jeudi 30 août 2012

«Tout le monde n'est pas beau, tout le monde n'est pas gentil»

JeuneHomme entre en première année et même s'il ne change pas d'école, ce qui l'effraie le plus, c'est la cour d'école. C'est grand, c'est vrai. Mais surtout, ils sont «lâchés» lousses avec des grands qui ont le double de leur âge.

- «Trouve tes amis et joue avec eux...!» que je lui dis pour l'encourager.

- «Oui, mais il y a des amis qui...», qu'il me dit sans finir sa phrase.

- « Qui...? Qui quoi?»

Le voilà figé. Gêné. Mal à l'aise.

Faut que je l'aide.

- «Il y en a des pas très gentils?»

- «Ouin....» dit-il soulagé que j'aie deviné.

Ohhhh! Oui, JeuneHomme, il y en a plein des fatiguants, des pas fins, des achalants, des limites violents, des gossants, etc. C'est ça la première année, aussi. Je dois défaire un mythe qu'on fait croire aux enfants depuis la garderie: celui que les autres sont des amis.

«NOOOOON! Tous ceux dans ta classe (ou ton groupe de garderie ou du service de garde) ne sont pas TOUS tes amis. Oublie ça, JeuneHomme! C'est impossible! Il y en a qui vont te taper sur les nerfs, d'autres que tu vas trouver bébé, d'autres dont tu auras même un peu peur, d'autres avec qui tu n'auras pas du tout envie d'être avec eux. Mais c'est ça la vie! Faut que tu t'intègres avec eux par bout, mais pas tout le temps. La cour d'école, tu t'amuses et rien ne t'est imposé. Il faut que tu fasses ton chemin, des fois en les ignorant, des fois en mettant ton pied à terre, des fois en préférant jouer tout seul qu'avec ceux que tu n'aimes pas, des fois en les remettant à leur place. Reste qu'il y a un bon côté, c'est qu'en première année, ça suffit: tu as le droit de savoir. Tu n'as plus à les appeler tes "amis" parce que ce n'est pas vrai que parce que tu les passes huit heures par jour avec eux qu'ils sont obligatoirement tes amis. Tu n'as pas à aimer tout le monde. Les tolérer, oui. Savoir vivre avec eux sans qu'ils prennent toute la place et sans que tu t'en portes mal. Mais là,  tu as amplement le droit de choisir qui tu appelles tes amis (en passant, c'est excellent pour moi aussi car impossible d'inviter 22 amis à ta prochaine fête!). Et non, ils ne sont pas toujours gentils et t'as le droit de le dire. Et dis-le! T'as le droit. Mais va falloir que tu acceptes que des fois, tu sois, pour un autre, celui qui lui tape sur les nerfs. Des fois, ça arrive. Souvent. Mais les histoires que «tout le monde est beau, tout le monde est gentil», c'est pas vrai. C'est comme pour le pèr... ah non oublie ça! Donc, dans la cour, go, fonce! Fais un peu à ta tête. Et choisis tes vrais amis! Et tu vas voir, la vie va être tellement plus douce et plus cool. »

Ça m'a rappelé une conversation avec MissLulus sur l'art d'être un peu bitch et des discussions sur la vengeance.

On ne peut pas leur faire croire que le monde extérieur en est un de ouate. C'est pas vrai! On n'est pas toujours prêtes à défaire les mythes. Mais là, c'était le bon temps pour JeuneHomme.

Le père Noël... on va attendre! ;-)


mercredi 29 août 2012

Double autorité

Je l'avoue, je suis la maître incontestée de la double autorité (tsé, le truc que tous les experts disent de ne jamais faire avec les enfants?).

TriplePapa dit souvent Non à plein de trucs qui me semblent appeler un Oui.

On en a discuté souvent ensemble et on sait très bien que cela vient de notre éducation. TriplePapa a toujours fait ce qu'il voulait tout le temps sans jamais que ses parents ne s'en soucient (0 sur l'échelle de l'autorité, un cas complexe que je ne vous expliquerai pas ici aujourd'hui...!) tandis que moi, c'était le contraire (un beau 10/10 avec les rennes tenus bien serrés). Si bien qu'en réaction à tout ça, je suis Madame Oui et il est Monsieur Non (on a trouvé ça tout seuls, pas eu besoin de 15 ans de psychanalyse!).

