mercredi 12 octobre 2011

C'est lequel votre préféré?

Dans certaines familles c'est tabou, dans d'autres c'est ultra évident. Untel est le chouchou de Maman, l'autre celui de Papa. Certains ne s'en cachent même pas. Et parfois c'est le grand-parent qui ose un peu trop afficher ses affinités avec l'un ou l'autre de ses petits-enfants.

Comme parent d'une fratrie, on tente par tous les moyens d'être justes, égalitaires, pas plus autoritaires avec nos enfants. On s'assure de ne pas accorder plus d'attention à l'un qu'à l'autre, de faire autant de câlins à tous, d'avoir des moments privilégiés avec chacun d'eux. Plus facile à dire qu'à faire mais c'est l'objectif au quotidien.

Et, même si on vise l'égalité, il semblerait qu'on ait bel et bien, au fond de nous, un préféré. Le Time a abordé la question récemment. Trois critères motiveraient notre choix: l'ordre de naissance, la beauté et l'intelligence. Et, habituellement, le préféré du père n'est pas celui de la mère. Bref, chacun a le sien.

Quel enfant sauveriez-vous en premier d'un incendie? À quel enfant pardonnez-vous plus facilement ses gaffes? Des questions auxquelles on ne veut pas avoir à répondre car elles nous mettent mal à l'aise.

Mais je crois qu'il est possible (et même normal) d'avoir plus d'affinités avec un enfant qu'un autre. Il suffit de l'admettre. Ainsi, je m'accorde le droit de privilégier une activité avec l'un de mes enfants si cela nous apporte plus de plaisir en duo qu'en famille. Exemple: je magasine les vêtements avec Momo mais je fais l'épicerie avec Lolo. Lili aime faire des séances interminables de câlins, les autres se tannent plus vite. Est-ce du favoritisme? J'appellerais plutôt cela de l'adaptation. Je m'adapte à la personnalité et aux intérêts de mes enfants. J'en privilégie un pour cela et un autre pour autre chose mais de là à avoir délibérément un préféré (et l'afficher!), il y a un pas que je ne pourrais jamais franchir par souci d'équité. Et, au final, l'attention et l'amour que je leur porte sont (ou me semblent, du moins!) identiques.

J'aime mieux être bonne une mère pour chacun d'entre eux qu'être une mère exceptionnelle pour un seul et nulle pour les deux autres.

Et vous, entre favoritisme et équité, comment vous débrouillez-vous?

7 commentaires:

Sarah a dit…

Ayant deux enfants de 1 an et 2 ans, il est encore tôt pour noter des grosses différences dans leur personnalité, et donc, nos affinités.

Mais le jour où j'ai admis que je les aimais autant, mais différemment, et à différents moments du jour disons, ça m'a enlevé un petit poids sur les épaules. Quand Monsieur Terrible Two me rend folle, je suis évidemment plus portée vers mon plus jeune, et vice versa.

Chacun leur moment quoi :)

Anonyme a dit…

Je pense que mon "favoritisme" est aussi variable dans le temps. Dans le sens que dépendant de mon humeur, je peux ne pas vouloir répondre à 56 milles POURQUOI de mon fiston 4 ans et juste dessiner avec cocotte 20 mois, c'est plus facile pour le cerveau. Par contre, quand cocotte fait du beau terrible two (comme Sarah le dit) ben les pourquoi et les batailles de dinosaures sont soudainement beaucoup plus attrayant :-)

Anonyme a dit…

Ouf d'accord...même si j'adore mon bb car c un bb facile comparer ma grande puce qui ne fut pas un cadeau et dont j'ai détesté bb...j'adore pareil passée du temps avec elle même si parfois mon coeur va vers mon bb si doux et si calme comparé a ma grande fille...mais quand elle est calme est serein j'adore aussi ma fille mais différemment elle est plus gande... je ne crois pas qu'on peut aimer pareil deux être car il sont différent. Cela revient à dire que nous pouvons avoir deux amoureux et les aimer pareils...on préfère tjs un plus que l'autre pour divers raison mais l'important c de vivre des moments de qualité et de ne pas déprésier l'autre mais de l'aimer aussi...

Anonyme a dit…

Donc selon l'article, maman et papa aurait chacun leur favori et ça risque de ne pas être le même? Interessant...

Je suis enceinte du 3e et je dois dire que je suis très anxieuse face au soi-disant "syndrome de l'enfant du milieu". Fiston (le plus vieux) est beaucoup papa, et ma fille (future milieu) est très très maman, mais je pense qu'avec bébé qui s'en vient (et la fatigue inévitable qui s'ensuivra chez moi), elle se sente un peu laissée de coté.

Michèle a dit…

Je les aime également. Y en a un que je me serre les dents quand je le colle, c'est plus féroce! Et l'autre, qui me fait sentir en paix quand je le prends dans mes bras, c'est plus apaisant.

Mais dans une balance, ce serait le même poids.

Anonyme a dit…

J'ai une fille (3 ans) et un garçon (8 mois).

Une amie a mis en mots ce que je ressens pour chacun d'eux : je suis en fusion avec ma fille (complicité) et j'aime d'amour mon garçon... (presque comme si c'était un amoureux!)

:)

Maman au carré a dit…

J'aime mes deux jumeaux identiques avec la même intensité, mais clairement très différement. Dès que j'ai commencé à les sentir bouger, s'est installée une relation distincte avec chacun d'eux. Ils ont besoin de moi pour des raisons différentes (port d'attache pour l'un et bras réconfortants pour l'autre) et on dirait que c'est ainsi que s'est établie la base de nos relations. Mais c'est très tabou... Je déteste lorsque quelqu'un le remarque.