mercredi 1 octobre 2014

À chacune ses bibittes!


«Je ne peux pas faire ça! Qu'est-ce que les gens vont penser?»

« Je suis à la maison avec les enfants, mais je suis certaine que mon chum pense que je ne fais rien de ma journée.»

«Je dois rester tard au bureau. C'est mon chum qui va devoir aller chercher les enfants au service de garde à 18h pile! On va passer pour des parents pas d'allure!»

«Je ne suis pas pour mettre une robe sans manche; on va voir mes bras!»

« Ce week-end, on a juste écouté la télé. On n'est même pas allé dehors même s'il faisait beau. Mais je ne le dirai pas à mes collègues, ils vont trouver que je n'ai pas profité de ma fin de semaine!»

« Quand je suis retournée travailler, mes beaux-parents ont tellement passé de commentaires! Je me demande si j'ai pris la bonne décision!»

« Quand ma mère vient chez nous, elle fait 10 000 remarques sur mon ménage non-fait! Je me force avant qu'elle arrive maintenant, car je n'en peux plus de l'entendre chialer!»

Le point commun avec toutes ces remarques que j'ai entendues autour de moi - provenant tous de la bouche d'une femme - est qu'il y a un mélange des "bibittes". Pourtant, dans la vie, on ne peut pas vivre toujours en fonction des bibittes des autres. Il faut s'en départir (comme on fait avec les poux!).

Si votre mère trippe sur le ménage, c'est sa bibitte à elle. Pas la vôtre.
Si vos beaux-parents pensent que rester à la maison est la solution idéale, c'est leur bibitte à eux. Pas la vôtre.
Si vos collègues organisent leur week-end à la minute près, c'est leur bibitte à eux. Pas la vôtre.
Et ainsi de suite!

Et le jugement que peut-être les autres portent sur vous ne devrait pas vous atteindre. En tout cas, pas de plein fouet si vous êtes en paix avec votre décision et que vous avez délibérément chasser cette bibitte de votre vie.

On est rapidement conditionné par l'avis de tout un chacun. Trop même! Tellement qu'on en vient convaincu qu'on a raison de penser comme ça. Et ce même si la personne qui juge supposément n'a émis aucun commentaire. Va pour la fille qui reste à la maison et qui a peur que son chum pense qu'elle ne fait rien. Probablement que son chum n'a jamais eu cette idée-là. Même pas l'ombre de la moindre parcelle de cette idée. Mais elle s'est d'abord convaincue qu'il pourrait avoir cette perception d'elle à un tel point que là, elle est persuadé qu'il pense ceci.  Fou de même! Pourtant, la vraie bibitte est probablement en fait une alarme interne lui signifiant qu'elle n'est pas bien dans cette situation.

Ça suffit! 

Il faut donc faire le ménage dans nos bibittes et surtout refuser de s'occuper de ceux des autres qui viennent ruiner certains pans de notre vie. Ça suffit de tout prendre sur nos épaules... on n'est pas des charriots à bibittes!

2 commentaires:

Cynthia M. a dit…

Awwww si c'était si facile pas de tenir compte des bibittes... la vie serait plus simple!!!!!!

Josette a dit…

Je suis justement une thérapie présentement pour essayer d'enlever ces bibittes là! En tant que femmes, nous avons été conditionnés à toujours performer et à recevoir la critique. Oufff je vais avoir beaucoup de travail à faire pour enlever tout ça!