Et ça n'a pas pris beaucoup de temps aux enfants pour comprendre le beau paradoxe qui se joue entre leurs parents. Mais comme nous aussi on a compris qu'ils ont compris (me comprenez-vous?), on se fait des « meetings éducatifs » TriplePapa et moi pour établir la « ligne de parti » (désolée, le langage électoral déteint sur moi ces temps-ci!) et tenir bon.

Mais sur les « petites choses anodines de la vie » (TriplePapa n'utiliseraient définitivement pas ces mots pour décrire ce qui suit...), la double autorité surgit plus souvent qu'à son tour.

Exemple:

Lolo: Maman, je peux prendre un verre de jus même si je me suis brossé les dents?

Moi: Ben oui! Un petit. Tu te rebrosseras les dents ensuite.

TriplePapa: Mais qu'est-ce qu'il fait? Je lui avais dit non.

Moi: Si on lui dit non tout le temps, il ne saura jamais que ça goûte méchant.

Lolo: Ouache! Je vais prendre de l'eau!

Voilà un exemple Touché/Coulé (on a beaucoup joué à Battleship cet été...). mais ce n'est pas toujours aussi glorieux. Et parfois, entre le Oui de maman et le Non de papa, les enfants vont bien y réfléchir et choisir le Non! « Papa a raison, c'est mieux pas » (et j'en reste bouche bée!)

Mais j'assume le fait de ne pas toujours être un bon modèle pour mes enfants (je rote aussi parfois exprès à table pour les provoquer. J'aime trop les entendre dire: «Maman, t'as tellement pas de classe!»... et voir la face de TriplePapa... ben découragé!) Tssst, tssst!

lundi 27 août 2012

La slow rentrée

Je sais, on est le lundi pré-rentrée et vous savez quoi, ici on est surtout encore en vacances . Les enfants dorment encore. Ils profitent d'une des dernières grasses matinées en semaine et c'est tant mieux ainsi. Je ne vois pas pourquoi je les «pratiquerais» à se lever tôt: ils savent comment faire. Et puis, ils ont deux demi-journées d'école comme répétition. Je me vois mal scrapper mes derniers (et les leurs!) matins tranquilles.

Cette année, j'ai décidé de vivre une slow rentrée. Pas question de me stresser!

J'ai fait UN seul endroit, mes listes en main. Et sans les enfants (je ne comprends pas les parents qui en font une sortie familiale papa, maman et les enfants si tout le monde est énervé et à cran! Qu'un des deux parents aillent au cinéma avec les autres, il y a tellement de bons films!)

J'ai étiqueté le matériel scolaire tranquille un soir en regardant un film pour moi, un verre de vin tout près. Une soirée, tout est fait!

Côté vêtements, je n'ai acheté que des souliers de course pour MissLulus. ils porteront encore leurs sandales au moins la première semaine et on ira magasiner en septembre quand tout sera désert. Là, c'est la folie!

Au Costco, j'ai fait une provision de collations et de boîte de thon (nouveau sandwich préféré de JeuneHomme.... merci mon Dieu, c'est tellement facile à faire!); je pense que je vais tenir jusqu'à Noël.

Surtout, j'ai fermé mes oreilles chaque fois que quelqu'un chialait contre la rentrée. vraiment, je ne veux pas savoir si c'est trop cher, si les listes sont complètement folles, si c'était long, si c'était plate, si c'est épouvantable de leur acheter un dictionnaire, etc. Je veux juste profiter encore des heures de vacances! L'été a tellement filé vite que je ne me priverai pas des derniers soubresauts.

Et ce soir, on va fêter, en famille, au resto le début de l'année en beauté! Tranquillement.




samedi 25 août 2012

J'ai dit oui!

