lundi 31 mars 2014

Tu te sens vraiment imparfaite (et hot!) quand... (prise 57)

Ces temps-ci, MissPuDeLulus nous achale. «Quand est-ce que j'aurai le droit d'avoir un compte Facebook?»

Curieuse, je lui ai demandé combien de ses amies en avaient un. J'ai été plutôt étonnée de sa réponse: elle m'a nommé au moins la moitié de sa classe.

Quand je lui ai demandé ce qu'elle ferait si elle avait un compte là tout de suite. «Je parlerais avec des amis qui n'ont pas de iPod.». Je lui ai rappelé qu'il existe le bon vieux téléphone, le courriel et... le face à face!

J'ai eu beau lui dire pas avant 14 ou 15 ans. Pour elle, ça lui semblait trop floue comme réponse.

Une amie m'a suggérée la meilleure réponse ever. Celle qu'elle a servi à sa fille. « Tu sais quoi, je vais te donner le droit d'avoir ton compte 3 ans avant l'âge que j'avais, moi, quand j'ai ouvert mon compte Facebook. Deal?»

Réponse parfaite avec nos préados qui ont du mal à saisir que la technologie n'a pas toujours fait partie de nos vies...

MissPuDeLulus aura droit à 27 ans! Et un dossier réglé, next?

vendredi 28 mars 2014

Recherche premier chum désespérément

Momo angoisse ces temps-ci. Tout le monde est matché autour d'elle et pas elle... Elle est en 5e année. #drame

- Tout le monde ne parle que de ça dans la cour d'école. Je suis la seule qui n'a rien à raconter. Je voudrais avoir un chum pour pouvoir dire moi aussi "Je suis avec Untel".

- Mais ça t'apporterait quoi à toi d'être avec Untel?

- Ben... à le dire aux autres, à être comme eux.

Aaaaaah les autres! La pression des autres! Ça m'a pris des années à m'en foutre. Bien franchement, j'ai parfois de petites rechutes mais, la plupart du temps, je m'en contre-fiche sincèrement. Quitte à passer pour une sauvage, une indépendante, une fille négative, mais je suis incapable de téter quelqu'un pour qu'il m'aime. Purement et simplement, parce que je me fous royalement de l'approbation et de la reconnaissance des autres. Je m'autogère, autocongratule et assume mes décisions très bien, merci.

Maintenant, il me reste le défi de réussir à transmettre au moins une parcelle de cela à mes enfants. J'y travaille depuis un bon moment déjà mais l'adolescence sera le test ultime. Leur apprendre à vivre pour soi, pour répondre à ses envies, pour relever ses propres défis (pas ceux des autres!) et se faire plaisir d'abord pour se sentir bien, sans avoir la constante impression que quelqu'un les scrute par-dessus leur épaule. Exprimer leur désaccord mais avec détachement, cesser de se prendre au sérieux pour tout, de monter sur leurs grands chevaux au moindre conflit, tout ça parce que dans le fond, on n'est n'est pas libéré des autres.

C'est ce que je souhaite à Momo. Et tant mieux si son premier chum arrive juste dans 2 ans, mais qu'elle l'ait choisi pour le bien qu'il lui apporte plutôt que l'image qu'il lui donne auprès des autres.

mercredi 26 mars 2014

Ma réserve de patience est vide

Eh oui, j'en suis venue à bout. Ma réserve de patience est vide (ou presque!). Bon, c'est sûr que je n'en avais pas une grosse réserve, c'est vrai.

Je peux mettre ça sur le compte du rude hiver qui a eu raison collectivement de nos nerfs et de notre moral ou encore sur notre boulot. J'aimerais bien trouver la raison, mais tout ce que je sais avec certitude, c'est que je ne suis plus du tout patiente.

