lundi 20 octobre 2014

Quelle sorte de « non » dites-vous?

Pas facile de dire non, tout le monde s'entend là-dessus. J'ai pourtant un plus grande propension à dire non que oui. Parfois ça m'empêche de faire des choses qui auraient pu valoir la peine d'être essayées, mais plus souvent ça m'évite de m'en mettre plus sur les épaules (que je trouve déjà bien garnies, merci!).

Quand on commence à dire non, on ne peut plus s'en passer. Ça m'a pris du temps à intégrer ce concept mais une fois qu'on y prend goût, difficile de s'en passer.

Ne pensez pas que je sois que négative. J'accepte et j'embarque dans pleins de trucs mais je fais rapidement l'équation Plaisir Vs Emmerde dans ma tête. Et si le second me semble gagner sur le premier, je dis non.

Mais je varie mes «non» non, car il y a plusieurs sortes de «non»:

- le « nnnoui »
C’est le non auquel on donne une chance. Parfois, on s'en veut, parfois, ça a valu la peine d'essayer.

- le «..... mmm... non »
C'est celui pour lequel on n'était pas convaincue mais dont l'emmerde a supplanté le plaisir dans la fraction seconde qu'a duré notre équation mentale.

-  le « non… »
C'est celui pour lequel on culpabilise. Le non avec hésitation post-non est le pire. Un fois qu'on a dit non, il faut effacer les points de suspension.

-  le « non »
Juste non: petit, court, sans raison, sans justification. Le meilleur. Vite fait, bien fait!

- le « NE-NON »
C'est le non sans équivoque des situations « sans bon sens » (et l'un des plus satisfaisants!)

- le « neeeooo »
Le non auquel on a déjà dit oui mais pour lequel on ne nous reprendra plus.

Bref, il y a un « non » pour chaque situation! Servez-vous!

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Encore plus dur à faire au boulot mais oh combien satisfaisant. Parce que des fois, c'est absolument nécessaire.