mercredi 31 juillet 2013

Le mystère du pique-nique élucidé!

Je vous faisais part de mon questionnement au sujet du grand mystère du pique-nique plus tôt cet été. Ça a beau goûter meilleur en pique-nique, ça reste des sandwiches (et j'en ai marre!).

J'étais en train de me demander ce que je mettrais bien dans ma glacière ce weekend quand je suis tombée sur cette vidéo qui répond à la question Comment faire un pique-nique qui fait «wow»?:


De bonnes idées santé pour les pique-niques de la nutritionniste Isabelle Huot et de la finaliste de l'émission Les Chefs! Marjorie Maltais, ça se prend toujours bien!

J'aime bien l'idée des tartines à faire sur place (deux fois moins de pain dans le bedon et, surtout, du pain moins mou!) et moins de préparation à l'avance (bon plan!). Je ne suis pas fan des brochettes de légumes (mes enfants finissent toujours par s'en servir comme arme pour se picosser...) mais je me rappelle bien de l'attrait qu'elles avaient sur eux avant qu'ils n'aient l'âge de s'en servir comme objet de terreur!)

Et, mine de rien, le retour des lunchs s'en vient...! Aussi bien tester tout de suite les tartines «Do It Yourself», ça pourrait être une option (z)imparfaitement approuvée pour la rentrée!

lundi 29 juillet 2013

Comment rêvez-vous?

Nous sommes suis revenus de vacances la semaine dernière après plus de 12 heures d'avion complètement rocambolesques. J'ai bien eu peur que toute ma marmaille finisse par passer une nuit empilée sur un banc à l'aéroport, notre vol étant reporté au lendemain (je compatis avec toi, Edward Snowden! ;-). Mais après deux courses contre la montre dans deux aéroports (on a changé notre trajet de retour pour éviter la nuit supplémentaire), un décalage horaire, des turbulences exceptionnelles et même un «Y a-t-il un médecin dans l'avion?» (!!!), la première chose que j'ai fait en ouvrant mon ordi a été de consulter mon compteur de milles Air Miles. Total: 8570 milles, accumulés depuis octobre dernier (on les avait vidés pour louer une voiture aux États-Unis et, avant, on s'étaient payés 5 billets d'avion et une location de voiture pour passer une semaine à Disney World).

Je suis une accro finie aux Air Miles. Tout notre entourage contribue à notre compteur (je leur ai offert une carte pour Noël il y a plusieurs années, pas le droit de refuser!) et nous aide à voyager. Et on multiplie les trucs pour accumuler un max de milles (vous les retrouverez tous dans le blogue Air Miles auquel les (Z) ont contribué cet été).

Ma carte Air Miles est synonyme de voyage et, en revenant de voyage justement, tout ce que je voulais c'était repartir. Pas partir à ce moment même (j'étais bien contente de retrouver mon matelas!), mais je voulais me permettre de rêver à notre prochaine destination. Mes photos n'étaient pas encore uploadées dans mon ordi que je faisais déjà des plans pour le futur.

J'avais la piqûre du voyage avant d'avoir des enfants mais j'ai fini par choisir de consacrer mon budget sur des traitements de fécondation in vitro. Je pensais bien que je n'arriverais jamais à revoyager avec l'arrivée des triplés mais voilà que 10 ans plus tard, on l'a fait. Et on le fera encore. J'avais beau être parfois épuisée à force répondre à leurs innombrables questions (leur apprendre l'histoire, l'art et l'architecture en accéléré, c'est de l'ouvrage!), mais pendant nos deux semaines européennes,  j'ai vu dans les yeux de mes enfants l'envie d'apprendre, de découvrir et de voir le monde.

Je ne rêve pas d'avoir une plus belle maison, je ne rêve ni d'un chalet ni d'une voiture de luxe. Je rêve d'aller voir ailleurs. Les voyages forment la jeunesse... et soudent les familles! Nos souvenirs les plus mémorables, ils sont presque tous hors de notre maison. Plus on s'éloigne, plus on se rapproche, loin du quotidien et de ses contraintes.

