout beau tout rose. C'est clair que ce choix a été fait en fonction de la famille. Je suis là quand les enfants reviennent de l'école en autobus, quand c'est une journée pédagogique et quand ils sont malades. Avant, on partageait cela. Mais ne nous le cachons pas, c'est encore la femme qui majoritairement a un salaire plus bas que celui de l'homme. Les choix de congé parentaux, de qui prendrait congé lors de maladie et congé des enfants n'ont pas été trop durs à faire (et non sans frustration)on y va avec la logique : les $. Sans compter les désavantages fiscaux à ce choix. Connaissons-nous vraiment nos droits ? Avons-nous vraiment prévu le pire (celui-auquel-on-ne-veut-pas-penser-car-il-ne-me-ferait-jamais-ça-hein?) J'aime croire que les tâches sont réparties équitablement dans la maison (c'est pas loin d'être la vérité). Mais le gros désavantage de travailler de la maison, c'est le piège de se sentir obligée d'en faire plus car ont est sur place. Une petite brassée par-ci, de la vaisselle par-là. Il a fallu mettre les choses au clair rapidement. Car avec le travail autonome vient l'incertitude et les contrats à trouver. Je suis assez chanceuse dans ce domaine, mais je sais que ça peut être précaire. Je travaille donc pas mal plus que je ne voudrais le faire. Reste donc à trouver un équilibre... travail-famille-loisirs-loisirs des enfants (ah!les fameux cours)-couple-engagement citoyen et j'en passe. Faire des choix, oui. Mais lesquels et comment ?

Anonyme a dit…

la conciliation est une réalité de la vie. on doit partager notre temps entre s'occuper du quotidien et des enfants et le travail. c'est la vie tout simplement. je ne suis pas héritière d'une grosse fortune, ni mon chum, donc je dois travailler et m'assurer une indépendance financière. de tout temps, les femmes ont eu a vivre ces difficultés (j'ai des agricultrices dans ma famille qui peuvent en témoigner). je ne vuex passer ma vie a gratter les cennes noires et a me chicaner devant un budget comme mes parents, donc je travaille et j'essaie de mon mieux de partager mon temps entre enfants, travail, tâches ménagères, chum et loisirs.

Anonyme a dit…

@janna: on ne vit pas dans la même réalité. mon salaire et celui de mon conjoint combiné n'atteint 100 000$

Anonyme a dit…

@anonyme, 17 octobre 14:21

Je sais que je fais un gros salaire. Je le sais que j'ai une bonne job. D'où le déchirement. D'où l'incompréhension des proches, des amis, des voisins, des collègues. Quand on a une job comme la mienne, quand on a "réussi dans la vie" on devrait se prommener avec un sourire satisfait au lèvre et surtout ne pas se plaindre de son sort, right? Sauf que je suis brûlée raide moi aussi. Et comme c'est moi qui fait le gros salaire des deux, je ne me vois pas laisser ma job. Mon conjoint... il ne veut pas rester à la maison: il étoufferait. Il a besoin de travailler pour son équilibre. Alors nous autre aussi on cours comme des fous. Tous les jours.

J'ai beau faire un bon salaire, mes enfants sont des enfants qui tombent malades, eux aussi, qui ne dorment pas la nuit (2 cauchemars et un pipi au lit... juste la nuit passée!), qui veulent passer du temps avec maman et papa.

Et au travail, comme tout le monde, j'ai à satisfaire mon boss, mes clients, mes collègues. De tout ce beau monde, certains comprennent que oui, des fois ça arrive que les enfants sont malades et qu'on ne peut rien y faire. D'autre pas. Il faut dealer avec.

La vie que je vis, c'est celle que je rêvais de vivre quand j'avais 20 ans. En plus bordélique et désorganisée. En plus fatiguée. Quand on est jeune, on étudie, on travaille fort, on se sent invincible et on rêve grand: la grosse carrière, la vie de famille... Mais la réalité, au quotidien, jour après jour, c'est autre chose. La course folle, ça fini par user. On ne peut pas s'en douter, quand on prend ce chemin là, à 20 ans... et quand on s'en rend compte, on se rend compte en même temps que c'est difficile de faire demi-tour.

Je le sais qu'il y en a des pires que moi... qu'il y en a qui vivent autant de stress, sinon plus, et qui en plus doivent dealer avec les fins de mois difficiles. J'ai de la chance; c'est un stress que je ne connais pas. N'empêche. Ces temps-ci je me dis qu'il doit bien y avoir une meilleure façon de vivre notre vie.