J'en ai marre de répéter. « Videz votre boîte à lunch!», « Mets ta vaisselle dans le lave-vaisselle!», «Vide le lave-vaisselle!», «Ramasse ton linge», etc. Je n'ai plus une miette de patience pour ça. Répéter fait monter mon taux d'impatience exponentiellement. Mon constat: il n'y a plus de gradation. Je pète immédiatement une coche si je dois répéter deux fois la même consigne. On dirait que mes consignes rebondissent sur les parois de la mémoire de mes enfants et qu'elles ne sont pas du tout assimilées (et encore moins exécutées!). Ils sont là devant moi alors je dis une demande claire. J'ai l'impression qu'ils comprennent. Ils hochent la tête. Puis, BANG! "Quoi, je ne t'écoutais pas!"

Hein??? Tu ne m'écoutais pas! Au secours! Ils sont sourds!

Autre scénario. Quand je leur rappelle une de leur tâche (tsé, ils en ont pas 8000 là, ils devraient s'en souvenir!) du genre « N'oublie pas le lave-vaisselle!», j'obtiens comme étonnante réponse «Je n'avais pas vu qu'il était plein» alors que la porte de la dite machine est ouverte laissant voir un tas de vaisselle toute blanche!! 

Hein??? Tu ne voyais pas! Au secours! Ils sont aveugles!

Et moi, à travers tout ça, je me dis que je vais finir par virer complètement folle à répéter les mêmes niaiseries. C'est tellement du temps perdu à répéter... que ça me fâche et je deviens hystériquement impatiente. Sincèrement, quand je vois d'autres parents aller et que je les vois répéter deux, trois, quatre fois une consigne tout en étant capable de respirer par le nez et ne pas gruger dans sa réserve de patience, je suis un peu envieuse. Je ne sais pas comment vous faites! J'en ai aucune réserve pour arriver à faire ça. Et un moment donné, je veux juste que ce soit fait pour qu'on passe à d'autres choses. Je ne peux pas répéter, répéter et répéter.

J'ai tout déballé à MissPudeLulus et à JeuneHomme: mon écoeurantite de répéter pour des trucs qu'ils sont franchement capables de faire, mon à boutisme de voir qu'ils n'aident pas spontanément, ma frustration de devoir commencer ma journée par répéter les mêmes trucs qu'au mois de septembre (date de la distribution des tâches dans la maisonnée) et ma sensation de commencer ma journée tout croche à cause de ça. Leur réaction n'a pas été très convaincante. «Désolés!»... Oui, mais maintenant «agissez» que je leur ai répondu en tournant les talons. En rajoutant, «Je suis vraiment trop écoeurée de répéter».

Je sais que ce n'est pas une technique d'éducation grandement recommandée. M'en fous, un peu... Un moment donné, ça va faire. J'ai même rajouté une menace. Si je dois répéter une tâche cette semaine, je leur fais une belle feuille avec des pictogrammes et des dessins qui montrent leurs tâches et leurs responsabilités et je la colle dans leur agenda d'école. «Ben là!» a rétorqué MissPudeLulus.Ce à quoi j'ai répondu «Ben là! Arrange-toi pour ne pas que ça arrive!»

Et vous, êtes-vous tannées de répéter? Et que faites-vous pour que ça arrête?

lundi 24 mars 2014

La menace du camp scout

C'est la période des inscriptions aux camps d'été qui se poursuit et pour plusieurs, c'est source de joie. Chez nous, ça nous permet de faire régner l'ordre.

Quand les enfants deviennent trop vieux pour croire au lutin qui s'infiltre par les trappes de chauffage et qui stoole tous leurs mauvais comportements au père Noël (et qui nous offrait un répit de 2 mois avant les Fêtes. Merci encore lutin invisible pour ces mois de grâce!), il reste encore la menace du camp d'été scout. Et ça a l'avantage de débuter très tôt (depuis quelques semaines, yé!).

