vendredi 31 janvier 2014

Laisser l'enfant décider...

Dans LaPresse+ de lundi dernier, il y avait un fort intéressant (surprenant, surtout!) dossier qui nous faisait découvrir deux nouvelles approches en éducation,  l'approche RIE de son gourou initiatrice Martha Gerber et une autre calquée sur la première, celle d'une pédiatre hongroise Emmi Pickler. Les deux approches sont centrées sur le respect (quasi total!) du respect du rythme de l'enfant...   Plusieurs CPE québécois exploreraient cette nouvelle philosophie avec les enfants. En fait, c'est tout le contraire des hyperparents qui veulent tout contrôler de la vie des enfants.

Ce que ça veut dire dans la vraie vie? Par exemple, les enfants ne sont jamais forcés  à être dans une position qu’ils ne sont pas capable d’atteindre naturellement.... donc pas de transat, de soucoupes pour tenir les poupons artificiellement debout ou de sièges pour les tenir assis! Les poupons s’amusent sur le dos tout simplement. Dans un des CPE, les poupées ne sont pas empilées dans des bacs, mais bien couchées dans des petits lits individuels. Et la directrice du CPE explique qu'«une poupée, c’est un corps! On ne met pas ça dans un bac. Il faut encourager ce souci de bien traiter les autres, comme il faut bien traiter les amis» Aussi, dans ces centres de la petite enfance, pas d’horaire rigide et structuré. Les enfants peuvent aller jouer dehors n’importe quand! C'est eux qui décident. Ils n'ont qu'à s'habiller et sortir sur le balcon...  Il n'y a pas de chaises hautes ni de matelas de sol (non, on les appelle des «lits de vie»!). Et parait-il que tout le monde est plus calme et moins stressés (éducatrices comme enfants!). C'est une philosophie qui met de l'avant l'activité autonome et le respect du rythme de l'enfant. 

Personnellement, je n'y crois pas vraiment.  Franchement! Aucune structure? Aucune activité dirigée? Je comprends que les enfants ont besoin de liberté et qu'ils auront toute leur vie et l'école dès cinq ans pour être «structuré», mais quand même. Trop de liberté, je doute que ce soit si profitable. J'ai l'impression que les enfants ont besoin de cadres et de limites, d'interdictions («Tu ne peux pas sortir quand tu veux!») et de moments d'attente («On va jouer dehors après la collation!»). Et c'est bien beau dans les faits, mais est-ce qu'à la maison, on pourrait survivre avec cette approche? Tu veux jouer dehors? Go, vas-y! Tu veux faire de la peinture? Go, je te sors le matériel pour en faire? Tu veux jouer aux poupées? Go, pas de problème! Tu t'endors maintenant? Go, dors! C'est mettre les besoins de l'enfant en avant-plan. C'est bien, mais est-ce trop? La même chose avec les hyperparents qui veut tout tout tout contrôlés...  Finalement, c'est peut-être les extrêmes que je n'aime pas.

Et vous qu'en pensez-vous?

mercredi 29 janvier 2014

Maladresses de cartes de voeux

Samedi, Momo se prépare à se rendre à une fête d'amie. Simple, non?

NON.

Dans l'ordre:

1. aller acheter le cadeau (hésiter, prendre un truc cute dans ses mains, en trouver un autre plus cute, aller le reporter, hésiter, retourner chercher le premier, trouver que c'est pas assez, trouver autre chose, puis un autre petit plus, puis trouver que c'est trop rendu à la caisse, trouver que c'est assez le niaisage et lui payer la différence)

2. choisir une carte (drôle mais pas niaiseuse, avec un chat car elle aime les chats, mais un chat mignon, pas un gros chat laid)

3. revenir à la maison et emballer le cadeau (emballer chaque tite-gogosse séparément avec un papier de soie de couleur différente, puis coller des petits brillants sur chacun des ti-paquets)

4. choisir les vêtements (ça c'est trop brillant, c'est pas une fête de filles à paillettes; ça c'est trop mou, c'est pas une fête de filles en mou, trouver une paire de chaussettes pas trouées, défaire toutes les paires pour vérifier)

5. séance de fer plat (mais les cheveux pas trop plats, juste assez, un peu frisés dans le bas, en twists)

6. rédaction sentie de la carte de voeux (rien à déclarer, je pense que le calvaire est presque fini quand je vois ceci...

« Je suis contente que tu ne sois pas une bitch. »

Hein?!?
(non mais j'ai-tu ben fait de la relire «pour les fautes» !)

- Ben quoi, elle est fine!

(...)

7. détour par la pharmacie avant de la déposer à la fête pour racheter la même carte

8. rédaction d'un message plus «positif» sous supervision

9. dépôt de la party-girl-pas-de-tuque-pour-pas-désaplatir-ses-cheveux

À 10 ans, ils sont autonomes pour plein de trucs SAUF pour écrire des messages dans des cartes de voeux.

Autre preuve: à Noël, TriplePapa a dû se contenter d'un «Tu es un bon complément à notre famille» dans sa carte de voeux.

Il l'a assez mal pris jusqu'à ce que Momo me remette la mienne avec un identique «Tu es un bon complément à notre famille». Au moins, on était «également complémentaires»...