Alors permettez-moi d'exprimer mon opinion... même si on ne vit pas dans la même réalité. Je sais que je ne suis pas seule dans ma réalité, et que cette réalité est tout aussi réelle que la votre.

ganesh46 a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
ganesh46 a dit…

bah dis donc au Canada on gagne bien sa vie...ici j'ai un bon job, mon mari un petit salaire et on a environ 57 000 (42 000 euros) à deux et on est dans les plus favorisés des classes moyennes.
ceci dit je vais surement quitter mon boulot pour avoir plus de temps et pouvoir vivre dans notre région et notre maison. l'argent ne fait pas tout.

Anonyme a dit…

tout est une question de choix, je comprend tous vos points de vue, mais SVP, lâchez-moi avec "qu'est-ce que les autres vont penser de moi..." on s'en fou, qu'est-ce que toi tu veux faire, l'argent, l'Argent , l'argent on dirait que les gens ne pensent qu'à l'argent, notre génération se défini que par la richesse monétaire et l'avoir, les gain, le matériel, c'est pathétique. Malheureusement pour eux les vraies valeurs et la qualité de vie de leur famille écope, c'est bien triste tout ça. Je ne suis pas là pour vous juger, mais dès fois j'avoue que ça me dépasse tout ça, je ne comprend pas pourquoi est-ce si important de courir après le temps, mais bon c'est ça faut croire.

Dans mon cas, je suis à la maison, j'en ai une à l,école, 2 garçons avec moi toujours et je cours, dîner, rendez-vous, repas etc... et pour arrondir mes fins de mois je fais de la popotte pour ma soeur qui manque de temps et pour d'autres personnes aussi, mais j'avoue que je ne comprend pas ceux et celles qui travaille, pour moi conciliation travail-famille, est impossible, je cours après le temps et je ne travaille pas j'ose pas imaginer.

Anonyme a dit…

à Janna

pas le temps de rien faire, mais le temps d'avoir un blogue et d'écrire tous les jours ou presque, le temps de répondre 2 fois... 100 000$, bravo si comme tu dis, t'as une bonne job, et t'as réussi dans la vie, mais c'est ton choix et si tu est en burn-out, trop fatigué et épuisé, manque de temps et bien tu as le choix, fou toi du monde et de la job fais ce que tu veux faire, en bout de ligne quand tu va mourir que va se souvenir tes enfants:

on avait une belle maison, plein d'argent des beaux voyages, une nounou super, mais mes parents n'étaient jamais là

stelda a dit…

Comme c'est vrai! C'est bien à chacun de concilier au mieux, en réfléchissant à l'essentiel et non à ce que nous souffle la société.
Les Z'Imparfaites, vous êtes parfaites! ;-)

Chimparo a dit…

Parfois on oublie juste c quoi la vie! On pense savoir mais non, on oublie. Oui je suis à la maison et je n'arrête pas souvent alors j'imagine combien certaines doivent être fatiguée. Mais en fait on veut quoi. Une méga grosse roulotte pour faire du camping trois fois par année parce qu'on a pas le temps d'en faire plus. Une grosse maison qu'on a pas le temps de nettoyer donc on engage une femme de ménage, des gros repas qu'on a pas le temps de faire donc qu'on achète au resto ou tout prêt. Tout calculer on cours pour rien!
Faire son ménage soi-même+80$/sem.
Prendre des vacances à la maison+100$
Faire sa bouffe soi-même et profiter des économies+ 50$
Garder ses enfants+60$
Regarder ses enfants grandir et sourire+ ca n'a pas de prix.

Le calcul vaut son pesant d'or, mais tout ça c sans jugement, car il y a des femmes qui adorent leur travail et tout va bien pour elle.

carole a dit…

je gagne un salaire raisonnable mais j'ai de très bons avantages sociaux. Quand on a un enfant handicapée les assurances ça n'a pas de prix. On a choisi de travailler tous les 2 comme on a choisi de vivre plus loin de la ville pour se payer une maison qui nous convenait avec un terrain assez grand pour jouer au soccer. On a choisi que l'un de nous prenne le train et on a choisi que mon conjoint ne travail pas l'été pour s'occuper de notre fille. Je crois que l'important c'est que tout ce qu'on a ou ce qu'on fait on l'a choisi et c'est ça le succès de la conciliation travail famille. J'assume mes choix, j'assume d'habiter loin.. une maison construite sur mesure pour nos besoins mais dont l'hypothèque me permet de faire découvrir le monde à ma fille pendant les vacances. J'assume que l'été mon conjoint n'a pas de revenu.. mais pendant l'année on met des sous de côté pour prévoir le coût. Je cuisine beaucoup (ça coûte moins cher que le tout fait, c'est meilleur et c'est moins compliqué avec les allergies) mais je fais participer toute la famille..et même ma fille. On fait du lavage presque tous les jours, mais le linge reste souvent dans la sécheuse jusqu'au lendemain..ou au prochain lavage... dans le fond on a choisi de mettre notre énergie sur certaines priorités et on assume que le reste ne sera pas parfait. On est fatigué mais pas brûlé... et non.. on ne fait pas 100 000$ par année (à 2) mais on se débrouille. J'envie les gens qui ont un meilleur salaire.. mais je préfère garder mon patron compréhensif et mon horaire flexible. tout est une question de choix..