On ne repartira pas très loin avant deux ans alors j'ai le temps d'y penser. Mais c'est tout aussi excitant de rêver que de partir.

Momo veut aller en Inde, Lili à Londres, Lolo en Italie. Je ne crois pas qu'on arrivera à voir tout ça avec eux, mais juste leurs réponses m'ont suffit.

Et vous, où rêvez-vous d'aller avec votre marmaille? Qu'avez-vous envie de leur faire découvrir?

jeudi 25 juillet 2013

Les grandes vérités de l'été - prise 1

Avouez que c'est quand vous sortez votre livre que vos enfants ont subitement besoin de vous/se chicanent/ont faim/veulent vous raconter quelque chose...

lundi 22 juillet 2013

Dossier Mystère de l'été - Partie 3: le camping

«Docteur, je veux changer. Dites-moi pourquoi je ne partage pas l'enthousiasme de mes congénères pour le camping?»

Si ça se soignait par des pilules, j'en prendrais bien volontiers pour au moins essayer de faire du camping.

Et voilà, direz-vous! C'est parce que tu en as jamais fait que tu n'aimes pas ça! Oui, mais je ne vois aucune raison d'en faire, pas même une fois pour essayer.

Mes principe de base en vacances sont durs à battre:

- être aussi confortable sinon plus qu'à la maison (sinon, à quoi bon!)
- éviter autant que possible de cuisiner / faire la vaisselle / me donner du trouble

Alors, la tente, le ti-poêle, les chiottes, le stock à apporter, le risque de pluie... tout ça, c'est trop pour moi. (Au moins, je me connais, j'irai pas faire suer la cavalarie avec ma baboune pendant 3 jours au fond d'un bois!)


Je ne recherche pas la compagnie des bestioles en vacances - qu'elles soient de type insectes ou bêtes sauvages, ni la promiscuité (la roulotte, oubliez ça même si c'est plus confortable = y'en a une autre parkée pas loin! Aaaahhhhh!).

J'aime aller marcher, explorer, observer la nature sans ressentir le besoin de m'y coucher. J'aime parler aux gens 5 minutes, pas me faire de nouveaux amis collants (laissez-moi tranquille, je suis en vacances!)

J'aime me retrouver en cocon avec TriplePapa et les enfants. Une chambre d'hôtel ou la location d'une maison/chalet comble entièrement mes besoins de confort et d'isolement (et c'est encore mieux s'il y a une piscine et un lave-vaisselle!).

Alors, est-ce que ça se soigne? Croyez-vous être capable de me convaincre d'aller en camping avant ma mort (et si, possible, avant l'apparition de mon arthrite!)? Avez-vous des spots «tout confort» à me suggérer? (ça existe juste pas chose, ça s'appelle un chalet!!)

jeudi 18 juillet 2013

Les (Z) célèbrent...

Sortez le rosé, le gin tonic, le rhum&coke et tout ce que vous voudrez... On fête nos 5 ans!



Déjà, vous dites?

Nous aussi, on dit ça!

C'est fou comme ça a passé vite! Quand on a commencé, MissLulus, Momo, Lili et Lolo avaient cinq ans et allaient débuter leur maternelle. JeuneHomme avait à peine deux ans. Nous, on évite de faire le compte! Mais une chose est certaine: on a sûrement moins de cheveux blancs à cause de notre trajectoire (Z) que si on avait sombré du côté obscur de la perfection.

On en aura vidé des bouteilles de rosé pour éviter de trop s'en faire avec la vie et toutes ses surprises! On aura ri de nos travers plus souvent qu'on a pleuré sur notre sort. On a regardé les autres (C'est vrai!) pour être bien sûre de ne pas faire les mêmes erreurs et pour mieux choisir ce qui nous convient (ou non!). On a choisi pour nous; pas pour la voisine, la collègue, les bien-pensants ni pour les pseudo-psys qui connaissent tout sur la maternité. On a lâché prise sur un paquet d'affaires. On le fait. Jour après jour. Encore. On se fout un peu de ce que les autres pensent ou si on nous juge. On a choisi d'avoir du fun avec nos enfants, même si on ne suit pas les règles et les diktats des livres sur le développement des enfants (ni le guide alimentaire!). On fait un tas de trucs tout croches, on tourne les coins ronds, on parle fort, on sacre, on est à boutte, mais on vit comme on l'entend. On a décidé de remettre au goût du jour le «gros bon sens», rien de moins. Oh! Ce n'est pas glamour, mais c'est pratique en maudit! Avec lui, on arrête de s'en faire, on ne reste pas réveillée des nuits à savoir si on est une bonne mère si on envoie un Ficello dans le lunch des enfants, on ne consulte pas toute la rue avant de partir en pique-nique, etc. On se fait confiance.