Comprenez-moi bien, je n'ai rien contre le mouvement scout mais je connais bien mes enfants et si la menace d'atterir dans un camp culinaire les ravirait plutôt (mais j'aime mieux mettre les 2000$ -tsé, ils sont 3- sur nos vacances à la mer), la menace de passer l'été à faire de la survie en forêt frappe en plein dans le mille. Les moustiques, les toilettes bancales, l'absence de confort et de douche chaude où se prélasser 30 minutes -et surtout l'absence de wifi!- les terrifie au plus haut point. Alors j'en profite. Je laisse trainer les dépliants (ce que je retrouve inlassablement dans la boite de récup' et que je fais réapparaître sur le comptoir...), «j'appelle» pour prendre des informations sur les dates disponibles devant eux et, si la tendance se maintient, on devrait passer un printemps et un été plus calmes que le reste de l'année. Les yeux lèvent moins au ciel pour tout et pour rien ces temps-ci, les tâches se font quasiment sans chialage et les enfants sont en mode médiation rapido quand la chicane pogne.

Merci les scouts de faire régner l'ordre sous mon toit! Je vous promets d'acheter un calendrier pour chacune de leur chambre si vous passez en vendre chez moi!


vendredi 21 mars 2014

Moment pouet-pouet

Tu attendais ce moment depuis longtemps, ayant toujours cru que ce serait un moment charnière (comme ils disent dans les magazines). Tu demandes donc à TriplePapa de venir te rejoindre en lui faisant un signe de la tête qu'il ne comprend pas jusqu'à ce que tu agites les mains avec insistance.

Vous vous placez debout devant les enfants et, dans un instant solennel, tu leur annonces avec une fierté non dissimulée:

- Les enfants, c'est fini le service de garde!!! L'an prochain, vous partirez et reviendrez à la maison et vous resterez seuls jusqu'à notre retour du travail!!!

Ils lèvent les yeux de leur livre/iPod/gogosse pour tricoter et d'une seule voix te répondent:

- Ouain, cool.

Deux mots qui te confortent dans ta décision. Ce ne sont plus des enfants.

Et pour la solennité, bof, c'est raté.

mercredi 19 mars 2014

Barbie et nous?

Vous avez lu le texte Tu te trouves grosses, c'est la faute à Barbie?

Bon, l'idée générale est exprimée de façon assez crue. Au lieu de trouver le coupable et chercher à mettre la faute sur quelque chose, on devrait plutôt trouver des façons et des actions pour contrebalancer les standards hyper stéréotypés et surtout arrêter, nous-mêmes, de s'auto-dénigrer ou de focusser sur le poids et l'apparence.

J'aime bien l'idée de se responsabiliser et de cesser de croire que nos enfants vont nécessairement être influencés par les jouets qu'ils utilisent. J'aime particulièrement ce passage: «Quand j'étais jeune j'avais la poupée Azurine pis j'ai jamais pensé que j'allais avoir de cheveux oranges. J'ai jamais pensé non plus que j'allais un jour avoir des jambes de 6 pieds parce que je jouais aux Barbies. Pis j'ai jamais pensé que mon chum allait avoir l'air de Ken ou de Hulk.»

J'ai joué avec des Barbie et des poupées Bout'de chou, mais je n'ai pas rêvé de leur ressembler. Parce que je n'étais pas perméable aux images? Peut-être. Parce que je savais que c'était faux aussi? Probablement. Du même coup, maintenant adulte et mère, quand je vois la maman de Caillou, je ne mets pas dans la tête que je dois devenir elle (pitiiiiiiiiiiiié!)

Bref... je ne sais pas trop quoi en penser. Mais je me demande si c'est vraiment Barbie ou nous qui a la plus grande influence sur nos enfants?