Unknown a dit…

Ouf!

Il n'y a pas à redire, le sujet est passionnant!

Je pense aussi que la conciliation va souvent encore plus loin. Oui, il y a le travail et la famille, mais souvent, il y a bien plus: les grands-parents qui vieillissent, les enfants qui ont des besoins particuliers et tous les aléas de la vie.

J'aime découvrir comment les autres s'organise, je trouve que les mamans (et les papas) sont de plus en plus créatives pour trouver des solutions.

Bravo!

Evely a dit…

waouw il y en aura pas de facile ;o)

Je n'ai pas atteint la conciliation famille-travail que je rêvais, mais j'en ai une qui me convient. Je travail et je m'occupe de ma famille. Superpapa met la main à la pâte et on vit bien. Est-ce que c'est parfait... non, mais on ne vise pas la perfection, juste le bonheur.


Enfin pour ce qui est des activités parascolaires, je parlais dernièrement avec un collègue de travail qui a trois enfants. Un fait du soccer, un du hockey et un veut faire de la natation. Le problème n'est pas de faire le taxi pour les trois. C'est de le faire six fois semaines et d'aller les week end à 200km pour une compèt sans savoir s'ils vont passés la nuit, parce que ça dépend de qui gagne. Enfin, on se disait que ce serait chouette d'avoir des lignes de garages pour les enfants. Une fois semaine et des compèts dans la région, genre quartier contre quartier. Tsé le sport pour le fun par pour devenir des athlètes à 7 ans.

Enfin, on rêvassait, moi je ne connais pas ça mon fils à juste deux ans et demi et j'adore me lever le samedi matin pour sauter dans la piscine avec lui. Je vais probablement m'ennuyer de ce beau moment quand il nagera tout seul.

Pour revenir à la conciliation, nous avons décidé de faire affaire avec une compagnie de ménage. C'est un luxe, mais on a libéré une grosse partie de nos samedis grâce à ça.

Enfin, je ne crois pas qu'il y a une manière de faire sa conciliation famille-travail, il y a tellement de différentes réalité, comment se comparer ?

Anonyme a dit…

Ma mère est monoparentale et infirmière. Alors la conciliation travail-famille, c'était pas évident! Il y avait au moins une ou deux forces majeures ( on force les infirmières à rester jusqu'à
minuit) par semaine. Mon frère et moi, à 7-8 ans, on se gardait tout seul. On était capable de se faire à manger ( toast, céréales)et on s'organisait pour le lendemain. Ça m'a beaucoup appris, et contrairement à beaucoup de jeunes de mon âge, je sais m'occuper toute seule ;) Il fallait faire avec, et je regrette pas trop. On en profitait les weekends :)

Anonyme a dit…

C'est quoi ca faire un commentaire dans le sens comme quoi janna se peterait les bretelles avec son salaire, je doute que c'était le fond de sa pensée et ce qu'elle voulait partager !!! Oui c'est beau etre heureux et de vivre d'amour et d'eau fraiche mais faut pas se le cacher, c'est paS juste le bonheur qui met de la bouffe dans le frigo et un toit sur la tete !!! Quand ont est habituée de vivre avec un certain salaire, c'est vrai que c'est difficile de diminuer le train de vie !!! Ca prend de largent pour vivre même si ont réduit les dépenses au minimum, un enfant ca coute cher meme si ils ne vivent pas comme des rois, faut penser aussi a la retraite, mettre de largent de coté etc. !! Et je comprends Janna, la vie d'adulte est loin d'être ce que l'on s'imaginait à 20 ans ! Moi j'aime travailler, et je ne serais pas capable de rester a la maison tous les jours, de toute facon mes enfants sont tous a l'école. Quand ont arrive dans un impasse ou l'on ne sent pas bien, faut trouver des solutions ! Travailler a temps partiel peut etre !?!?! Mais en étant monoparental on a pas toujours le choix ! Moi j'aimerais bien retourner aux études pour avoir un travail qui me plairait plus, mais suis-je prête a subir une baisse de revenu qui est déja assez bas !?!?! J'avoue que je tourne les coins ronds, meme avec seulement un enfant, et un enfant très facile et sans problèmes !!! Alors je lève sincèrement mon chapeau aux mères qui travaillent et ont plus d'un enfant !!!