Notre maternité a été beaucoup plus (Z)heureuse grâce à ce blogue qu'on a vraiment crée dans le sous-sol chez Nadine en 2008, une bouteille de rosé à la main. On n'imaginait pas que vous seriez encore là, cinq ans plus tard. En fait, on n'imaginait même pas trouver un écho. En voyant les premiers commentaires publiés sur le blogue, on était étonnées puissance dix. Et on ne savait pas du tout qu'on serait là, encore cinq ans plus tard...

Depuis cinq ans, on a reçu près de 1,2 million de visites!!! Bref... merci d'être là! De nous lire. D'être (Z) aussi. On se sent moins folles seules.

lundi 15 juillet 2013

Dossier Mystère de l'été - Partie 2: le pique-nique

Allez comprendre pourquoi, un pique-nique, ça goûte toujours meilleur qu'un lunch!

Décortiquons le contenu dudit pique-nique (contenu type):

- des sandwiches
- une salade de pâtes sans mayo
- des crudités
- de la trempette/de l'hummus
- des boites de jus
- du vin rosé camouflé dans une bouteille d'eau en acier inox


Mes enfants sont É.C.O.E.U.R.É.S. de manger des sandwiches («Ah non! Pas encore des sandwiches! Pus capable de manger de sandwiches!») mais proposez-leur d'aller faire un pique-nique AVEC LES MÊMES MAUDITS SANDWICHES et ils sautent de joie («Yé! Un pique-nique! C'est tellement le fun un pique-nique!»)

Alors qu'est-ce qu'il y a de plus dans un pique-nique (à part le fait que je doive m'éreinter le dos à traîner une glacière? ben non, j'ai pas ça une glacière à roulettes...)?

Il y a de la verdure? On a en plein dans la cour (relire le post sur les maringouins!)

On mange à terre entre deux colonies de fourmis qui aiment encore plus les sandwiches que nous?

On se déplace pour manger? (manger sur le patio, c'est beaucoup trop simple, c'est juste 2 aller-retours avec un plateau surchargé...)

Il y a des modules de jeux autour? (ne vous méprenez pas, j'évite TOUJOURS les modules de jeux. Je suis même capable d'aller d'un point A à un point B dans mon quartier en évitant les 5 parcs avec modules de jeux)

Y'a pas de mayo dans la salade de pâtes? (si c'est juste ça, je vais vous en faire des sans mayo à la maison!)

On se lave les mains avec des Wet-Ones?

Même moi, je trouve ça meilleur un pique-nique (y'a pas à dire!), mais j'arrive pas à mettre une explication sur ce phénomène mystérieux.

jeudi 11 juillet 2013

Délais (ir)raisonnables

La vie de famille apporte son lot d'étrangetés. Parmi celles-ci, la notion du temps devient toute bouleversée.

Une nuit de 4 heures, c'est EXTRAORDINAIRE!
Une sieste de 1h30, c'est MERVEILLEUX!

À l'inverse, certaines choses qui prendraient normalement 10 minutes prennent un temps fou à se concrétiser.

Quelques exemples pris chez moi:

Sur ce mur, une horloge encore dans sa boite attend d'être posée depuis... 2 ANS!



Ce patio attend d'être teint, pire encore, les poteaux ont encore leurs codes-barres! Ils résistent aux intempéries depuis... 2 ANS!



La plaque murale de la salle de bain n'a toujours pas été achetée depuis... 3 ANS! (Ajouter à cela le délai que prendra son installation!)