Pour vous faire sourire, en voici d'autres du même genre trouvés sur le web:



Source: passiveaggressivenotes.com




Source:  imgur.com

lundi 27 janvier 2014

Parfois quand on écoute la Voix...



Comme beaucoup d'autres familles, on écoute la Voix. On discute fort. On argumente et on commente les prestations, les commentaires des coachs, les concurrents... et les familles qui les accompagnent (ou le chien!!!). 

J'ai rajouté les familles parce que, moi, c'est ce que je remarque le plus. Je trouve que c'est très révélateur. On en apprend des trucs juste en observant la mère, le père ou encore les enfants. Habituellement, ça se passe relativement bien. Ceux-ci sont nerveux, ça se comprend. J'haïrais être filmée en train de regarder une performance de mes enfants. Mais parfois, quand on éoute La Voix, il y a des parents qui me rendent extrêmement mal à l'aise. Ils sont faciles à repérer. Ce sont ceux qui louangent puissance 1000 leur enfant (prodige?), avancent des trucs comme «C'est ce soir ou jamais!» (Bonjour la pression!) ou «C'est LA meilleure et la plus belle, tous les juges vont être charmés» (ish! Rien de moins!), avouent qu'eux-aussi chantaient avant  mais qu'ils ont dû  abandonner mais que c'est pas grave, parce que là, ils vivent leur rêve à travers leur enfant...

Outch! C'est le dernier bout qui fait mal (quoique les autres aussi!). Surtout si l'enfant chéri finit sa chanson sans qu'aucun coach ne se soit retourné et que le parent est complètement dévasté, en gros sanglots, le maquillage défait (parce que souvent ce sont les mères!), déçu puissance 1000, démoli et ne pouvant répéter que des «Voyons donc...» ne comprenant visiblement pas pourquoi les coachs n'ont pas entendu l'immense talent de leur progéniture...  Chaque fois, je m'imagine le pauvre enfant déjà perturbé de ne pas avoir séduit les coachs (ne comprenant pas ce qui arrive parce qu'il s'est toujours fait dire par ses parents qu'ilétait le meilleur!!) qui prend le chemin vers la loge en sachant très bien que son parent est aussi (sinon plus!) effondré que lui!!! Que ça doit être pénible... Des fois, l'enfant le prend presque mieux que ses parents... Mais des fois, on sait bien qu'une fois les caméras éteintes, le parent va démolir la décision des juges, dire à son enfant qu'ils n'ont juste pas compris son talent, que ce n'était juste pas la bonne fois, etc. Repartir le gros bateau de l'illusion....

Ils me rendent mal à l'aise, ces parents qui croient trop forts en leur enfant, qui vont jusqu'à leur faire porter leur rêve sans jamais et qui leur font croire que leur talent est exceptionnellement rare. Un enfant,ça croit tout. Si on lui dit qu'il est nul, il va le croire. Si on lui dit qu'il est le top du top, il le croit aussi. Un peu de nuance ne fait pas de tort. Parce que c'est la job des parents de préparer ses enfants aux échecs. De les préparer à perdre. Parce que la Voix, c'est un jeu. Une chance. Ça se peut que les coachs ratent un talent formidable. C'est une grosse partie de hasard (vu à la télé par des millions de personnes!!). Les parents doivent encourager sans exagérer, rappeler à leurs enfants de s'amuser, rêver avec eux (pas à leur place!!) et les ramener sur terre quand il le faut. Parce que même avec un certain talent, aussi exceptionnel pensent-ils qu'il soit, eh bien, il y en a d'autres enfants avec du talent autour. Plein. Et que dans la vie, il y a la talent, mais surtout le travail. Personne n'a jamais réussi qu'avec son seul talent. Qui a déjà dit qu'il fallait 10% de talent et 90% d'efforts et de travail? Il faudrait même rajouter 1% de chance, mais on l'enlève de quel côté selon vous? Au % de talent ou % d'efforts? (J'ai tendance à dire au talent...)

Je ne dis pas que c'est facile à faire, mais c'est plus aidant, je crois, pour les enfants. Et on les voit aussi ces parents vraiment encourageants, sans être "trop", qui sont heureux et fiers de leur enfant, mais qui prennent La Voix comme un formidable jeu, un «Qui sait si...» ou un «Peut-être...». Et on voit leur enfant qui s'amuse vraiment et chante de façon beaucoup moins stressé (et souvent mieux !). On ne le sent pas le malaise dans ces cas-là. On voit le plaisir. L'envie de gagner, bien sûr. Un rêve, oui, mais pas L'ultime chance de le réaliser. Et chaque fois, je les trouve beaux ces parents et ces enfants. Vraiment. Je me dis que c'est comme ça qu'on devrait agir devant les victoires ou les défaites, les défis et les rêves...la vie, quoi!

vendredi 24 janvier 2014

Le bonheur est au musée

On a eu la chance de visiter des dizaines de musées en 2013. Les astres étaient bien alignés et on est allé en famille à Paris, Barcelone et New York dans la même année (et on a toppé la marge de crédit, ça oui! Mais bon, on a juste une vie à vivre!)

