vendredi 30 avril 2010

Arrête de te penser bonne!

Quand j'étais une écolière de l'âge de mes enfants, une réalité m'a rapidement frappée en plein visage: j'haïssais les p'tites chiantes qui se pensaient bonnes! Je détestais leur petit air hautain, leur regard condescendant, leur petite lèvre retroussée, les mains sur les hanches et les yeux levés au ciel, l'air de dire:

- Hein? Tu ne sais pas comment faire une boucle double?
- Hein? Tu ne sais pas compter jusqu'à 1000?
- Hein? Tu ne sais pas attraper le ballon sans l'échapper?

Devant leur petite démonstration de toute-puissance, je n'avais qu'une phrase -assez nulle avec le recul!- à leur servir: ''Arrête de te penser bonne!''

Je n'ai plus employé ni même pensé à cette phrase jusqu'à cette semaine. Jusqu'à ce que Momo serve une attitude de p'tite chiante qui se pense bonne à son frère. Et là encore, ce fut plus fort que moi et la seule phrase qui est sortie est celle-ci: ''Arrête de te penser bonne!''

Je ne tolère pas les démonstrations de supériorité car elles font sentir l'autre inférieur. Je ne la supporte pas chez les adultes et je ne suis pas plus indulgente face aux enfants qui affichent le même air, malgré leur supposée ''innocence''.

J'étais bien fière que Momo soit devenue un mini-prof dans sa classe (parce qu'elle a fini son cahier d'exercices de mathématiques) mais je ne pouvais pas supporter qu'elle fasse part de ce privilège à son frère en multipliant les soupirs suffisants, en étalant toutes ses connaissances en s'assurant de l'interroger pour mieux le ''câler'', en le regardant de haut parce que lui n'a pas atteint ce niveau.

Alors je l'ai rabaissée bêtement: ''Arrête de te penser bonne!''

Et puis je l'ai pris à part pour lui expliquer tout ce que j'ai écris ici. Je lui ai dit combien, petite, je n'aimais pas voir ce que je venais de voir entre elle et son frère et comment elle gagnerait le respect des autres en restant humble et sincère. Et puis je l'ai félicitée et j'ai vanté ses efforts soutenus pour en arriver là.

- Celles qui se pensent bonnes, c'est parce qu'elles ne le sont pas vraiment, hein maman?

Bingo!

Alors arrête de penser, de laisser paraître, d'écraser et sois, agis, prouve-le. N'impose pas le respect, gagne-le. Ça, tu peux en être fière!

Et euh... en passant, je viens de te nommer mini-prof à la maison aussi. Ton frère bûche sur son devoir de maths, tu peux aller l'aider?

jeudi 29 avril 2010

Le téléphone pleure


Quand je parle au téléphone avec les enfants dans la semaine où ils sont avec leur papa, je me retrouve souvent avec un téléphone qui pleure. Pas eux. Moi. Pas de grosses larmes. Juste des larmes discrètes, presque pas visibles. Des bouffées d'émotions. Un trop plein parfois difficile à gérer et qui finit par déborder en même temps que je raccroche.

Par chance, je retrouve mes enfants au bout du fils toujours heureux de me raconter une parcelle de leur journée et leur projet pour la soirée. Hier, MissLulus me racontait combien elle était contente de faire "vite vite" ses devoirs et d'enfiler son chandail du Canadien pour écouter le match fatidique! Je ressentais pile poil son excitation. Et JeuneHomme de me dire, tout fier, qu'il avait fait cela comme un grand au dentiste et qu'il n'avait même pas pleuré. Un champion à sa mesure (quand on pense qu'il peut entretenir pendant des semaines un bobo dans le but de se faire plaindre un peu!). Bref, ils me racontent des tout petits morceaux de leur vie d'enfant. Bien sûr, je ne suis pas là pour tout partager avec eux, mais au bout du fils, ils sont là. Ils sont vrais. Ils sont presque proches. Presque.