Karine a dit…

Moi j'ai un enfant. Un chum qui travaille fort mais qui, selon moi, n'en fait pas assez dans la maison. Je (j'ai l'impression) fait TOUT. Oui, ça cause des chicanes. Mais avec ce que j'ai à faire, je me m'obstine plus lorsqu'il va fumer dehors ou lorsqu'il part le X-Box pendant que je suis dans la douche, j'ai pu le temps!

J'ai l'ÉNORME chance d'avoir mon papa en santé qui va chercher mon fils à la garderie et qui termine de préparer le repas que j'ai planifier pour la journée.

Je lève mon chapeau aux mamans qui ont plus d'un enfant et qui travaille et qui n'ont pas la chance que j'ai d'avoir quelqu'un pour aider.

On a toute notre réalité et ce n'est facile pour personne.

Loin de moi l'idée de juger Janna. Je suis certaine que tu es passionnée de ton travail et que tu aimes ta famille plus que tout. Malgré le fait que nous n'avons VRAIMENT pas le même salaire, nos réalités se ressemblent et quand je vois l'énumération de tâches que tu dois faire le soir, et que tu y met "passer un moment en amoureux"... Moi, désolée mais si je dois tout me claquer seule, le moment en amoureux est cr*ssement loin dans ma liste, voire pas là PANTOUTE.

On a toutes à coeur notre travail et notre famille et l'équilibre est très dur à trouver sans devoir sacrifier quelque chose... En autant que ce n'est pas notre santé mentale... c'est souvent le couple qui écope....

Anonyme a dit…

je crois qu'il faut faire les chose avec amour. on a des obligations que l'on peut remplir d'une multitudes de façon de nos jours, il faut savoir comment est-ce que "je" me sens bien et en confiance de les remplir. comment est-ce que je veux vivre, élever ma famille , quelles sont mes priorités,elles peuvent tellement être différente d’une à l'autre, sans parler des outils dont chacune dispose qui sont très différents et donc plus ou moins favorisant. je crois que la paix d'esprit s'installe quand les priorités sont clairs et qu'on sait alors où on doit mettre du cœur à l'ouvrage.loin de moi ici l'idée de dire que ce sera ainsi facile et que vous aurez ainsi toujours un sourire au lèvres, mais je crois que c'est comme ça que j'ai ma paix d'esprit et que je trouve réponse à mes questions, connaître quelles sont mes priorités, ainsi en étant honnête avec moi même je sais très bien au fond de mon cœur si mes choix y vont de pairs. je vous encourage beaucoup à être sincère envers vous même et à être prête à entendre parfois une vérité qui pourrait blesser, mais sinon comment changer ;)

Chantale a dit…

Moi, je remercie Janna pour son honnêteté et sa générosité : elle ose soulever un tabou, celui de l'argent. Au Québec, on jase volontiers avec des connaissances de notre première relation sexuelle, mais on ose à peine jaser salaire avec des amies d'enfance ! Maudit passé judéo-chrétien !

Qu'on gagne 30 000 $ / an ou 300 000 $/ an ne change rien à l'impression de dépassement qu'on peut avoir... Oui, c'est pire quand on craque parce qu'on n'arrive plus à payer l'hypothèque ou à nourrir les petits, évidemment. Mais il ne faut pas non plus faire la sourde oreille au cri du coeur de ceux et celles qui n'en peuvent plus de faire tourner la roue...

On est toutes (et tous) dans le même bain. Le travail, l'excellence sont nos nouvelles religions.

Avant, on osait peu ne pas se pointer à l'église, on savait que les autres nous jugeraient. Maintenant, on est gêné à l'idée de dire qu'on n'y arrive pas, qu'on surnage. Quelques hérétiques imparfaites nous aident, heureusement, à ne pas nous sentir seules et à nous offrir un espace de liberté où aller ventiler, où venir chercher des réponses.

Merci pour vos réflexions qui nous servent à toutes, je pense bien.

Et courage, Mesdames !
C'est vrai qu'on s'en met énormément sur les épaules : tout réussir à la maison, tout réussir au travail, tout réussir dans ses amours, tout réussir en tant que citoyenne du monde engagée... Ouf, ouf, ouf.

Quelqu'un a la formule magique pour ralentir le tempo mondial ??? Je suis preneuse !