Le Louvre, le Musée de l'Orangerie, le MoMa, le musée Picasso, le musée Miró, les casas de Gaudi, le Château de Versailles... on a la tête encore pleine de couleurs, de dorures, de sculptures et de textures. Dans notre top 5 personnel de chaque ville visitée, on a tous inscrit l'un ou l'autre de ces musées (et d'autres lieux, anecdotes et repas mémorables aussi, mais ça c'est un autre sujet!).

Dans le tourbillon des grandes villes, les musées sont des refuges où le silence et le calme nous mettent obligatoirement en mode «Pause» (et, détail non négligeable en été, il y a l'air climatisé!).

Trop souvent, on sous-estime l'intérêt des enfants pour l'art ou l'histoire. On pense qu'ils vont trouver ça plate alors que ce sont des éponges insatiables qui veulent tout voir, tout lire, tout connaître.

Au MoMa à New York

Avant de quitter le musée Miró (notre coup de coeur à tous les 5 tellement l'audioguide était passionnant et les installations impressionnantes), Momo nous a imploré de recommencer le parcours afin de retourner voir sa toile préférée («je ne la verrai plus jamais de ma vie, je veux la prendre en photo dans ma tête»).

Lili, qui avait fait un exposé oral sur Picasso à l'école, nous a guidé à travers ses périodes rose, bleu et cubiste et a été énue par les vraies Demoiselles d'Avignon («J'ai jamais pensé que c'était si grand! Woooow!»).

Et même la fameuse toile blanche du MoMa à New York les a subjugés pendant quelques minutes:

- Ça doit représenter le vide...
- Non, moi je vois une grosse tempête de neige, avec du vent
- Ah oui? T'es bon!
- Ça doit pas être ben long à faire...
- Ça serait plus beau sur un mur de couleur
(c'est ce qu'ils se disaient pendant qu'on prenait la photo ci-contre...)

Qu'ils s'y attardent pour vrai nous a convaincu de continuer à les emmener de musée en musée. Car il suffit de s'ouvrir l'esprit pour se l'aérer. Et ça nous fait à tous le plus grand bien.


mercredi 22 janvier 2014

Le temps que je perds...ou celui que je gagne?

Des fois, je compte trop. Ou plutôt, j'évalue ma vie en chiffres. Pourtant, je suis loin d'être une fille très «mathématiques».

Des fois, je compte le temps que je perds avec mes enfants. Parce que je ne les ai qu'une semaine sur deux, les calculs possibles sont (trop) nombreux. Je me mets à faire des équivalences. Une semaine sur deux, c'est 26 semaines dans une année. Je suis avec eux six mois sur douze. Je "manque" donc la moitié de leur vie. La moitié de tous les bisous de «Bonne nuit!». Et c'est là que je me mets à angoisser, toute seule, surtout les soirs où leur chambre est vide à côté de la mienne. Puis, parfois, en moment de déprime passagère (l'approche du terrible mois de février n'aidant en rien!), je me mets à penser à tout le temps qu'on perd pour différents trucs plutôt banals: les courses, les obstinations à l'heure des devoirs, les lunchs, etc. Et les mini chicanes qui virent en gros drames parce qu'on n'a pas pris le temps de s'écouter, parce qu'on s'est mal compris, etc.

Des fois, je trouve que je perds du temps. Et ça me fait capoter... C'est juste plus fort que moi. Qui a vraiment du temps en banque? Qui a trop de temps dans sa vie?

Puis, je me ressaisis (une chance!). Faut que j'arrête de focusser sur le «temps», cette denrée aussi rare que difficile à gérer. Il faut surtout que j'arrête de vouloir le compter. La vie ne se calcule pas en minutes. Je ne rate pas la moitié de la vie de mes enfants. C'est pas vrai. Je suis là quand même, juste différemment. On a Facetime, les SMS et le bon vieux téléphone pour être là, autrement.  Je dois réapprendre à perdre mon temps pour des trucs qui sont importants pour moi. Pas pour tout le monde. Pour moi.

Cependant, ce n'est pas facile. On est programmé à vouloir optimiser tout ce qu'on fait (et surtout notre temps!), tellement qu'on accumule plein de trucs à faire simultanément pour ne pas avoir l'impression de rater quoique ce soit. Jusqu'à récemment, je mettais le pied par terre dès que j'ouvrais les yeux et je plongeais tête première dans le boulot, le roulement de la maisonnée, etc. J'ai décidé de slaker un peu. J'essaie de prendre un peu plus mon temps. Souvent, c'est presque me faire violence parce que j'ai toujours pas très loin l'espèce de crainte de perdre mon temps... Et si je ratais quelque chose? Et si je pouvais en faire plus? Mais en faire plus, est-ce que c'est faire mieux? Profiter plus? Je ne suis pas certaine. Finalement pour calmer mes angoisses de maman une semaine sur deux, je vais penser à me poser la question: si je les voyais tous les jours, est-ce que je ferais mieux? Est-ce que ce serait du meilleur temps? Pas nécessairement. Ça devrait suffire à modérer mes angoisses nocturnes... du moins, je l'espère...

(Billet écrit à 4h04 du matin. Eh oui... ! Demain, promis, j'essaie de me lever plus tard!)


lundi 20 janvier 2014

J'avoue tout

Combien de fois par jour avouez-vous? Si vous n'avez pas de pré-ado ou d'ado à la maison, vous vous demandez sans doute de quoi je parle. Mais si une bibitte à hormones est échouée quelque part sous votre toit, vous devez sûrement, comme moi, avouer plusieurs fois par jour.

