vendredi 30 septembre 2016

Se (dés)organiser... un peu


Êtes-vous organisée? Oui? Non? Moyennement? Ça dépend des jours? Bof?

Une chose est probablement certaine, c’est que vous ne l’êtes pas autant que vous le voudriez. Ça, c’est courant. La preuve : le nombre de dossiers sur l’organisation, la gestion de la maisonnée, l’optimisation du temps et la planification méthodique qu’on retrouve dans les émissions de télé, les magazines et les journaux. Le dernier en liste? Le gros dossier de LaPresse+ : organisation 101.   

D’abord, intéressée, je l’ai parcouru avec empressement. Une injection de bons trucs d’organisation dans ma vie plutôt chaotique avec semaines de garde partagée, salon du livre en région, déplacements divers et autres soucis du quotidien, je ne dis jamais non! Et chaque automne, j’ai des envies (passagères) de grand ménage et d’organisation. 

Donc, j’ai tout lu. Folle de même, j’ai même pris des notes. Puis, j’ai tout jeté. Si au départ, le système « Bullet Journal » me semblait intéressant, mais je m’y suis vite perdue. Les agendas bien remplis des 5 personnes du milieu des affaires? Je ne m’y reconnais guère (mais ils dorment quand et surtout, ils ont des activités plaisantes quand??). Les calendriers des mères de famille, je connais déjà. Les trucs de Patrick Lagagé? On les applique déjà (et on en a longuement parlé dans notre livre Assez, c’est assez!, parce qu’être dans le jus, on connaît aussi… comme tous les parents!). Ce n’est pas que le dossier n’était pas bien étoffé – loin de là —, mais il a fait vibrer une autre fibre que celle de l’organisation extrême en moi. Il a réveillé autre chose. Quelque chose de probablement non prévu : le désir de la spontanéité. 

J’ai pris conscience que je suis tannée de tout enfermer dans des cases de calendrier. J’ai besoin d’air, j’ai besoin de délier le tout, j’ai besoin d’espace, j’ai besoin de laisser venir les choses à moi au lieu de les compresser dans un horaire.  

Bien sûr, il faut un minimum d’organisation. Mais pas à outrance. On est toujours dans le jus, toujours tiraillé, à la couse. Franchement, j’ai le goût, cet automne, d’étirer le temps et de moins essayer de le contrôler. C’est peut-être mes quelques jours de vacances, loin de la maison, tout de suite après la rentrée qui m’ont donné envie de donner du lousse au lieu de resserrer le tout. 

En parcourant le dossier sur l’organisation, j’ai pris aussi conscience de ma chance de ne pas à avoir à organiser toute ma vie au quart de tour, ainsi. De ne pas avoir de « système » qui fonctionne ne me fait pas vraiment peur : en fait, je n’en ai pas vraiment besoin parce que ma vie ne déborde plus autant. On s’en sort très bien avec un simple calendrier. Un oubli, un accroc, un changement ne créent pas de panique. On réagit, on change. Vive la souplesse des horaires plus légers. Et en automne, c’est en plein ce dont j’ai besoin. Pas de me désorganiser, mais d’être capable de dire « oui » à toutes sortes de plaisirs qui contrecarrent les plans établis pour me forcer à être plus flexible. Peut-être que la solution est d’en avoir moins à organiser? Réduire nos mille occupations pour se créer du temps? Alléger pour plus savourer au lieu de passer sa vie à enchaîner des dizaines et des dizaines de trucs à faire… Au fond, c’est juste un choix.

mardi 13 septembre 2016

Le lâcher-prise en poche!

Bonne nouvelle! Vous pourrez désormais trimballer notre guide du lâcher-prise Assez, c'est assez!
dans votre sacoche et le sortir au moment le plus opportun:

- Pendant une crise de bacon de votre Terrible Two (adoptez nos techniques (z)approuvées!)
- Quand votre ménage vous fatigue (prêtez-vous à notre exercice de désensibilisation!)
- Après avoir laissé votre petit dernier à la garderie pour vous prendre un jour de congé (alerte culpabilité!)
- Quand vos amis Facebook font de trop beaux gâteaux maison (bouclier anti-pression inclus!)
- Quand vous vous sentez un peu trop paresseuse (on a 9 autres beaux défauts à cultiver!)
- Quand l'heure des devoirs vire au cauchemar (utilisez nos sauve-la-vie!)
- Pour vous initier à la chasse aux faucons (notre sport préféré: «Faut qu'on fasse de la sauce tomate maison», «Faut qu'on ramasse les feuilles»; «Faut qu'on aille souper chez tes parents», «Faut qu'on inscrive le petit à la natation»...)


Dans l'auto, sur votre table de chevet, dans la salle de bain (votre ultime lieu de refuge: merci à l'inventeur du bouton de serrure!), dans le cellier (car il se déguste bien avec un verre de vin!), gardez-le à proximité et épluchez-le quand le coeur vous en dit (ou quand les nerfs vous lâchent!): effet (z)en assuré!

Allongez la «liste des choses dont je me contre-fous», relevez nos dizaines de défis (y'en a des faciles!), mettez-vous en mode élimination sur les 100 choses sur lesquelles vous pourrez lâcher prise (oui, 100!)!

Pas cher et mini: le parfait cadeau «À moi de moi»! Après le rush de la rentrée, vous le méritez bien!

vendredi 2 septembre 2016

J'peux pas croire que je me suis déjà énervée avec ça!

Avec la rentrée et le sentiment de panique qui s'est emparé des parents depuis quelques semaines, il y a une phrase qui me revient sans cesse en tête: «J'peux pas croire que je me suis déjà énervée avec ça!»

Les horaires, le transport, les fournitures scolaires (je n'ai pas trouvé exactement les cahiers quadrillés demandés... j'peux pas croire que j'ai déjà fait plus d'un magasin pour trouver les "bonnes" fournitures scolaires), les lunchs, les formulaires à remplir, les vêtements à acheter, l'heure du coucher et du lever... ouain, pis? C'est la première année scolaire où rien de tout cela n'est compliqué. Où tout roule tout seul. Même si aucune étude scientifique ne l'a encore révélé, c'est en secondaire 2 que la rentrée devient une banalité. Une petite semaine un peu plus excitante que les autres, tout au plus.

Oui, il faut recouvrir les 18 manuels mais c'est toujours bien moins long que d'étiqueter 195 crayons de bois, stylos et feutres! Oui, il y a les devoirs et les présentations orales, mais c'est du déjà vu (ils en ont plein derrière la cravate!). Oui, ils ne veulent pas déjeuner le matin... mais ce n'est pas long qu'ils meurent de faim et vident la moitié de leur boite à lunch entre deux cours devant leur casier. Et, bien franchement, c'est désormais leur problème (j'peux pas croire qu'on s'est déjà chicané le matin parce qu'ils ne voulaient rien avaler à part une barre tendre!), leur appétit, leur éventuel mal de tête.

Ils oublient leur linge d'édu? Leur problème (j'peux pas croire que je suis déjà allée leur porter leur linge d'édu oublié en rush à l'école!). Ils n'ont pas apporté de parapluie ou imper et il pleut? Leur problème! C'est fou mais quand on ne s'en mêle plus, c'est là qu'on se rend compte qu'ils regardent la météo du jour chaque matin, s'assurent d'avoir assez de bouffe dans leur boîte à lunch ou de la monnaie pour la cafétéria, vérifient 2 fois si la carte Opus est dans la pochette du sac, bref, ils s'autogèrent... ENFIN!

Il fallait juste se rendre là, en secondaire 2!

Combien d'années vous reste-t-il?