Ça doit faire 2-3 ans que Momo veut un chien. Quand des amis qui ont un chien viennent avec lui à la maison, elle s'en occupe sans s'en lasser, tellement que la bête en vient à se chercher un espace pour s'isoler un peu.

Cet été après le départ de nos amis (et de leur chien), je l'ai trouvée en train de pleurer en regardant son calendrier (de chiots) sur son mur. « Maman, je veux tellement un chien, ça vient de mon coeur-là », me disait-elle en me pointant son plexus. Après trois ans de ténacité, à me coller des post-it sous ma tasse de café, sur ma table de chevet du type « Je promets que je vais ramasser ses cacas (avec un sac quand même!)», « Je vais ramasser ses poils avec le petit aspirateur », « Je vais lui dire tous mes secrets », j'ai dit oui!

Je savais que TriplePapa serait d'accord (j'ai dû le freiner plusieurs fois dans les 3 dernières années, en fait à chaque fois qu'un collègue avait une portée de chiots... un braque de Weimar, c'est cute, c'est petit pendant 10 jours, après c'est géant, non merci pour nous!)

Dans le même élan, Momo a suggéré de prendre la chambre au sous-sol et d'en faire le quartier général du chien (« Je n'aurai pas peur avec mon chien ») et j'ai trouvé l'idée pas bête du tout.

TriplePapa et moi avons eu un chien pendant 12 ans avant l'arrivée des enfants. Ça s'est terminé brusquement avec notre cocker Cleo et, sans le montrer à Momo, nous aussi, on avait vraiment envie d'avoir un chien. Mais les triplés bouffaient toute notre énergie. Maintenant qu'ils ont 9 ans, la game a changé et tous les enfants bénéficieraient d'avoir un petit compagnon poilu.

On s'enligne vers un petit-moyen chien qui pourra venir avec nous en vacances à la mer. Momo a l'oeil sur les West Highland Terriers. Elle emprunte des livres à la bibliothèque et me sort des arguments favorables chaque jour. Sachez qu'il s'appellera Rufus si c'est un mâle et Nelly si c'est une femelle.

Une condition toutefois: ce ne sera pas avant août prochain. D'ici là, on a 2 voyages prévus et 3 chambres à redécorer. Ensuite, on sera prêts à accueillir un 6e membre dans la famille... et débuter une toute nouvelle aventure!

vendredi 24 août 2012

Les parents mous

La ligne est mince entre «acheter la paix» et les parents mous.

Observations faites au spectacle Dragon Lives, devant nous (et non, ce n'était pas à la même place que Nancy... juste une dizaine de bancs plus loin), un gars de 7 ans environ demande à sa mère quelque chose à boire. Elle refuse. «Ça coûte super cher! On va attendre à la maison, ça finit bientôt!». Elle n'a pas tort, j'ai failli m'étouffer quand une bouteille d'eau m'a coûté 4,71$ et mon café 1,76$ («Les enfants, du café, ça ne vous tente pas?»... hahah!).

Mais là, ça s'est gâté. Fiston-Frustré s'est mis à taper sa mère sur le bras. Pas très fort, mais quand même! Voyons, que Mère-Molle ne réagissait pas, il a augmenté la force. Avec un regard arrogant qui la défie. Elle, elle ne dit rien. Il a continué, évidemment.

Je me suis dit qu'elle allait lui dire qu'il venait de perdre toutes ses chances de boire de l'eau jusqu'à la maison, quelque chose du genre. Hey! Se faire taper pour montrer son mécontentement par un enfant de 7 ans!!

Mère-Molle a ouvert la bouche pour dire «On verra tantôt, mon chéri!»

HEIN?? 

Fiston-Frustré a fait un sourire enjôleur, satisfait, triomphant. Et elle l'a flatté gentiment sur le bras, comme s'il avait fait une concession. C'était clair qu'il allait avoir son eau avant de partir chez eux.

HEIN??

Je suis définitivement trop sévère. Devant mon refus, mes enfants n'auraient jamais osé me taper pour que je change d'idée, des plans plutôt pour qu'ils ne remettent pas les pieds au Centre Bell avant de pouvoir eux-mêmes prendre le métro tout seul pour s'y rendre.