Certaines fois, ça fait du sens:

«Maman, avoue que mes cheveux sont laids aujourd'hui!»

Mais d'autres fois, pas du tout:

«J'aime tellement pas ça les choux de Bruxelles, maman avoue!»

«Avoue qu'il faut beau aujourd'hui!»

Chaque fois que mes enfants m'interpelle, c'est pour que j'avoue quelque chose. Des fois, je ne sais même pas quoi! Ils me disent juste «Avouuuue». Mais quoi? «Ben, j'avoue que je ne le sais pas!» (arrg, encore!)

Alors aujourd'hui j'avoue UNE FOIS POUR TOUTE que je n'en peux plus d'avouer.

(et j'avoue que ça fait du bien!)

vendredi 17 janvier 2014

Les bébés ont-ils leur place dans les restos?

Quand j'ai vu la nouvelle où un chef s'interroge, par un tweet, si les enfants devraient être admis dans les grands restaurants, je ne sais pas quoi en penser.

D'un côté, je ne me suis jamais privée d'aller au restaurant avec mes enfants, même quand ils étaient bébés. Bon d'accord, je n'allais pas dans de grands restaurants, mais je ne me limitais pas non plus qu'au McDo, au Saint-Hubert ou au Pacini. MAIS, chaque fois si bébé pleurait, je me faisais un devoir de sortir et d'aller le calmer plus loin. Pour moi, c'était une évidence. Quand même, ni moi ni les autres n'avaient à endurer ça en mangeant. Même si je suis maman, les bébés qui hurlent, ça finit par me taper sur les nerfs aussi.

De l'autre, je ne comprends pas le désir de vouloir à tout prix avoir la même vie qu'avant une fois qu'on devient parent. Il y a comme une part des choses qu'on doit changer, modifier et réévaluer. Aller au resto, oui. Sans problème. Peut-être un différent resto (qui sait, si vous allez en trouver en découvrir des nouveaux!). Ou faire garder son bébé pour s'offrir une soirée "comme dans le temps". Parce qu'on s'entend, aller au resto, dans un grand resto, avec un bébé, c'est pas si l'fun que ça non plus. On n'a jamais le temps de manger. On ne peut pas vraiment prendre son temps. On est toujours sur le qui-vive de «peut-être-il-va-se-réveiller/avoir faim/pleuré/envie d'être dans nos bras/avoir besoin de se faire changer». Bref, tant qu'à aller dans un «grand restaurant», j'aimerais mieux payer une gardienne et ne pas passer potentiellement la soirée avec mon bébé sur les genoux en essayant d'attraper mon verre de vin.

Bref, je ne sais pas trop quoi en penser.

Et ça, c'est sans compter les parents qui se croient tout permis et qui n'interviennent pas avec leurs enfants au restaurant parce que «ben quoi, c't'un enfant! Il a besoin de bouger/crier/faire du tapage». Des fois, c'est les parents qui n'ont pas leur place dans un resto parce qu'ils ne font pas leur job de parents. C'est pas parce qu'ils payent qu'ils ont tous les droits non plus.

Mais, je comprends aussi les parents tannés d'être emmurés chez eux et qui décident de se payer un resto en famille pour décompresser. Je comprends aussi que pour habituer les enfants à manger au restaurant et savoir bien se tenir (ou minimalement se tenir!), il faut les y amener. Leur apprendre certaines règles. Donc des essais-erreurs aussi. Et peut-être déranger un peu les autres autour (et essayer de s'en foutre... ou de lâcher prise sur leurs regards et leurs soupirs!).

Les grands restos, ça viendra. Plus tard. Pas à 8 mois. Pour le bien-être des autres, c'est vrai. Mais aussi pour soi-même. Pour pouvoir vraiment en profiter de son souper tranquille.

mercredi 15 janvier 2014

Cet hiver, j'veux rien faire!

Il faisait moins 38 avec le facteur vent et j'avais une liste de courses longue de même.

Aie! J'reste dans la maison pis j'fais rien!

Qu'est-ce qui me pressait tant que ça à sortir?

Aller faire le plein de collations pour le chien (bof, on peut bien le faire rentrer dans la maison en shackant un sac presque vide et en lui promettant sa gâterie pour demain, il a une mémoire de 10 minutes anyway).

Aller chercher les nouvelles lunettes de Momo enfin livrées chez l'opticien? (ils peuvent bien les garder encore 2 jours et elle peut bien porter ses vieilles lunettes, ça ne la rendra pas aveugle).

Aller acheter de quoi se faire un bon souper à l'épicerie? (aie! On se dégèle du boeuf et du poulet à fondue et on se fait des soupes thai avec un reste de pain, de pâtés et de fromages. Ça ne fitte pas pantoute ensemble mais ça bouche un coin!)