Je les appelle à peu près toujours à la même heure et c'est devenu un rituel important... pour moi. Je ne m'en cache pas. Surtout - comme maintenant - quand je suis partie en tournée dans des écoles au fin fond de la Gaspésie à des centaines de kilomètres d'eux. Dès 15h, je me mets à penser que "bientôt", ce sera l'heure. Et plus le temps avance, plus j'y pense! J'ai hâte. Je regarde souvent ma montre, surveille l'heure sur mon BlackBerry ou sur l'ordi. Rien au monde ne me ferait manquer ces doux rendez-vous... Parce qu'entendre JeuneHomme me demander candidement "Comment ça va bien?", jumelant ses nouvelles capacités de faire des grandes phrases, mais mélangeant un peu le tout dans ses pensées me chavire chaque fois. C'est niaiseux, mais c'est cela. Ça me remplit de bonheur et ça me rapproche d'eux malgré la distance. Mais aussi, ça me peine car j'ai l'impression de "manquer" un bout de cette vie racontée dans le combiné. Mais je m'habitue. C'est cela être une maman (Z)imparfaite aussi, il faut croire. S'habituer à cette petite perte peu importe laquelle. On apprend. J'apprends. Et je trouve que je suis "pas pire". Et eux aussi! Ces appels sont importants, malgré l'ouragan d'émotions qu'ils déclenchent...

Et chaque fois que la conversation se termine, invariablement, par un "Je t'aime" bien sincère, je souris en déposant le téléphone. Je me dis qu'ils ne sont pas si loin et que le fils n'est pas coupé entre nous! Ce ne sont que d'autres genres de moments de complicité entre nous... Et j'essuie discrètement la petite larme de bonheur au coin de mes yeux... et me met à compter les heures avant le prochain appel!

mercredi 28 avril 2010

Jésus est parmi nous

On ne peut pas dire qu'on ait multiplié les occasions de le côtoyer dans notre famille. Pas de mariage religieux, pas de baptêmes et (à venir) pas de premières communions ni de confirmations.

TriplePapa a plus de sympathie pour bouddha et moi, je n'ai malheureusement jamais cru à ces légendes anciennes (mais je crois encore au père Noël ;-)

Bref, Jésus n'a pas trop souvent l'occasion de se manifester autour de notre famille et, jusqu'à tout récemment, les enfants pensaient qu'un magnifique château de princesse se dressaient à quelques rues d'ici (en fait, c'est la cocathédrale de Longueuil!)

Mais avec le cours d'éthique et de culture religieuse, Jésus, Marie, Joseph, Zachée et cie sont entrés par la porte d'en avant en même temps que les enfants revenaient de l'école. Et Lili est devenue une fan finie de Jésus, nous demandant même de ''trouver des photos de Jésus sur Internet'' (''Pas des dessins des photos! Y'en a pas des moins vieilles?'') alors qu'auparavant, c'était plutôt Hannah Montana ou Fée Clochette qu'elle tapait dans Google.

On lui a raconté toutes les histoires qu'elles a souhaité entendre: sa naissance, bien sûr, mais aussi sa mort, et surtout sa résurrection qui l'a tant fascinée à Pâques!

Au Salon du livre de Québec, elle n'a voulu qu'un livre: La Belle histoire de Jésus. Qu'on lui a lu à plusieurs reprises depuis quelques semaines.

Mais alors que je commençais à me faire l'idée d'en faire une nonne, elle a fait une autre découverte qui l'a tout autant fascinée: en arts plastiques, elle a découvert l'univers graphique de Piet Mondrian. Depuis, elle trace de verticales et des horizontales et tente de reproduire ses oeuvres sur 1001 papiers.

Et Mondrian a remplacé Jésus sur Google.

Alors Lili, on va à la messe ou... Musée d'art contemporain?

mardi 27 avril 2010

Désintégrons les enfants!

L'intégration scolaire des enfants en difficulté fait les manchettes ces jours-ci dans les médias. Coïncidence: le même sujet fait la manchette de notre vie familiale au même moment.

C'est que Lolo, qui a un léger trouble envahissant du développement et une légère dysphasie, vient d'obtenir la ''note de passage'' pour intégrer une classe de 1re année régulière en septembre prochain. Pas assez TED pour une classe TED et pas assez dysphasique pour une classe de langage.

Ça sonne peut-être comme une bonne nouvelle à vos oreilles mais ça ne l'est pas. Voici pourquoi (c'est long, je vous préviens, fallait que ça sorte!):

- Il a fait sa maternelle "intégrée'' et son apprentissage s'est résumé en une phrase: on a limité les dégâts.

- Il a passé l'année scolaire qui s'achève en classe de développement avec 7 élèves. Résultat: il a progressé de manière phénoménale si bien qu'il est ''premier de classe'' et se sent valorisé parce qu'il peut aider les autres. Surprise: ses traits TED ont disparu (selon le rapport du psychologue de l'école).