C'est acheter la paix ou être mou? Je ne sais plus... Qu'est-ce qui peut pousser une mère à tolérer que son enfant la tape pour qu'elle change d'idée? Comment? Chiale, discute, pleure (et encore! Un moment donné, un «non», c'est un «non» et c'est tout!), mais taper?

mercredi 22 août 2012

Dernière pause (Z) du mercredi

(Cet été, tous les mercredis, on prend ça relax nous aussi! Mais on ne vous oublie pas. Alors voici des clins d'oeils de mi-semaine pour vous faire sourire. On attend vos suggestions ou vos commentaires.)

(Complètement d'accord. Et assez fière. Autrement, franchement qui y arriverait?)

lundi 20 août 2012

Bilan de fin d'été

On a beau vivre dans le déni et se cacher les yeux à chaque étalage de fournitures scolaires, l'été est pas mal fini. Et c'est ça qui est ça. Sous mon toit, les opposés s'affrontent. Dans le coin droit, Momo-super-hâte, dans le coin gauche, Lolo-super-pas-hâte et, au centre, Lili-aaah-je-commence-toujours-une-journée-avant-vous-deux.

Cette année, pour éviter les traditionnels « L'été a passé trop vite!», «On n'a pas vu l'été passer!» et autres variantes du genre «Ça passe toujours trop vite l'été!», j'ai invité toute ma tribu à faire un souper-bilan de l'été. J'ai fait toute une liste de catégories qu'on a pigé et commenté, au fur à mesure: sorties, fêtes, repas, desserts, visites, restaurants, films, gourmandises, spectacles, promenades, découvertes, jeux, chansons et «J'ai le plus ri quand... » et « J'étais tellement fatigué quand...» ont suscité le plus de réactions.

En bonne mini-prof, Momo a tout noté sur un gros carton qu'on s'est empressé d'afficher dans la maison. Devant la loooongue liste de tout ce qu'on a fait/vu/goûté cet été, plus question de trouver qu'il a passé trop vite: « On a en donc fait des affaires! »

Un beau remonte-moral au premier matin d'école, quand le réveil sonnera à 6h!

vendredi 17 août 2012

La liberté d'expression a ses limites

Assis derrière nous au cinéma cette semaine, une famille qui se parlait comme dans son salon. Six de large et ça jasait d'une extrémité à l'autre sans se soucier que leur conversation n'avait aucun intérêt pour l'autre famille assise devant (la nôtre!) qui trouvaient particulièrement pathétiques leurs commentaires évidents sur un film pas intello du tout (mais plutôt délirant!), Le Marsupilami:

« C'est où ça la Palombie? »

«En Amérique du Sud, c'est sûr, regarde le feuillage! »

(euh, ça n'existe pas!)

« Lui, je l'aime! » (on s'en fout)

« Ça c'est mon préféré bout de l'histoire! » (re-on s'en fout)

La même situation s'est reproduite hier au spectacle Dragons Live au Centre Bell (époustouflants et quasi-vivants, les dragons! Les petits (z)imparfaits avaient de grands yeux ronds!)

Un garçon d'environ 7 ans (tsé, 7 ans, c'est pas la même chose qu'un petit de 4 ans qui s'émerveille) a TOUT commenté à voix très haute. Tous les détails, du début à la fin:

« Y'a du feu! »

« Y'a du feu encore! »

« Il vole. »

(ben oui, on n'a pas besoin de sous-titres!)

« Les gens applaudissent parce qu'ils trouvent ça bon. »

(aie le cerveau, t'es donc perspicace, toi!)

D'abord, pourquoi parler si fort? À qui tu t'adresses? Ensuite, pourquoi ne pas en profiter pour expliquer une règle de civisme de base. Ça s'imposait.

Nous aussi, on aime des moments des films et des spectacles. Mais on les garde pour nous. On se sourit. On se prend la main. Et on en jase APRÈS le spectacle ou pendant l'entracte.

«J'ai le droit de parler, bon!»

(oui, on y a eu droit quand maman a dit à fiston de « parler moins fort mon chouchou » après le plus sombre de nos regards.)