Bon, ce sont toutes des choses que je devrai faire un jour ou l'autre. Mais qu'en est-il de toutes celles qu'on peut définitivement rayer de la liste ou organiser différemment comme:

- inscrire Lolo au cours de natation (en hiver, c'est l'enfer alors non, c'est fini!)
- emmener Momo chaque semaine à son cours d'équitation à une heure de route de la maison (on reprendra ça au printemps!)
- faire 7 soupers par semaine (cet hiver, y'en a au moins un par semaine dont je ne me soucierai pas, je passe le relais et je vais m'arranger pour que ça dure après l'hiver parce qu'on compte un peu trop sur moi pour ça ici-bas...)
- faire 2 billets de blogue par semaine (des fois, y'en n'aura pas, des fois y'en aura, je vais y aller au feeling)
- travailler la fin de semaine sur le nouveau livre des (Z)imparfaites (je vais me prendre des journées de congé au travail pour le faire ''sur les heures normales de bureau'')
- stresser avec les leçons et les tables de multiplication des enfants (on va faire notre gros possible, sans plus)

Cet hiver, j'élimine, je coupe. J'en ai assez de courir le weekend en plus de courir la semaine. J'ai envie de m'ennuyer, d'avoir le temps de me demander «Mais qu'est-ce qu'on pourrait bien faire aujourd'hui?»

Je ne veux rien planifier pour au moins une journée sur deux les weekends. Parce qu'il faut bien les faire ces courses à un moment donné... mais je vais m'organiser pour les faire en concentré et me laisser du temps pour me concentrer sur les vraies affaires. Au moins pour cet hiver.

Doudous, chocolats chauds, livres et jeux de société, nous voilà!

lundi 13 janvier 2014

Attention! Je vous imite!

Bon, pas vraiment.

Je devrais peut-être dire «Je m'inspire» de vous, ce serait mieux.

Et ce n'est pas parce que j'envie vos vies; je ne suis pas du tout jalouse. Ce que vous avez et que je n'ai pas, vous ne l'avez pas gagné sans sueurs, sans travail, sans effort. Non, je n'envie pas vos vies sans rien changer dans la mienne. En 2014, je le dis haut et fort, je vais améliorer la mienne en m'inspirant de ce que je vois. Je vais lâcher prise de plus en plus (J'ai moi-aussi une liste longue de même de trucs qui m'énervent et sur lesquels je veux lâcher prise!) et pour ça, je n'attendrai pas qu'il me tombe dessus, je vais travailler pour qu'il débarque dans ma vie.

Donc, je vais regarder comment ça se passe pour vous. Je vais éplucher Pinterest à la recherche de trucs imparfaits pour arrêter de m'en faire.

Cette année, vrai de vrai, j'essaie. Quitte à faire des erreurs. Quitte à revenir en arrière. Quitte à modifier le conseil pour qu'il fitte dans ma vie à moi.

Par quoi j'ai commencé?

Une amie m'a rappelé comment elle trouvait «mer-veil-leux» de commander ses repas à un petit traiteur sympathique. Bingo! J'ai passé ma première commande!

Une autre amie sur Facebook a commencé un défi sur Facebook pour s'entraîner sans pression (elle s'est fixé un objectif  - un nombre de jours pour l'année entière - d'entraînement). J'ai trouvé l'idée moins pointue que «Je veux m'entraîner 4 fois par semaine». Ça, ça me fait capoter. Je me sens obligée et j'haïs ça. Disons que mon défi serait de m'entraîner au moins 100 fois durant l'année, je peux me donner un break sans problème durant deux semaines sans me sentir coupable et sans me traiter de lâche. Là, je suis en réflexion entre 100 ou 150 fois. (bon, j'avoue que c'est aussi pour repousser un peu le retour au gym...).

Un autre truc que j'ai copié sans gêne: pour chasser le blues de l'hiver et des jours trop froids, je prends un looooooong bain chaud en plein milieu de journée (je sais, je sais, c'est un bonheur d'une travailleuse autonome....qui se couchera plus tard le soir, voilà tout!).

Bref, j'ouvre les yeux et je vous regarde. Je vous lis, je vous suis et je vous copie... en partie! Je prends bien ce que je veux. C'est égoïste comme ça! Et ça ne me dérange pas tant que j'arrive de plus en plus à lâcher prise dans ma vie.

Et question d'être plus rapide, dites-moi donc ce que je pourrais copier chez vous pour lâcher prise et avoir une vie moins stressée...  


vendredi 10 janvier 2014

Comment choisir sa BFF à 10 ans... ou à tout âge!

En mode résolutions elle aussi, Momo s'est lancée dans une classification complexe de ses amies, question d'identifier celles qui ''en valent la peine en 2014'' (je la cite).

Et ma foi, c'est pas bête son affaire! Combien d'entre nous sommes entourées de gens qui nous sucent notre énergie, qui nous font nous sentir plus mal que bien, bref, qui n'en valent pas la peine tant que ça.

En 2014, il est peut-être temps de faire le ménage dans ces amitiés qui persistent on-ne-sait-plus-trop-pourquoi.


J'ai particulièrement allumé sur les critères suivants, qui me semblent autant essentiels à 10 ans qu'à 20, 30, 40 ans (plus que ça, faudrait avoir réussi à flusher le moins qui nous énaaarve):

- Est-elle gentille en donnant des commentaires appropriés?

- Est-elle toujours prête à aider quelqu'un?

- A-t-elle de l'allure (ses parents, elle-même, ses travaux)?
(Mine de rien, on oublie parfois qu'avoir de l'allure est un critère primordial!)