- Mais comme son atteinte est trop légère (mais bien réelle!), il ne peut pas joindre une classe TED ni une classe de langage car il ''régresserait au contact de cas plus lourds que le sien''.

- Il n'a pas le choix d'aller en classe régulière et ce, malgré les difficultés d'apprentissage qui le rattraperont assez vite. Il ne peut pas aller dans une classe de retard d'apprentissage (la bonne vieille classe d'ortho) car, depuis la réforme, les enfants doivent avoir accumulé 2 années scolaires de retard pour joindre une telle classe. Deux ans de démotivation, de dévalorisation et de dépréciation avant de pouvoir joindre une classe adaptée à leurs capacités d'apprentissage -lesquelles sont documentées et connues depuis la maternelle! - et ce à un âge où tout était pourtant encore possible pour leur faire aimer l'école. Mais quel fonctionnaire a pensé à ça?!?!?!

- Dans le cas de Lolo, l'école a fait une demande d'accompagnement par une éducatrice spécialisée à raison de 10 heures par semaine (périodes quotidiennes de français et de mathématiques). Mais comme le psy a fait un beau portrait de Lolo (étant donné ses progrès en classe spéciale), je doute qu'on gagne le gros lot! Et pas d'orthophonie, bien sûr! D'ailleurs, en maternelle, il avait été jugé ''non prioritaire'' alors que cette année, en classe de développement, il était suivi par une orthophoniste et que, s'il était dans une classe spéciale, il aurait droit à ces services, recommandés par le médecin et l'équipe multidisciplinaire qui a établi son diagnostic (bonjour l'orthophoniste privée, bye-bye les bidous!)

- Tous les intervenants sont conscients que son beau progrès est entièrement dû au fait qu'il était dans un groupe restreint, que les consignes étaient appuyées par des pictogrammes et répétées ad nauseam et que l'apprentissage se faisait de manière individualisée, selon le rythme et les capacités de chaque enfant. Dans une classe régulière, ses traits TED -qui avaient miraculeusement disparus!- vont sans doute réapparaître et -tadam!- enfreindre son apprentissage. Il va passer du premier de classe au plus poche. Il va pogner une méchante débarque en matière d'estime de soi.

Pourquoi j'anticipe ce scénario catastrophe? Parce que sous notre toit, nous vivons déjà les deux côtés de la médaille avec ses deux soeurs. D'un côté, il y a Lili qui va dans une école spécialisée puisqu'elle est en fauteuil roulant. Elle n'est pas intégrée et... elle n'est pas une extra-terrestre! Elle suit le programme académique de la 1re année et apprend autant que sa soeur Momo qui, bien qu'ayant un léger handicap physique, va en classe régulière de 1re année dans une école ''normale''. Elle est motivée et a tous les services dont elle a besoin à l'école: physiothérapie, ergothérapie, etc.

Les classes spéciales ostracisent les enfants? Vous voulez rire?!!! Cessons de croire que l'intégration est la meilleure option pour les enfants en difficulté. Ils ont besoin d'évoluer dans un groupe restreint d'enfants de même niveau qu'eux pour progresser normalement, pour se mesurer équitablement aux autres. Dites-moi à qui ça profite d'être toujours le plus poche? À la commission scolaire qui n'a pas besoin de justifier l'embauche de plus de personnel en noyant dans l'océan les enfants en difficulté d'apprentissage? (des enfants qui sont beaucoup plus conscients de leur différence en côtoyant chaque jour des enfants normaux qui réussissent là où ils échouent!)

La preuve sous mon toit: Momo a eu 61 en éducation physique. On ne tient pas compte de son handicap physique, elle est en classe régulière. Lili a eu 84.

- Maman, comment ça se fait que Lili est meilleure que moi et ELLE NE PEUT MÊME PAS MARCHER?, s'est indigné Momo.

''Parce que tu es en classe régulière ma chérie et que, même si tu fais sans doute plus d'efforts que tes amis juste pour tenir en équilibre, tu seras toujours la plus poche de ton groupe. Lili est en classe adaptée. Son évaluation est faite en fonction d'objectifs liés à ses capacités. Surtout, ne te démotive pas!''

Évidemment, je lui ai menti et je l'ai encouragée même si je sais déjà que pour l'éducation physique, c'est peine perdue. Mais bon, ce n'est que de l'éducation physique mais imaginez que nous allons vivre cette situation avec Lolo en français, en mathématiques, en anglais...