Qu'en pensez-vous?

jeudi 13 mars 2014

Offrir une carotte à ses enfants

Avec la neige qui n'en finit plus, les journées de boulot où tout va tout croche, la motivation au 3e sous-sol, des fois, j'ai vraiment besoin d'une carotte. D'un but. D'un objectif. Ça m'aide à garder le cap. Je peux trouver une photo de plage pour me rappeler mes prochaines vacances (et en faire mon fond d'écran!) ou m'écrire un mot "choc" sur un post-it et l'afficher directement sur l'écran de mon ordi pour ne jamais le perdre de vue.  Pour moi, le summum quand je feel pour me plaindre, c'est de réserver des vacances, en parler, regarder des dizaines de photos sur Pinterest, lire sur l'endroit, etc. C'est mon meilleur truc quand le moral flanche et que j'ai envie de me plaindre ou de baisser les bras.

Chialer et se plaindre, c'est bon... un moment. Pas trop quand même! Autrement, c'est trop risqué de sombrer dans la déprime.

Justement, c'est une théorie que j'essaie d'inculquer à MissPuDeLulu. Depuis le début de l'année, dans sa classe, il y a une période de "jasage" le vendredi après-midi. Chacun peut mettre un sujet de discussion (un problème, un événement, un truc qui lui arrive, etc.) dans une petite boîte durant la semaine et ensuite le vendredi, les suggestions sont pigées une à une. Et tout le monde peut donner son avis ou ses conseils. Je trouvais l'idée chouette... au début! J'aime bien l'idée qu'on se défoule, qu'on ne garde pas en soi ses problèmes, qu'ils discutent, qu'ils s'écoutent, etc. Il est toujours bon de ventiler pour ne pas rester seul avec son problème. On en a tous besoin.

Toutefois, là, je trouve que cette idée est plus compliquée. Énoncer un paquet de trucs, se plaindre et chialer, c'est facile. Mais ensuite? Il faut réfléchir, se repositionner, recommencer, essayer de nouveau, se poser des questions et se mettre en mode action.

Je n'ai pas ben ben de patience pour le chialage sans actions. La plaignardise, très peu pour moi. Et je constate que MissPuDeLulu a tendance à sombrer du côté obscur et voir son verre à moitié vide. Oh! elle est capable de dire ce qui ne va pas, mais n'arrive pas ensuite à mettre en place un plan d'action pour que les choses changent. Ce n'est pas tout de râler, il faut se bouger. La sur-enchère du malheur est-elle une tare de la préadolescence? Je ne sais pas, mais là mon plus grand défi est de lui montrer qu'il est facile de se plaindre, mais que passer une vie à se gratter les bobos, ça ne fait pas une vie intéressante (et les autres ne nous trouvent pas plus intéressantes!). Oui, on en parle; c'est bien. Je ne le nie pas du tout. Mais après, on se trouve une carotte pour se motiver à changer...

Au début du secondaire, je gardais, après l'école, des enfants dont un enfant très difficile. Très. Je rentrais chez nous en pleurant chaque soir, épuisée et découragée. Mes parents m'ont écouté me plaindre, mais un jour, ils m'ont donné un truc. "Là, tu ne pourras pas brailler à tous les jours. Trouve-toi une motivation, un but à aller garder là!" Bien sûr, ça aurait été plus facile de me dire d'abandonner, mais ils me suggéraient d'essayer au moins de me motiver autrement pour réussir et trouver mes heures de gardiennage moins pénible. J'avais 13 ans et ce qui me faisait envie était un jeu de hockey sur table pour m'amuser les weekends avec ma gang d'amis. Le jeu valait 120$. J'ai découpé l'image dans un circulaire et je l'ai mis en évidence dans mon agenda. J'avais ma première carotte. Depuis, je fonctionne avec des carottes pour me motiver à faire un effort, essayer de voir les choses sous une autre perspective et me pousser vers l'avant.

Une carotte, ça demande un 2e effort, mais ça fait de nous des gens qui n'abandonnent pas et qui se donne le moyen de marcher vers son but. Tranquillement par bout, mais en ayant un objectif en tête. Ce n'est pas facile, mais ça donne un sens à ce qu'on fait... et aux longues heures de travail, les journées plus difficiles, etc.

Ah! Et puis, je vous partage ma carotte du moment: un weekend avec trois amies sur le bord de la mer au début de juin. Avouez qu'elle est belle ma carotte (surtout en journée post-tempête!).



