vendredi 27 février 2015

Relâche scolaire: mini-guide de survie pour parents avertis

Yééééééé! C'est la semaine de relâche! Mais pour en profiter pleinement (et se reposer! C'est ça le but après tout!), il faut savoir déjouer les grandes questions existentielles que vous risquez d'entendre plus d'une fois au cours des prochains jours. Mini-guide de survie pour parents avertis.

Question existentielle no1: «Qu’est-ce qu’on fait?» 

À prime abord, on ne fait rien. On n'a rien prévu. On va le décider ensemble. On n’a pas à être des G.O. alors que c'est la relâche (le mot le dit: relâche!!!)

Pendant une semaine, on va se poser une question qu’on ne se pose plus de nos jours: «Qu’est-ce qu’on ferait bien aujourd’hui?». (c’est-tu assez rare les journées où on ne sait pas ce qu’on va faire?)
C’est le temps de vivre dans la spontanéité, l’improvisation, le désordre même! Et on oublie les règles et les listes. C’est le temps de vivre nos journées sans horaire ou, mieux, complètement «à l’envers » : on déjeune pour souper, par exemple. On désorganise nos journées habituelles. Ça donne le ton : la relâche, c’est justement pour faire les choses autrement.

Des idées pour «rien faire» ensemble:
- On s’installe pour lire tous ensemble sous la même couverture
- On se fait un festival de films des années 80 (pas besoin d’être une excellente comédie, juste à voir le linge et les cheveux des acteurs, nos enfants rient tout le long!)
- On se fait un tournoi de jeux de société
- On organise un karaoké avec les vidéos sur Youtube
- On essaie de construire des chaises en neige pour y prendre un chocolat chaud…
 
Question existentielle no2: «Qu’est-ce qu’on fait après?»

Les enfants ont de la misère à vivre le moment présent! (ils ne retiennent pas du voisin!) Notre réponse préférée : « on verra! » Ça reste flou et ça donne tout plein de possibilités!

D’abord, on peut étirer tellement ce qu’on est en train de faire qu’on n’aura pas besoin de faire quelque chose d’autre après.

Si on est en manque d’idées, on peut toujours sortir un jeu reçu à Noël et dont on n’a pas encore eu le temps de lire les règlements. Ou un ensemble de bricolage même pas déballé.

Question existentielle no3: «Qu’est-ce qu’on mange?»

On est content de prendre un break des lunchs mais en même temps, il faut faire les soupers ET les dîners! (c’est pas tellement ça qu’on appelle un break!) Sauf qu’il y a moyen de se nourrir pendant une semaine sans cuisiner! Oui, oui! Surtout si on adopte la très tendance méthode DIY : faites-le vous-mêmes.

Donc : c’est le temps des raclettes et des fondues et on sort tous les ingrédients sur le comptoir et on propose un « bar à » : grilled cheese, salades, sandwichs, gaufres, céréales, jus. Si les enfants ont envie de se faire un grilled cheese banane, salsa et fromage orange, c’est leur choix! C’est pas nous

BONUS (question piège!): «Est-ce que je peux inviter des amis à la maison?»

La sous-question à poser c'est combien? Parce qu’on ne veut pas se retrouver à être le camp de jour non-officiel du quartier non plus. Mais plus ils sont nombreux, plus ils s’auto-divertissent. Donc, si on invite des amis à la maison, on n’en invinte pas un seul à la fois parce qu’ils vont être deux à vous demander « Qu’est-ce qu’on fait? ». Le chiffre magique, c’est TROIS. Pas deux, parce qu’en étant trois, il y a un trop grand risque de rejet et là, vous allez devoir gérer un trop grand lot de chicanes. Si on invite des amis à la maison, c’est parce qu’on veut avancer la lecture de notre roman, pas faire de la médiation toute la journée! 

Le top 5 des choses qu’on ne fera pas durant la relâche :

1.    S’en mettre trop sur les épaules
2.    Un horaire
3.    Des choses dont on n’a pas envie
4.    Du ménage
5.    Visiter un endroit trop bondé (on a le droit de ne pas avoir envie de bain de foule)


5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je trouve ça bizarre que vous assumiez que tous les parents prennent congé à la relâche. Je ne dois quand même pas être la seule à travailler et à envoyer mes enfants au camp de jour? Au moins, il y aura le congé de devoirs, mais pour le reste on ne relâchera pas tant que ça...

Anonyme a dit…

"Le chiffre idéal pour les amis c'est trois pas deux car à trois y'a du rejet et vous devrez gérer les chicanes". Vous êtes vous relues? Belle semaine à manger des grilled cheese et à ne rien faire....si on profitait du temps avec nos enfants pour jouer dehors ou faire des visites? Ils ne resteront pas à cet âge éternellement, vaut mieux en profiter. (Bon je sais, je suis anonyme et pas d'accord avec vous alors je devrai subir votre réponse sarcastique)

Anonyme a dit…

Oufff! Les deux dernières anonymes ont grandement besoin de la relache!

Nancy a dit…

@Anonyme: On peut jouer dehors et faire des visites tous les weekends. En fait, c'est parce qu'on fait tellement de choses tout le temps qu'on propose de prendre ça mollo à la relâche. Mais si vous voulez en profiter pour faire 1001 choses et prendre ça mollo le weekend prochain, pourquoi pas? L'idée c'est de s'accorder le droit -un moment donné- de prendre ça mollo. Juste être au lieu de faire. On change de verbe et ça fait du bien, croyez-nous!

Nancy a dit…

@Anonyme: J'ai pris 2 journées de congé pendant la relâche. Deux journées que je prendrai en moins dans le temps des Fêtes en décembre prochain, C'est un choix et ça se planifie. La relâche revient tous les ans. À ce temps-ci de l'année, je m'accorde le droit de me reposer, ce que je sais que je ne ferai si je prends ces 2 jours de congé pendant les Fêtes. Même si on travaille, on va se faire un souper fondue, on ira jouer dehors le soir avec nos lampes frontales et faire un feu comme si c'était l'été. Jamais qu'on n'a le temps de faire ça la semaine! Ce n'est pas grand chose mais ça brise la routine et ça crée des souvenirs même si on travaille.