mercredi 11 avril 2012

La nutrition et nous

Vos (Z) préférées ont fait l'objet d'un mémoire de maîtrise en nutrition à l'Université de Montréal. Nenon, ce n'est pas un Poisson d'avril sur le tard! La preuve est ici.
Assez paradoxal de se retrouver dans une étude sur la nutrition quand les études sur la nutrition nous donnent (généralement) de l'urticaire!

Avouez que vous aussi vous en avez marre de sentir qu'une «police de l'alimentation» vous surveille dans votre cuisine!

Y a-t-il un truc plus culpabilisant que l'alimentation? On calcule les portions et les calories, on compare les gras trans et saturés, les glucides et les lipides, on lit les étiquettes et on ne sait plus où donner de la tête entre l'amidion de maïs modifié et tous les dérivés du glucose. Manger est devenu un casse-tête et faire manger nos enfants l'est encore plus. Et
le cauchemar se répète trois fois par jour (sans compter les collations!)

Quand mes enfants ne veulent rien déjeuner dans les 45 minutes qui nous servent de matinée commune en semaine, j'arrête de me battre assez vite entre un bol de Weetabix et un bol de Nesquick. Et je sors un fruit pour la collation. Tant pis pour le Guide alimentaire canadien!

Et quand Lolo redemande une 3e portion de saumon (il pourrait manger la bête au complet!), je me dis qu'on est loin de la portion de protéines «tenant dans le creux de la main» qu'on entend à répétition sur toutes les tribunes.

Et je n'ai pas honte de remplir mon congélateur de filets de poulet St-Hubert quand ils sont en solde. Un dîner vite fait dans un wrap ou dans une salade, ou quand une «trâlée» d'enfants débarquent.

Tant qu'il y a de l'équilibre, il y a du plaisir! C'est ma philosophie alimentaire depuis quelques années déjà. Et j'attends avec une brique la prochaine étude qui tâchera de me contredire!

12 commentaires:

Michèle a dit…

Je me rappelle de mes dîners préférés chez maman quand on allait a l'école: Baloney et patates rôties!

Aujourd'hui rendue à 36 ans, je suis en parfaite santé et sait très bien comment bien manger.

Et mes gars se rappelleront plus tard avec un petit sourire, nos délicieux dîners Kraft au saucisses, mais sauront aussi se faire un bon filet de tilapia et tapenade d'olive!!

Evely a dit…

Tu dis très bien ce que je pense. Tant qu'il y a un équilibre et ce autant dans l'alimentation que dans le reste de la vie. Chez-nous on fait ce qu'on peut, mais si une journée est plus confort food que santé, on l'accepte et le lendemain on s'améliore sans se culpabiliser. On fait de notre mieux et en fait, ça marche bien car fiston mange de tout sauf des zucchincs cuits et des grosses crevettes... Pas pire pour un petit de trois ans

Moka a dit…

En fait, cette obsession pour l'alimentation a quelque chose d'indécent quand on pense au nombre d'enfants dans le monde qui ne mangent pas à leur faim. Je n'essaie pas de faire du bon sentiment; cela me sert à me raisonner quand je me sens coupable de trucs absurdes comme le fait qu'ils ont mangé deux fois de la viande rouge la même journée ou qu'ils mangent des chips pour la deuxième fois en une semaine. Quelle folie !

Sarah a dit…

Moi, j'ai pris la résolution il y a quelques mois de mettre de côté toute culpabilité par rapport à la bouffe.

Mes enfants ont plein d'amour, dorment bien, font des activités dehors, font des jeux de blocs avec papa-maman. Bref, dans toutes les sphères, on fait de notre mieux. Alors j'ai réalisé que j'avais le droit de lâcher prise à quelque part.

En général on mange bien ici, mais exit le sentiment de culpabilité quand la collation c'est des petits poissons au fromage, ou quand le dessert est plus gros que ce qu'ils ont mangé pour souper. C'est ça qui est ça, pis on en mourra pas!

Pasko a dit…

Et maudit que je suis d'accord avec la philosophie de ne pas se casser la tête!!! Pas de pesée, pas de calculs, pas de charte... Faut juste bien manger la plupart du temps. Et pis c'est tout. Et regarder Kampaï de temps en temps pour se donner des idées, des trucs, suivre la vague quoi!

Carina a dit…

Nancy, à mon premier j'étais une freak! Je voulais que tout soit parfait et qu'il ne manque de RIEN. À mon deuxième, je me suis calmer parce que je rendais tout l'monde fou autour de moi.

Aujourd'hui, mes enfants de 9 et 11 ans regardent maintenant l'étiquette alimentaire avant de consommer un produit parce que nous les avons conscientiser à la valeur des alimenta qu'ils consomment mais sans tomber dans l'exagération... C'est dire que les habitudes se transmettent ; si on mange bien c'est positif... sinon, c'est alarmant!

Selon moi, juste prôner pour notre bonne logique, l'équilibre, manger avec modération et abuser de temps en temps est excellent! Merci pour ton billet! :-)

Anonyme a dit…

ahhhhhhh ! Baloney et patates et ma mère ajoutait des bout de saucisses à hot dog... j'avoue qu'aujourd'hui je ne suis plus capable de manger ça ça me lève le coeur, pour les repas je m'organise que se soit équilibré la plupart du temps mais des excès et des extras ça ne fait pas de mal à personne... au contraire s'ils en sont privés c'est pire...