Et pourtant, ces années m'ont paru quoi... 3 semaines, tout au plus!

C'est fou comme le temps passe incroyablement vite quand les enfants arrivent dans le décor (et le décor, ben ça n'a plus trop d'importance!)

mercredi 10 juillet 2013

Un été sans taches




L’été, on n’a pas ni vraiment temps ni jamais envie de passer du temps près de la laveuse. Si on pouvait éliminer cette tâche (et les dizaines de taches difficiles!) pour les mois de beau temps, on serait bien heureuses. En fait, on n’aime jamais particulièrement faire la lessive, mais l’été, c’est pire.
 
Peut-être est-ce parce qu’on a nécessairement plus de lavage. Malgré nos illusions, les enfants ne passent pas vraiment l’été en maillot. Non, il se change dix fois. Le matin, il fait un peu froid. Le midi, ils sautent dans des shorts ou enfilent une robe. En après-midi, on se change : fuite de popsicle... sur leur t-shirt blanc, bien sûr (ou d’autres!)! Pour aller souper, on les somme de se changer. Des traces de gazon encerclent leurs genoux.  Le soir, ils prennent une petite veste pour veiller dehors... et jamais la même que la veille!  Et puis, ça sent l’anti-moustique! Bref, les piles de vêtements sales s’accumulent.  

Parmi les pires taches de l’été, il y a les fraises, le jus rouge/mauve/orange, les popsicles, la crème glacée (au chocolat bien sûr!), le gazon, la terre/boue/bouette/et autres variantes, les cerises... et pour nous, le vin! Eh oui, ça arrive à tout le monde de se tacher et en été, parce qu’on n’a pas du tout envie de se prendre la tête avec la lessive, on opte pour du détergent qui « fait la job » pour vrai! Efficace pour qu’il déloge les taches sans passer par l’étape du frottage extrême! Deux nouveaux produits à essayer pour nous sauver la vie cet été à l’ombre de notre laveuse : l’OxiClean® MaxForce® Blancs purs (en liquide et en poudre). Incroyablement, il parvient à détacher les vêtements blancs sans contenir du javellisant au chlore. Et pour les peaux sensibles (mais les maisons terribles!), il existe le détergent Arm&HammerMC Peau sensible (en liquide ou les sachets à usage unique!). Au léger parfum ultra-doux pour la peau, sans colorant et surtout toujours aussi efficace pour supprimer les taches. Sans soucis pour les petites peaux délicates.   

 Alors voilà! On vous souhaite un été sans taches et sans soucis!

lundi 8 juillet 2013

Dossier Mystère de l'été - Partie 1 : l'auto-cueillette des fraises

Pendant des années, je suis allée aux fraises. 

Puis, j'ai tout arrêté. Surtout les fraises.

M'écraser par terre (outch!) dans un champ avec de la paille (mouillée), sous un gros soleil (ou une bruine constante, ça dépend des étés et de leur météo!), pour ramasser des plats et des plats de fraises... quand on en vend à l'entrée, déjà cueillies, toutes prêtes à être mangées!Bien sûr, j'avais les fraises les plus fraîches qui soient (le ventre bien rempli du surplus que j'avais mangé!), mais j'avais taché mon linge, pris un coup de soleil, une jambe ankylosée et du foin dans mes souliers.

Et là, je n'avais pas les enfants à surveiller, à dire «Non attention, marche pas sur les plants!», «Non, ça c'est la talle de l'autre monsieur!», «Non, je n'ai pas apporté de jus. Oui, il fait chaud! Non, il n'y a pas de toilettes. Oui, c'est long...», etc.

Tout ça pour des fraises! Non merci! Le marché existe! Et c'est là qu'on va!

J'entends très bien les commentaires de ceux pour qui aller ramasser des fruits en famille est un must: «C'est une belle activité familiale!», «Ça fait prendre l'air aux enfants!» ou «Ça leur montre d'où viennent les fraises!». Vraiment, je n'y crois plus. Disons-le clairement, c'est un paquet de trouble pour ce qu'on récolte!