Oui tu as le droit de t'exprimer, mais essaie de chuchoter, de faire des pauses, d'apprécier la musique et, si possible, de te taire, pour une heure ou deux. Ça fait pas mal et ça repose la bouche.

Et les parents, vous pouvez exiger à votre enfant de se taire. C'est dans vos droits parentaux. Ça ne va pas détruire son estime de soi. Et il va vous aimer quand même demain.

(En passant, le film et le spectacle étaient très bons. Mais je vous souhaite de meilleurs voisins!)

mercredi 15 août 2012

Des sorties évolutives?





(Source: site web de l'International des montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu)
On adore les sorties «évolutives». Vous ne savez pas ce que c’est? Ce sont les sorties qu’on faisait avec nos enfants il y a 5 ou 7 ans et que l’on fait encore... mais qui ont changé! Qui ont grandi avec nos enfants, vous comprenez? Le cinéma est un bon exemple. On allait au cinéma quand ils avaient 3 ans et on y va encore aujourd’hui. Mais le plaisir est décuplé. C’est tellement moins de trouble et surtout, les films ont changé.

Mais au top de notre liste, il y a l’International des Montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu. On ira ce soir pour le show de Mika. La première fois que nous étions allés avec les enfants, on avait encore des poussettes, des biberons, des couches, un sac à couches (peut-être 2), des purées, des cuillères en plastique mou, des doudous, des barres tendres, etc. Un attirail pour être parées à toutes les éventualités. On n’était pas encore sur le terrain et on était épuisées. Mais on y avait passé du bon temps dans les jeux adaptés pour les tout-petits. On s’était même laissé prendre par l’enthousiasme d’Annie Brocoli et on avait fini la soirée en chantant/tapant des main/dansant avec un enfant sur une hanche sur «Ça fait rire les oiseaux!». On a dû aller aux toilettes dix fois. On a squatté une table à pique-nique et étendu notre nappe et on a fait la file pour avoir droit à un des seuls repas que nos enfants mangeaient alors (des croquettes, probablement!). Ou on a traîné notre glacière (peut-être 2) remplie de stock. On était motivées! Mais on était heureuses de faire ça avec nos enfants.

Cette année, fini les shows d’Annie Brocoli. On a hâte d’aller voir Mika. On est heureuses d’y retourner. Les enfants aussi! «On était petits, dans le temps! On avait fait un pique-nique! Je me rappelle que j’avais peur des mascottes! On avait gagné des toutous en Némo » Ça crée des souvenirs, des rituels estivaux, c’est l’fun! (bon, les toutous Némo, on les avait acheté au gars du jeu d’adresse, mais chuttt!!). Le plus beau, c’est qu’on sort exactement à la même place mais qui, en même temps, a « évolué ». Nos enfants ont aussi hâte d’y aller, mais cette fois-ci, encore plus nous! On sait que ça sera tellement pas de trouble comparativement à avant. C’est comme « Pfft! Rien là! On a déjà vu ça! ». Pourquoi?

  1. Ils mangent de tout, debout et sans avoir besoin d’une boîte de serviettes humides (fini les lunchs!)
  2. Ils peuvent se retenir de pisser à toutes les heures.
  3. Ils ne chignent plus! (On n’entend plus «C’est long! », «J’ai mal aux jambes!», etc.)
  4. Ils veillent tard! (c’est eux qui nous couchent!)
  5. Le lendemain, ils dorment tard.
  6. On part avec comme seul bagage : notre sacoche. (et encore... on la laisse dans l’auto?)
  7. Ils ont de l’argent de poche donc s’ils veulent essayer de se gagner un toutou, ils le feront à leur frais (C'est drôle, ça change d’idée assez rapido! Et ça revient au #3)
  8. À 6 et 9 ans, ils ne sont pas encore blasés et aiment voir l’envolée de montgolfières (nous aussi!) 
  9. On a le temps (et les mains dispos) pour prendre une bière ou du vin sur place! 
  10. Mais reste que l’avantage No1 : fini les shows d’Annie Brocoli et de Souris Bouquine! (Yé! On n’en pouvait plus!)
Alors, ce soir, ne nous cherchez pas : on sera là, tous les neuf! En chantant « I could be brown, I could be blue, I could be violet sky, I could be hurtful, I could be purple, I could be anything you liiiike!» en étant bien heureux de tricoter des souvenirs magiques avec les enfants. Simplement. Et en se disant qu’on espère continuer à faire des sorties comme ça avec eux, encore longtemps!

lundi 13 août 2012

Sortons les kleenex!