- Est-elle un peu fofolle en ne disant pas tout ce qu'on fait?
(bon, j'ai allumé sur celui-ci pour une autre raison...!!!)

- Est-elle trop sérieuse?

- Est-ce que c'est cool de passer du temps avec elle?

- Veut-elle que je fasse les choses à sa place?

- Me traite-t-elle comme un bouche-trou?

- Je ne tomberai pas sous son influence?

Avouez qu'on ne se pose pas ces questions assez souvent! Il faut parfois revenir à l'essentiel!

jeudi 9 janvier 2014

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 55)

Lundi matin, post-vacances de Noël, tu penses que tes DEUX enfants sont en pédago jusqu'au moment où tu vois un statut Facebook d'une amie, mère d'un garçon qui va à l'école de ta fille, qui dit "Mes enfants sont déçus d'avoir de l'école aujourd'hui finalement" (il faut dire que la météo nous avait gâté avec pluie verglaçante et déluge de pluie hivernale!).

1) D'abord, tu penses avoir mal lu.
2) Tu te dis "Ohh! Elle n'était pas au courant de la pédago!"
3) Le doute s'insinue en toi et tu réfléchis un moment...
4) Tu prends une gorgée de café pour être sûre d'être bien réveillée.
5) Tu regardes l'heure. Il est 8h55.
6) Tu fais un calcul rapide. MissLulus commence ses cours à 9h.
7) MissLulus est dans son lit et dort.
8) Tu te lèves et pars à la recherche du calendrier scolaire de son école.
9) Tu réalises que MissLulus n'était pas en pédago.
10) Tu demandes à JeuneHomme d'aller réveiller sa soeur.
11) Tu te trouves bien drôle.
12) Tu appelles à l'école pour quand même vérifier si elle est bel et bien ouverte.
13) Ça répond. C'est ouvert. Tu dis que visiblement ta fille va être en retard car elle est encore dans son lit.
14) Tu ris encore un peu de ta gaffe.
15) Tu arrêtes de rire en jetant un coup d'oeil dehors et en voyant le lac infini qu'est devenue ta rue.
13) MissLulus, les deux yeux dans le même trou et de mauvaise humeur, engloutit deux Pop Tart et s'habille.
14) Tu réalises que le sac d'école est chez son père.
15) Tu t'aventures sur la glace dehors pour patiner jusqu'à l'auto. Puis direction sac d'école, puis école.
16) Tu te dis que tu aurais peut-être dû dire qu'elle était malade.
17) Tu arrives à l'école, tu déposes MissLulus et tu reviens te faire un gros café. Tu rigoles un peu en te disant que tu commences vraiment de façon imparfaite la deuxième partie de l'année.
18) Tu réalises que tu dois aller la chercher pour dîner. Car elle n'a pas de lunch. Tu ris déjà un peu moins.
19) Tu refais un aller-retour dans la pluie pour aller chercher MissLulus pour dîner.
20) Tu te fais un dernier café Baileys avant décembre prochain...

lundi 6 janvier 2014

Le pire lundi matin de l'année... ou nos trucs pour un retour au travail (z)en!

Le premier lundi de janvier est le retour au boulot le plus difficile de l'année. Il fait frette. Il fait noir (et on n'a pas reçu la lampe de luminothérapie qu'on avait mis sur notre liste de cadeaux de Noël parce que personne n'a pris ça au sérieux). Le monde s'est donné le mot pour aller se pogner dans le trafic tout en même temps. On s'est couché à des heures pas possibles pendant 2 semaines et là, il faudrait reprendre le beat sans bougonner... wow, minute!

Voici nos trucs (z)imparfaits pour y arriver:

Un espace de travail qui nous rend de bonne humeur

On court avant de partir au bureau et on est à boutte avant même d’avoir franchi la porte. Il faut pouvoir changer d’humeur en arrivant au bureau. On affiche des photos qui nous font rêver (on n’est pas obligé de regarder la face de ses enfants toute la journée, ça nous changera pas les idées après une nuit blanche à bercer bébé!). Et on s'organise pour me mettre un sourire dans la face en rentrant au bureau (quitte à le perdre plus tard mais pour ça, voir les trucs qui suivent!).

Une plante bouc émissaire

En 2014, on ne rentrera plus à la maison à boutte avec les soucis du bureau plein la tête. On se dote d'une plante bouc-émissaire sur qui on déverse ses frustrations quotidiennes pour ne pas les ramener à la maison le soir. Une plante avec des feuilles molles mais résistantes (et pas piquantes), qu'on peut snaper solide au besoin. Appelons-la Marcel (ou Huguette).

Piger ses tâches

On a une looooongue liste de choses à faire sans ordre précis? On les inscrit sur des bouts de papier et on les pige au fur et à mesure. C’est plus ludique que la longue liste de choses à faire qui nous décourage pour la journée. On a l'impression de gagner un tirage! (genre ;-)

S’offrir des douceurs

LE meilleur café près du bureau (pour les matins difficiles!), LA meilleure poutine (pour les journées où tout va mal!) et LA meilleure soupe thaï (pour les journées archifroides!). Ça aide vraiment... Et on remet le lunch plate au lendemain (ça se congèle un lunch!)