Rappelez-moi pourquoi on va aux fraises? Pourquoi vous y allez? Ça va peut-être ranimer mon envie, mais je vous jure que vous devez avoir de vraiment bonnes raisons...

Je ne suis pas contre l'auto-cueillette. La preuve: je vais parfois ramasser des bleuets. Ça j'aime bien! C'est beaucoup plus propre que les fraises et ça va vite! Pas besoin de parcourir, accroupi, des rangs et des rangs pour remplir mon plat. La bleuetière Goulet près de mon chalet est incroyable: j'y cueille des bleuets par grappe. Mais j'amène rarement les enfants. À moins qu'ils le demandent eux-mêmes. Et je leur dis d'apporter une bouteille d'eau.

Vous: vous  y allez (et pourquoi?) ou non (et pourquoi?) ?


jeudi 4 juillet 2013

Maudits maringouins!

«Les p'tites bibittes ne mangent pas les grosses bibittes!» Ma mère me répétait ça tous les étés quand je paniquais et partais à courir en zig-zag dans la cour à la vue d'une guêpe.

Je me suis entendue le dire à Momo cet été alors qu'elle a développé la même phobie que moi à son âge -phobie que je m'efforçais pourtant de contrôler au maximum devant les enfants (pour rien, il faut croire, c'est génétique, on dirait!).

Mais cet été -est-ce dû au printemps pluvieux?- toujours est-il qu'on est plus que jamais ENVAHIS par les maudits maringouins. On a beau multiplier les torches et les chandelles à la citronnelle, et se push-pusher du chasse-moustiques derrière les oreilles, ça nous pique et re-pique à toute heure du jour!

À part se baigner en combinaison d'astronaute et raser le boisé derrière la maison, je ne sais plus quoi faire! J'ai pensé lancer une pétition en ligne (ça en ferait juste une de plus! ;-) mais je doute de l'efficacité du procédé (et cela vaut pour toutes les pétitions en ligne!).

Ma mère m'a même ressorti le vieux filet qu'elle plaçait par-dessus le parasol et qui se remplit d'eau à la base pour se placer autour de la table, et qu'on utilisait pour jouer aux cartes dans le temps que les maringouins étaient 100 fois moins gros et nombreux. On est loin du gazebo avec lumières intégrées et du pavillon outdooring! (en passant, maudit que ça m'énerve ces deux mots-là, pavillon outdooring. Et cet énervement n'est causé que par la jalousie et l'envie, sachez-le... mais avoir une cours mieux aménagée que ma maison, c'est illogique dans ma tête alors ceux qui ont un pavillon outdooring de rêve -tsé ''j'ai reproduit la circulaire de Club Piscine''- ben c'est qu'ils ont une maison de rêve en plus -tsé ''j'ai reproduit la circulaire de JC Perreault''... et ils n'ont sûrement pas de maringouins parce qu'ils ont juste un ti-coton d'arbre planté au centre d'un aménagement paysager qui a coûté le prix de mon char. Mais là, je m'égare!)

L'idée, c'était de vous demander vos trucs pour enrayer de la planète chasser les maudits maringouins. Allumer de l'encens, répandre des pesticides achetés illégalement en Ontario, sacrifier une mouffette? Je suis prête à tout! Sauf à passer mon été en dedans!

mercredi 3 juillet 2013

Accros aux Air Miles!

Confession (z)imparfaite: nous sommes accros aux Air Miles!

Si vous voulez connaître tous nos bons trucs pour accumuler le maximum de milles et découvrir tous ce qu'on a pu faire comme projets et quels rêves on a pu réaliser grâce à nos cartes Air Miles, suivez-nous aussi cet été sur le blogue Air Miles!

Notre dernier post ici (vous saurez où acheter les souliers les plus confortables de l'été, on en a commandé une pleine boite!)


lundi 1 juillet 2013

La télé en été

Êtes-vous du genre à hurler aux enfants «Allez jouer dehors! Il fait beau! Ça as-tu du bon sens de regarder encore la télé?»?