Plus les enfants vieillissent et plus l'éventail de films qui les intéressent est vaste. Et je ne parle pas des nouveautés! TriplePapa s'est donné comme mission de faire voir tous les films qui comptent aux enfants et... la liste est longue! Ça va de Amélie Poulain à La vie est belle, des films de Chaplin à E.T. (on va attendre un peu pour Orange mécanique!)

Je me rends compte que le «bon film» est souvent triste. Bref, mes enfants n'ont jamais autant braillé que cet été devant la télé! J'ai dû faire circuler une boîte de mouchoirs sur le sofa à la fin d'E.T. car, même si «les enfants portent de drôles de vêtements», les miens s'y sont identifiés à fond la caisse. Bref, un bon film reste un bon film, malgré les effets spéciaux «de l'ancien temps», dixit Lolo.

E.T. figure d'ailleurs au 7e rang des films pour enfants les plus tristes. Pas pour rien qu'ils sont se mouchés autant!

Curieux de connaître les autres? Wall-E, Harry Potter (la mort de Dobby et de Sirius Black...), Babe, Là-haut, Toy Story 3 (c'est moi qui ai braillé comme un veau au cinéma, une chance que mes grandes lunettes 3D camouflaient les deux lacs sous mes yeux!). Et le top du top: Bambi!

Qu'en pensez-vous? Avez-vous sorti vos mouchoirs en regardant l'un ou l'autre de ces films? Quel autre classique nous recommandez-vous pour notre prochaine soirée de cinéma maison? Une comédie peut-être?!

vendredi 10 août 2012

Trop connectés?

La nouvelle cible à viser pour faire culpabiliser les parents: les bébelles électroniques. Sommes-nous de plus mauvais parents si on n'est pas 100% toujours attentifs à nos enfants (bon disons pour les regarder faire un dessin, se brosser les dents, jouer au soccer, faire leurs devoirs, etc.) et qu'on prend en même temps nos courriels ou qu'on surfe sur le net?  Bien sûr que ça m'est arrivé. Vous aussi probablement.

Voilà qu'un site Parents on Phones veut nous faire abandonner la technologie pour être encore plus présent pour nos enfants. Leur façon de faire, photographier des parents qui "négligent" leurs enfants en se penchant sur leur téléphone, portable ou autres au lieu de jouer avec eux. David Plotz, rédacteur en chef de Slate.fr, trouve ça épouvantable. Il critique le fait que le message de Parents on Phone (Avez-vous déjà regardé votre messagerie électronique ou surfé sur le Net alors que vous deviez jouer avec vos enfants?» «Que vous deviez»...) laisse entendre que les parents sont les amuseurs de leurs enfants. Comme d'autres (et moi), il juge qu'un parent devant un enfant pris dans une balancoire qui préfère jouer à Angry Birds sur son iPhone au lieu de pousser la balançoire, c'est un parent épais. Mais passer comme message aux parents qu'ils sont de mauvais parents s'ils surfent devant leurs petits, ça suffit! Et je suis entièrement d'accord!

Il clame aussi que la technologie a aidé les parents à être présents au quotidien, parfois bien plus que les générations précédentes. On peut souper plus tôt et tous ensemble, parce que papa n'est plus coincé au bureau. Et même s'il doit regarder 10 minutes ses courriels sur le bord de la table de la cuisine, on est ensemble! On peut aller voir la partie de soccer parce que maman doit faire un appel même si elle rate quelques minutes du match. La techno nous permet d'être plus présent.