Gen la vilaine a dit…

Juste la liste des restrictions alimentaires que je reçois de l'école chaque année me suffit pour que chez moi, la bouffe, c'est l'fun!

Je pense que c'est quand le service de garde m'a retourné mon super muffin maison banane/avoine avec la petite note ''Veuillez ne plus envoyer de chocolat à l'école svp'', tout ça pour quelques pépites, que je me suis révoltée :)

C'est pas tous les enfants qui aiment les crudités ou les salades, c'est comme pas tous les enfants qui aiment les sandwichs so, aidez nous et laissez nous donc les valeurs sûres!

Anonyme a dit…

Je ne suis pas une freak de l'alimentation, mais je ne considère pas le Kraft dinner comme un repas acceptable non plus. Pas plus que je considère que le gâteau ou les biscuits commerciaux sont un dessert de tous les jours acceptable.

J'ai grandit dans un famille ou le dessert était roi et où le guide alimentaire n'était pas toujours respecté. Oui, on avait souvent de bons repas équilibrés, mais on avait également plusieurs repas non-équilibrés. À l'adolescence, j'en ai développé un surplus de poids.... L'être humain n'est pas fait pour manger du gâteau à tous les jours!

Dans tout, il y a un juste milieu. Il est évident que le discours actuel pousse un peu trop d'un côté du pendule, mais il est également vrai que nos enfants n'ont jamais été aussi gros! À quelque part, le message ne passe pas.

Mon expérience personnelle m'a montré qu'il est préférable de partir l'alimentation des enfants sur une bonne base en mettant l'emphase sur de bons aliments et des repas équilibrés. Les exceptions, car oui il se doit d'en avoir, sont des exceptions. La pizza commandée à tous les dimanches n'est pas une exception pour moi, c'est trop, c'est récurrent. Le gâteau à la fête d'un ami, oui c'est une exception et ça fait du bien.

Je vais terminer en disant que moi aussi j'ai dîné avec du baloney et des patates. Oui c'était bon, non ça ne m'a pas tué, mais ça m'a donné plusieurs livres en trop, alors exit ici ce genre de dîner.

KArine a dit…

Avez-vous déjà vu un enfant qui n'a pas de cochonnerie chex lui agir quand il arrive dans un party??? C'est gênant à regarder... j'imagine pour les parents...

Chez moi, il y en a TOUJOURS, oui oui!!! Lancez-moi des roches si vous voulez... mais je vous dirait que, lorsque mon tit-homme me dit 'j'ai bien mangé, je peux avoir un dessert?' Il ne me demande JAMAIS les biscuits aux pépites arc-en-ciel, pas cachés du tout sur le bord de la tablette du garde-manger, il me demande un yogourt... à la vanille... Quand tu en as toujours dans la face, ça ne devient plus un interdit et j'ai jamais été gênée de la façon dont mon fils 'abordent' un plat de chips à Noel.... contrairement aux autres parents qui se ventent toute l'année que c'est hyper santé chez eux!!! EH BIEN!!!! Je ne vous dis pas qu'il s'est jamais essayé d'avoir un plat de mini-guimauves comme collation... mais ça se dit 'Non, c'est pas une collation ça, c'est une gâterie...'

Anonyme a dit…

@Karine

Non, ce que tu dis n'est pas toujours vrai. J'ai grandit entouré de cochonnerie et j'en mangeais perpétuellement. Oui les options santés étaient là, mais je préférais manger des Joe Louis ou des pépites arc-en-ciel. Le sac de bonbons d'Halloween? Je le vidais en 2 semaines. Le chocolat de Pâques? 3 jours et il était fini. Et non je n'ai jamais été privé de dessert ou de gâteries.

Il est faux de penser que tout enfant s'auto-régulera lui-même. Certains oui, mais d'autres non.

Pourquoi pensez-vous qu'autant d'enfants souffrent d'embonpoint?

KArine a dit…

@ Anonyme
Je me suis relue et effectivement, ça pouvait porter à penser ce que tu écris. Mais non non, je ne pense pas que les enfant s’auto-régulent… c’est pour ça qu’on est envoie pas en appart à 8 ans! ;-) C’Est à nous de leur mettre un stop. Oui, mon fils en demande des cochonneries mais on lui dit non plus souvent qu’autrement. Il s’essaye, c’est certain, mais il gagne assez souvent chez le grands-parents, il a pas besoin de gagner à la maison.

J’ai été élevée comme toi, mon sac de bonbon ne faisait pas long feu… peut-être que le choix de mes parents de me le laisser dans ma chambre, dans mon armoire à jouet, à côté de mon lit était pas l’idée du siècle… mais j’ai appris des erreurs de mes parents (qui étaient pas nécessairement considérées comme des erreurs dans les années 80, sans Isabelle Huot qui nous casse les oreilles avec son pain à l’huile d’olive…)… un pot de jus sur la table, c’est non. Le sac de biscuits au complet sur la table, c’est non. Mon fils est pas tannant avec ça mais je fais pas exprès pour le titiller avec ça…

J’ai eu un gros problème de poids étant jeune et je me bats toujours avec… je ne veux pas que mon enfant vive la même chose… mais j’ai compris qu’en me privant, je devenais toujours frustrée… je fais de mon mieux, mettons… 