Des écouteurs

On se fait des playlists pour s’énergiser, pour se mettre de bonne humeur et on écoute de la musique en travaillant. C’est vivifiant ou apaisant, selon le besoin. Et, comme par magie, on n'entend plus les commentaires plates ni le mémèrage des collègues.

On lâche prise (ben oui, encore!)


On ne sauve pas le monde tous les jours (on n'est pas tous ambulancier ou urgentologue!) alors on arrête de s’en faire si la journée se passe un peu tout croche. Il y en aura d’autres pour se reprendre... et un verre de vin pour effacer tout ça le soir. On se prend au sérieux, mais pas trop... Ainsi, on s’évite une dose de stress inutile.

Bon retour au boulot! (et envoyez-nous la photo de votre plante bouc émissaire!)

Voici Chose (pis elle est ben maganée!):



vendredi 3 janvier 2014

Comment tenir ses résolutions de façon (Z)imparfaite



Pour les tenir, il y aurait la simple idée de ne pas en prendre. Mais on se fait tous prendre (même si on a dit en février dernier «C'est la dernière fois que je prends des résolutions de maaaaaa viiiiie!») et on en reprend, année après année. On est de même, tout le monde, que voulez-vous? On a envie de changer, de s'améliorer, de déstresser, de vivre plus (ou mieux), de réaliser des rêves, etc. 

Bref. On a pris des résolutions et on est pris avec. Alors voilà comment les tenir (et possiblement les réaliser!) 

... On les sous-divise: On a toujours tendance à viser trop grand et avoir un but presque inatteignable ou trop vague du genre «Je veux être plus heureuse!» ou «Je veux manger mieux». C'est bien beau, mais c'est assez imprécis merci. On essaie de sous-diviser notre grande résolution en petits pas faciles et potentiellement réalisables.   On a alors plusieurs mini-résolutions qui nous mènent, lentement mais sûrement, vers notre but!   

... On se calme les nerfs: La modération a bien meilleur goût alors au lieu de dire “Je ne mangerai plus jamais de chips de l’année”, on essaie plutôt de trouver des alternatives plus adéquates (des nachos avec de la salsa, du maïs soufflé, etc.). Ainsi, on n’est pas constamment frustrée de ne pas manger de cochonnerie ou de s’installer devant la télé sans bol de grignotines... 

... On prend une vraie résolution pour SOI. Fini les folies de résolutions pour faire plaisir à notre chum, à notre mère ou pour faire comme notre soeur, notre collègue, notre voisine, alouette! Aussi, on ne prend pas une résolution juste parce que notre meilleure amie la prend. Elle veut aller au gym: “Tant mieux... pour elle”. On ne se garoche pas au gym pour s'abonner juste pour l'imiter... Si nous, ça nous emmerde, on se trouve une résolution qui nous ressemble vraiment.

... On lâche prise! (C'est notre mot d'ordre cette année!). On ne tient pas sa résolution dès la deuxième semaine de janvier? On flanche une journée? Wooo! On ne panique pas! On ne scrappe pas notre désir de changement pour ça! On recommence, voilà tout sans s’autoflageller... On est parfois ultra rigide avec nos résolutions. On dirait presque l’on attend notre moindre déviation pour l’abandonner...Et puis, si on l'abandonne, ben c'est pas plus grave! On recommencera l'année prochaine. Faut pas virer fou non plus! Y'a encore 2015 au bout des douze prochains mois.

mercredi 1 janvier 2014

Les résolutions (z)imparfaites de 2014

Puisque l'heure est au bilan et aux résolutions, et que l'année 2014 est (z)officiellement celle du lâcher-prise, voici notre Top 5 des choses sur lesquelles il faut absolument lâcher prise cette année.

Et ce ne sont pas les (Z)imparfaites qui vous le disent, nenon... c'est vous-même!

Voici donc les réponses les plus fréquentes que VOUS nous avez envoyées pour compléter cette phrase: En 2014, je me promets de lâcher prise sur…

Alors, qu'est-ce que le sondage donne?

1.    Le ménage
On rêve d’une maison rangée avec des canapés blancs comme dans les magazines mais... il y a des jouets partout, des piles qui débordent, des vêtements à plier...
Solutions (Z): Se faire un tiroir à chaussettes mixtes pour toute la famille (tu fais la paire quand tu t'habilles ou tu adoptes le style dépareillé); ne plus jamais plier les débarbouillettes, ça ne sert à absolument rien!
Le ménage est LA perte de temps numéro un qui vous prive du temps de qualité avec les enfants. On travaille toute la semaine, le soir, on est débordés, on ne va pas passer tout un samedi à frotter! No way! C’est la première tâche qu’il faut abandonner.
Résolution (Z) : Se trouver une femme ou un homme de ménage, ça presse!

2.    La perfection
Arrêter de vouloir être ultra performante au boulot + que la maison soit impeccable + que notre conjoint soit à la hauteur de nos attentes ultra élevées + que les enfants soient parfaits en... courant toujours après le temps + en se dépêchant à faire les devoirs + en devant se séparer en deux pour aller au cours de trampoline de l'un et à la compétition de patinage de vitesse de l'autre. 
Solutions (Z): Diminuer les attentes et réduire l'agenda (éliminer au moins une activité!) éliminent les frustrations!
Tout ne peut pas être bien organisé en tout temps et en tout lieu. Il faut l'accepter une fois pour toute.