Il y a du pire et du meilleur dans la technologie. Et une marge, comme dans tout.  Faire l'autruche, non! Et essayer de nous faire passer pour des mauvais parents aussi.

mercredi 8 août 2012

Pause (Z) du mercredi - semaine 6

(Cet été, tous les mercredis, on prend ça relax nous aussi! Mais on ne vous oublie pas. Alors voici des clins d'oeils de mi-semaine pour vous faire sourire. On attend vos suggestions ou vos commentaires.)

(Tout est dit.)

lundi 6 août 2012

10 constatations estivales

À mi-chemin dans l'été (oui, on est plus qu'à mi-chemin mais j'essaie de demeurer positive!), je partage mes réflexions express et non philosophiques (quoique...) sur la belle saison (pas le temps d'en faire plus, il faut profiter de ce qu'il reste au maximum!):

1. Il fait donc beau (on aime ça se le rappeler après avoir angoissé tout le printemps à espérer un bel été!)

2. Un enfant, ça ne ratatine pas dans la piscine (faudrait sortir pour souper!)

3. On en manges-tu des hots-dogs! (juillet) / On en manges-tu du maïs! (août)

4. Le maïs en épi est ce qui a été inventé de mieux pour arracher toutes les dents chambranlantes (les enfants, fermez votre bouche pour la photo!)

5. Deux semaines de vacances, c'est pas assez!

6. Les enfants ont pris 8 douches dans l'été (les jours de pluie)

7. Les Jeux olympiques, ça te motive un enfant à faire des longueurs/plongeons dans la piscine (merci Michael Phelps/Alex Despatie!)

8. De la slush vodka-lime-litchi, ça se boit comme rien!

9. Y'en as-tu des sortes de bibittes! (pleins d'insectes jamais vus avant cet été!)

10. Les prochaines semaines vont passer trop vite...

Et vous? Ça ressemble à quoi chez vous?

vendredi 3 août 2012

Où est papa?

Alors que les services de garde à 7$ par jour seront bientôt des vestiges du passé, Statistique Canada confirmait récemment que les Québécois étaient les plus choyés du Canada en matière de congés parentaux.

On a parfois tendance à généraliser mais nous sommes tout de même les seuls en Amérique du Nord à bénéficier d'un congé d'un an avec un revenu aussi intéressant. Et on fait des jalouses ailleurs aussi. Parlez-en à nos lectrices de la France qui ont plus d'une fois réagit sur ce blogue à notre congé de maternité de rêve.

Ce qui est encore plus intéressant dans ce programme, c'est la congé dont bénéficient les pères depuis l'instauration du Régime québécois d'assurance parentale. Statistique Canada a d'ailleurs démontré que « 76% des nouveaux pères du Québec ont pris congé l'an dernier, tandis que ce chiffre a atteint seulement 26% à l'extérieur de la province.» Avouez qu'on est chanceuses!

Mais seulement les 3/4 d'entre nous le sont, semble-t-il (je m'inclus mais j'ai eu mes enfants avant l'arrivée du régime donc je suis plus envieuse qu'autre chose! ;-) Car si on relit les résultats à l'envers, on constate que 24% des pères n'ont pas pris le congé auquel ils ont pourtant droit.

Je sais qu'il y a des exceptions, du cas par cas à considérer et qu'il ne faut-pas-juger-les-autres mais je trouve ça plate pareil que certains pères n'en profitent pas (et les mères, par la bande) alors que cela fait l'envie des centaines de milliers de familles dans le monde.

Les gars, mettez vos culottes, et venez donner un coup de main à vos blondes pour quelques semaines. Désolée mais vous n'avez plus d'excuses de ne pas vous impliquer!



mercredi 1 août 2012

Pause (Z) du mercredi - semaine 5

(Cet été, tous les mercredis, on prend ça relax nous aussi! Mais on ne vous oublie pas. Alors voici des clins d'oeils de mi-semaine pour vous faire sourire. On attend vos suggestions ou vos commentaires.)

(Commentaire: OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII on le sait. Et par bout, on n'est plus capable! Une chance que maintenant, ils savent lire. Google est notre meilleur ami!)