Et vous, quelle est votre carotte présentement ?

mardi 11 mars 2014

J'oublie que j'ai des enfants

Je n'aurais jamais pensé, en laissant mes enfants à la garderie pour la première fois, que cela se produirait un jour.

En fait, la première fois que ça s'est produit, je me suis sentie ultra coupable et je me suis même demandée si je n'avais pas un problème d'attachement: j'avais passé une journée complète au bureau sans penser à mes enfants.

Je n'avais repris contact avec la réalité qu'en sortant du bureau (comme si la bouffée d'air frais m'avait redémarré le cerveau) et en courant pour ne pas manquer le métro pour m'assurer d'arriver à temps à la garderie. Mais entre l'entrée et la sortie de l'édifice, ça m'avait complètement sorti de l'esprit. J'avais oublié que j'étais une mère. J'ai tout de suite mis ça sur le compte de la fatigue et des heures de sommeil en moins mais avec le recul, je sais aujourd'hui que cela n'y était pour rien. J'avais juste réussi à faire mon premier time-out de maman.

Je me suis sentie coupable d'oublier mes enfants ainsi jusqu'à ce que TriplePapa me confirme qu'il y arrivait bien depuis le tout premier jour (bon, peut-être depuis le 2e...) et qu'il ne se trouvait pas un moins bon père parce qu'il ne se préoccupait de ses enfants sur les heures de bureau. Alors pourquoi moi, je m'en souciais? Quand j'ai fini par comprendre qu'on se retrouvait tous le soir avec la même joie et intensité quand bien même ils n'avaient pas hantés mon esprit de toute la journée, je me suis donnée le droit de les oublier, momentanément.

À moins de recevoir un appel de l'école parce qu'ils sont malades ou blessés (et ces appels sont de moins en moins fréquents, heureusement!), j'en arrive à oublier leur existence pour quelques heures.

Bien sûr que je leur promets que je vais penser à eux vers la 2e période, quand ce sera l'heure de faire la présentation orale en anglais, ou après le dîner car c'est le «plus important examen de maths de leur vie». Mais la vraie de vraie vérité, c'est que je n'y pense absolument pas. Je ne m'efforce même pas de chasser ça de mon esprit, ça se fait tout seul. Dès que j'ouvre la porte du bureau, je ferme le tiroir «maman». Et je m'en porte très bien, merci.

lundi 10 mars 2014

La fin de la relâche vous donne des droits


 



vendredi 7 mars 2014

Toute la vérité sur la relâche!

Bon! On n'en peut plus nous non plus d'entendre les 17 trucs pour une super relâche, les 14 places où aller, les 6 bricolages à faire absolument, les 11 activités extérieures à faire, le prix des sorties, les idées de repas cool, etc. 

Comme on l'a écrit dans notre chronique dans le magazine Yoopa, on est jalouses! C'est les parents qui devraient avoir une relâche!

Un extrait? 

«On s’entend… ce n’est qu’à notre âge qu’on saisit bien tout le véritable sens d’une semaine de relâche. Petits, on croit que c’est un samedi qui s’étire sans fin. Adolescents, on croit que c’est un samedi soir perpétuel. Grands, on sait donc ce qu’on ferait d’une semaine rien qu’à nous…surtout parce que ça n’arrive jamais. 
 
Quoi? On peut toujours rêver.  Et dans notre relâche, il n’y aurait qu’une seule chose à faire : rien. Rien en lisant. Rien en enfilant les verres de vin. Rien en magasinant si ça nous détend. Rien en recevant un massage. Rien en dormant. Rien en mangeant à l’heure qu’on veut. Rien, tout simplement. Mais un rien qui fait vraiment du bien. Parce que «rien faire» avec les enfants c’est toujours plus fatiguant. Avouez que ça ne fait rarement « rien ». 

