mercredi 17 décembre 2008

Uniques? Bien sûr!


Sur les quatre adultes des (Z)imparfaites, on compte 3 (z) enfants uniques. Et puis? Et puis, nos partys de famille ne sont pas très gros, on le concède. Mais après... ? Comme si faire obligatoirement le plus d'enfants possible était gage d'une réussite, d'une vie de famille unie et heureuse, etc. M'enfin. Je m'égare de ce que je voulais discuter. Être enfant unique me confronte depuis deux ans presque et demi à ma non-connaissance de l'esprit de fratrie et de la (saine) gestion des chicanes. C'est le pire contre-coup d'être un enfant unique! Je ne comprends pas la relation frère-soeur. Je ne saisis pas la subtilité de leurs échanges. Je ne sais pas. Je ne saurai JAMAIS.

Je l'avoue. À la place de MissLulus, il y a bien des fois, j'aurais balancé une réplique exaspérée face au chignage de son frère. À la place de JeuneHomme, j'aurais déclaré la guerre à ma grande soeur exaspérante qui viendrait me dire à deux pouces du nez "T'es fâché, hein? T'es fâché?" (J'en aurais profiter pour lui donner une baffe sur le pif!).

N'avoir eu ni frère ni soeur ne m'a pas manqué, jeune. Jamais. J'avais mon monde imaginaire et je ne me suis jamais ennuyée. Mais là, des fois maintenant maman d'une mini fratrie, je me sens incapable de gérer leurs petites chicanes. Les gérer individuellement: pas de problème. Mais leur confrontation: non! Je suis beaucoup du style "Trouvez une solution sinon j'enlève le jeu pour les deux. Hop à la trappe!". Pas de discussion. Je ne veux ni connaître qui a commencé, ni qui a fait quoi, etc. Ou sinon, "séparez-vous immédiatement et allez jouer dans des territoires opposés". Interdiction formelle de se regarder. Mais ça ne marche pas comme cela un frère et une soeur. Ça s'aime, mais ça s'agace. Ça tombe sur les nerfs, on veut s'en éloigner, mais on y revient toujours. C'est comme plus fort qu'eux. Bref, je n'y comprends rien.

MissLulus et JeuneHomme ayant 3 ans et demi de différence, il y en a une qui a une longueur d'avance, disons. Je ne veux prendre pour aucun des deux, mais des fois, MissLulus fait des entourloupettes à son frère qui bientôt ne fonctionneront plus. Il va les comprendre et s'outrer! Et JeuneHomme a compris qu'il est le plus petit et qu'on ferme parfois les yeux sur certains comportements.

Petit signe encourageant: JeuneHomme commence à s'affirmer. Il a appris de nouveaux mots exprimant un message clair. Depuis quelques temps, il prend un air menaçant en fronçant les sourcils en disant: "Lâchhhhhhhhe", "Tranquille!" (pour laisse-moi tranquille!) et "va-t-en!". Bon bien, j'ai compris le message. Je les laisse gérer le tout! Ou j'envoie papa (im)parfait! C'est lui qui a une soeur... à lui de se débrouiller avec la gestion de la fratrie. Let's go papa (im)parfait: t'es le meilleur G.O. Nous, on va jaser entre semblables au salon pendant que tu gères les crises des 5 petits (z)imparfaits réunis!

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Chez nous, on était 4 et j'ai eu 3 enfants. Je connais très bien les luttes de fratrie (quel belle expression)...
L'important, c'est de prévenir les injustices. J'en ai entendu des «c'pas juste !»...
L'idée de faire arbitrer les conflits par papa est bonne mais faudrait rester tout près, pour apprendre...