Ou plutôt comme cette mère qui dit que son enfant a regardé la télé tout l'été et que ça ne lui dérange pas du tout?

J'avoue que je ne sais pas trop. Quand je leur dis la première réplique, ils finissent par aller jouer dehors  et reviennent 10 minutes plus tard dans mes pattes ne sachant pas trop quoi faire et/ou en s'obstinant parce qu'il y a eu une chicane. Franchement, dans ce temps-là (et si j'ai des trucs à faire!), j'ai presqu'envie de leur redonner la manette de la télé.

Dire que ça ne me dérange pas du tout n'est pas vrai non plus. Pas à 7 et 10 ans. J'aime quand même qu'ils fassent autre chose. Prendre du soleil (quand il y en a!), lire, jouer, inventer, etc. Mais les jours de pluie, franchement, moi aussi, j'aime bien écouter une série ou des émissions vide-cerveau. Alors, est-ce que je peux vraiment leur en vouloir de faire comme moi?

Non. Si je suis sérieuse et honnête, je dirais que ça m'énerve royalement quand les enfants se transforment en larve devant la télé à 10h le matin. Ouin, je pense que c'est ce qui m'énerve le plus. Les voir regarder la télé. Parce que je ne sais pas trop quel phénomène qui arrive quand ils s'installent devant l'écran, mais on dirait qu'ils sont mous, effouérés, la bouche ouverte, en semi-conscience, etc. Vous voyez le tableau?

Écouter la télé en déjeunant, pendant qu'on se réveille: ça va. En fait, ça va jusqu'au moment où je leur parle et ils ne me répondent pas, trop obnubilés par l'écran. Quand ça arrive, je suis incapable de ne pas pogner les nerfs, je l'avoue. Y'a rien, je pense, qui m'énerve le plus. J'ai réglé la question. Quand ça arrive, quand il n'y a pas une once de «Oh! scuse, maman! Je n'ai pas entendu!» (On s'entend, il n'y en a jamais!), je prends la manette et je ferme tout.

En fait, j'ai trouvé ce qui m'énervait... c'était de les voir en «larve télévisuelle». J'ai remédié au problème: interdiction (sauf exception!) de regarder la télé à l'étage. Et ça me déstresse! Oh bien sûr, plusieurs diront que j'ai déménagé le problème. Peut-être. Mais j'ai éliminé l'irritant. C'est ce qui compte. Parce qu'un peu comme cette mère l'écrit, j'ai plein de souvenirs d'étés passés à écouter Campus en mangeant des biscuits au chocolat avec ma meilleure amie. On regardait Musique Plus pendant des heures en enregistrant, sur cassette VHS, nos meilleurs clips. On n'est pas devenu des demeurés pour autant. Un moment donné, on se tanne de la télé et on va voir dehors, la vraie vie. Franchement, je pense que je leur fais confiance. Et la résistance et les chicanes sur la télé: bof, je pense que j'ai lâché prise. Ce n'est pas une vraie bataille pour moi...

Pour l'instant, juste le fait de leur demander d'aller écouter la télé en bas leur suffit pour faire passer leur envie de la regarder pendant des heures. En fait, la télé devient donc un choix. Il faut qu'ils fassent un effort pour aller l'écouter. Ils ne sont plus au coeur de la maison... et ça, ils trouvent ça bien plate. Avant, en l'écoutant à l'étage, ils voyaient ce qu'on fait, pouvait décider de se joindre à nous, etc. Là, ils se sentent exclus... et c'est assez pour les amener à fermer la télé en bas et monter voir ce qui se passe en haut. La curiosité! Ce que ça peut faire! Et parce que je ne dis rien (parce que je ne les vois pas!), on dirait que c'est moins l'fun... Tiens donc!

Cet été, on a l'air à être promis à alterner entre beau temps et mauvais temps (souvent dans la même journée!). Ils trouveront aussi leur équilibre, j'imagine. Et même s'ils passent une journée à la regarder, promis je ne dis rien, je ne culpabilise même pas... Et je glisse un DVD de Private Practice, sur la télé à l'étage, et je l'écoute en paix! C'est ça aussi l'été!