On est certaines que vous avez plein plein d’idées pour votre relâche personnelle. Et c’est d’elle que vous devriez rêver! Sans honte! Sans gêne! Sans culpabilité! Et si vous avez encore la force de refaire un nouveau casse-tête de qui garde les enfants, il vous reste l’option de surveiller les offres de voyage dans un tout inclus… à moins que vous partiez seule, même pas en couple! Ahhhhhhhhh… on aime l’idée!»

Voici 10 signes que vous avez besoin d’une relâche d’adultes
  • Vous fredonnez le thème d’une émission d’enfants au travail. 
  • Vous vous endormez avant les enfants. 
  •  Vous avez envie de tout jeter dans la maison juste pour faire un ménage rapide. 
  •  Vous ne vous rappelez plus de votre dernière nuit complète de sommeil (on parle plus que 4 heures… consécutives!). 
  • Vous pouvez louer tous les films au club vidéo : vous n’avez rien vu de nouveau depuis deux ans! 
  • Vous vous sentez dans un SPM constant. 
  •  Vous avez des boutons/mal à la tête/des démangeaisons/mal partout… 
  •  Votre fond d’écran comprend soit un palmier, un coucher de soleil ou une plage (ou l’ensemble de ces réponses!) 
  • Vous appliquez du cache-cerne… jusque sur votre menton. 
  •  95% des gens vous tapent sur les nerfs.

Les défis (Z)imparfaits durant la relâche
- Faire une liste numérotée,  sans vous censurer, de  tout ce que vous feriez dans votre relâche toute personnelle.
- Réaliser au moins 2 items de votre liste.
- Louer trois films aux enfants… pour pouvoir lire au moins deux heures dans votre bain, faire une sieste, relire deux autres heures dans votre lit.
- Ne pas cuisiner pendant une journée entière (deux si possible)
- Ne fréquenter aucun lieu public susceptible d’être remplis d’enfants
- Filtrer les appels (pour ne pas vous retrouver comme le camp de jour de service!) 

*** 

Juste pour vous faire rire, mais ce sont deux vérités sur la relâche que personne ne dit tout haut!
 
Après une semaine de relâche, on est des «Mombies»:
Doctors have finally come up with a term for the overworked mom.  I don't see anything wrong with surviving on wine.... do you?
 
La partie la plus coûteuse de la relâche:
The most expensive part of having kids is all the wine you have to drink.
 

 

mercredi 5 mars 2014

La charte des (Z) de la relâche (parce que vous vous ennuyez!)

Celles qui nous suivent depuis longtemps vont la reconnaître, mais bon, elle est tellement encore d'actualité! Alors revoici notre charte des droits des (Z)imparfaites, spécial «Relâche». 


lundi 3 mars 2014

Tout ce dont je ne veux pas entendre parler pendant la relâche

Cette année, je travaille pendant la relâche, c'est au tour de TriplePapa de se relâcher avec les enfants. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas prendre un break... si ce n'est pas du boulot, c'est de plein d'affaires pour lesquelles j'ai vraiment envie de faire un shut down pour une semaine.

Cette semaine, je ne veux pas entendre parler de...

... projets scolaires qui nous font acheter des gogosses au Dollarama (alors qu'on pourrait mettre ce 15$-là dans notre pot de vacances!)

... la circulation (fluide ou pas, m'en tape!)

... soupers futés pour parents pressés (cette semaine, on n'est pas pressés!)

... plans de retraite (je le SAIS que je vais être dans la m...)

... voyages à rabais dans le Sud (à 5, c'est toujours trop cher pour une semaine anyway!)

... des élections (voir point suivant)

... la Charte (voir point précédent)

... tout ce qui touche de près ou de loin aux Jeunes loups (c'est poche, arrêtons d'en parler!)

... la fatigue (tout le monde est fatigué à ce temps-ci de l'année!)

... Sotchi, des Olympiques, du biathlon, du curling...

... planification, d'organisation et d'heure de dodo

... choses à faire pendant la relâche


Et vous?