Résolution (Z): Tourner les coins ronds dans tout, en couper juste un peu sur tout sur les bords, ça ne parait pas mais la somme permet de s’enlever un gros poids des épaules.

3.    Le travail
Arrêter de jouer à la super-woman. C'est un concept dépassé depuis longtemps. Demander de l'aide et, surtout, accepter l'aide qu'on vous propose!
Solutions (Z):  Réduire au maximum le temps de transport matin et soir ou l’utiliser plus efficacement (ex : prendre le train en répondant aux derniers courriels du bureau ou en achetant les vêtements des enfants en ligne ou alors décrocher et arriver zen avant de courir au service de garde et se lancer dans le terrible 5 à 7 parental); se prendre des journées pédagogiques pour soi, sans les enfants.
Décrocher du bureau en arrivant à la maison, cesser de regarder ses courriels du bureau les fins de semaine ou songer à changer d'emploi s'il est irréconciliable avec la famille.

Résolution (Z): Ranger son cellulaire dans un tiroir en arrivant à la maison et vivre le moment présent avec les enfants.

4.    La culpabilité
On a gagné des points ces dernières années avec le «temps pour soi». De plus en plus de parents sont conscients de la nécessité de le faire mais... il reste un fond de culpabilité  et il y a, bien sûr, ce besoin de contrôler, d’organiser à sa façon qui fait que déléguer n’est pas une mince tâche mais aussi la difficulté à dire NON. Le stress de l’«éducatif» en rajoute une couche aussi. Est-ce que je stimule assez mon enfant? Est-ce que ses jeux sont assez éducatifs? Les enfants passent la journée à être stimulés, on peut bien juste s'amuser ensemble parfois, non?
Solutions (Z): Retrouver le plaisir d’être avec son enfant. Se donner le droit de ne rien faire de planifié, d'organisé, de créatif, d'éducatif.
Arrêter de se sentir coupable si on n’a pas fini les tâches (vaisselle, plier le linge, ranger la maison) avant d'aller se coucher; si on refuse une invitation à souper chez les beaux-parents; si on sort entre copines; si on n'est pas là pour mettre bébé au lit un ou deux soirs par semaine.
Résolution (Z): Déléguer et accepter que les autres ne fassent pas les choses à sa manière (elles sont faites et c’est ça qui compte!).

5.    Ce que les autres pensent de moi
Les mères se sentent jugées (je n'ai pas l'air d'en faire assez si je me compare aux autres mères sur Facebook...) et subissent le regard réprobateur de l'éducatrice en garderie (quand on amène les enfants à la garderie même si on ne travaille pas ce jour-là ou, plus encore s'il y a un nez qui coule…), le prof, la caissière de l'épicerie, etc.
Solutions (Z): Flusher la personne de votre entourage qui vous fait plus de mal que de bien. C'est impossible? (vraiment, impossible?) Faire preuve de surdité passagère et d’amnésie partielle en sa présence.
On passe tellement de temps à se comparer qu'on en oublie de vivre sa vie. Il faut aussi cesser aussi de comparer bébé à tous les autres. Il ne se retourne pas encore sur le ventre? Il n'a pas commencé à marcher? Il ne fait pas de jeu symbolique? Non, il évolue à SON rythme!
Résolution (Z): Arrêter de se comparer (les autres ont une plus belle maison, une plus belle vie, de plus belles vacances), faire des choix et les assumer.

En bonus : la bouffe!
La planification des soupers est devenue un vrai casse-tête! On veut des repas différents chaque jour, des menus dignes des restos, un souper santé, équilibré (avec les 4 groupes alimentaires) à TOUS les soirs, au moins 2 sortes de légumes de 2 couleurs différentes par repas et on a… 15 minutes pour les préparer pendant qu’on vide le lave-vaisselle d’une main et qu’on donne la dictée au plus vieux en coupant les légumes… Wo! Minute!
Solutions (Z): Bébé ne veut manger que du fromage ou du pain? Il n'en mourra pas, ce n'est qu'une phase! On peut aussi acheter des purées commerciales, des pizzas congelées et des plats préparés (arrêtons de croire que c'est du poison!).
Dois-je introduire la courge butternut avant la courge buttercup? Est-il trop tôt pour lui faire manger des artichauts? Y a-t-il trop de sucre/sel/amidon/gras trans? Pas assez de vitamine D, B, C, fer, zinc? On se calme avec la bouffe! Arrêter de compter, peser, scruter, examiner, additionner, soustraire et multiplier. On calcule les portions et les calories, on compare les glucides et les lipides, on lit les étiquettes et on ne sait plus où donner de la tête entre l'amidon de maïs modifié et tous les dérivés du glucose. Et si on laissait la théorie de côté et qu’on se fiait au bon vieux gros bon sens? 
Résolution (Z): Acheter des légumes précoupés, faire des portions géantes de riz/couscous/quinoa qu'on réutilisera toute la semaine. Tout cuisiner en double tout le temps pour réutiliser la viande cuite dans un autre repas ou pour avoir des lunchs congelés en banque. Et se rappeler que manger des céréales ou un sandwich pour souper un soir de débordement généralisé, ça n’a jamais tué personne!

Quelle est la vôtre? (on va commencer par une! ;-)