Y a-t-il une solution? Bien sûr! Intégrons les enfants dans des classes régulières pour les matières où ils ont une chance de performer équitablement (arts plastiques, musique, éducation physique) mais de grâce, laissons-leur une chance de réussir les matières académiques dans une classe adaptée à leur niveau. Car réussir, eux aussi, c'est juste ça qu'ils demandent!

lundi 26 avril 2010

Cossins miraculeux


On en a tous. Des trucs ou des babioles achetés à rabais dans des endroits bizarres où dans leur enseigne on voit les mots "escomptes", "bas prix", "pas cher", "en folie", etc.

Des cossins ridicules, bien souvent inutiles au premier regard, ramasseurs de poussières pour sûr, mais qui nous sauvent souvent la vie.

Chez nous, c'est cet aquarium "vivant". Il illumine et les poissons "voyagent" de gauche à droite inlassablement. JeuneHomme est fasciné. Chaque soir, il allume ses poissons et est ensuite prêt pour le dodo.

On a rapporté cela de Cape Cod l'an passé. 7,99$ et du bonheur en continu. C'est-tu pas un bon bargain!

Et vous, quels sont les cossins miraculeux chez vous?

vendredi 23 avril 2010

Bikini or not bikini


"Tu laisses ta fille porter un bikini?"

C'est ce que m'a lancé un jour une collègue de travail, outrée.

Euh oui! Et jusqu'à maintenant, franchement, je ne vois pas où est le problème. Elle en portait même à 6 mois, un minuscule bout de tissu trop mignon pour lequel j'avais craqué à gros prix... Maintenant à 7 ans, elle en porte aussi. Comme elle porte aussi un maillot une pièce. Comme elle porte des shorts assortis avec un maillot. Le bikini fait partie de son garde-robe, c'est tout.

J'ai même poussé l'audace en précisant que moi aussi j'en porte. Et que j'en portais enceinte aussi. Sans pour autant en faire tout un plat.

L'important ne serait pas plutôt de montrer à ma fille à porter ce dans quoi elle se sent bien et non quelque chose pour épater la galerie. Jamais je ne lui ai dit qu'elle était "sexy" en bikini (pas plus en maillot). Pour elle, le bikini est un vêtement pour aller se baigner. Pas pavaner! Comme le maillot. Bien sûr, l'idée de rembourrer des bikini pour enfants est complètement folle. Mais là n'est pas la question.

Et puis, très vite, elle fait comme moi et enfile une sortie de plage, une petite robe ou autre chose pour se sentir bien. Et c'est ce que je veux. Qu'elle puisse être bien dans sa peau, fière d'elle, sans être provocante (ça, ça ne passerait pas, bien sûr!.... mais où est la limite? ) mais libre de ses choix...

jeudi 22 avril 2010

À quel âge l'autonomie?

Ça fait plusieurs matin que je croise une petite fille dans le métro. Pas plus grande que Momo. Elle a peut-être 8 ans. Pas 10, c'est sûr. Et elle fait son chemin toute seule au métro Berri-UQAM.

Une petite fille bien mise, pas négligée du tout, qui trimbale son gros sac à dos, sa boîte à lunch, sa passe de métro et parfois sa trottinette, comme ce matin. Et qui porte un casque de vélo. Donc, cela m'amène à penser que ses parents ont à coeur sa sécurité. Une petite fille qui a l'air bien grande mais qui regarde tout ça avec de grands yeux et qui reste, dans son regard, une petite fille.

Je sais que ce n'est pas qu'une question d'âge, le caractère, le tempérament, la vie mène à l'autonomie mais je ne peux m'empêcher de penser que si quelque chose se brisait dans la petite routine sécurisante que cette fillette s'est construite, la petite serait prise au dépourvue. N'est-ce pas trop demander à une enfant (car c'en est encore une!) de se lancer dans la gueule du loup comme ça, de plonger si tôt dans un monde adulte dans un train-train de métro-école-dodo?

Je ne peux m'empêcher de penser que si j'étais sa mère... mon Dieu que je serais stressée de savoir qu'elle se débrouille toute seule, mais vraiment toute seule, de son point de départ à son point d'arrivée.

Suis-je trop mère poule? Sans doute! Mais quand je vois cette petite, j'ai juste le goût de lui prendre la main. Il me semble que ça lui ferait du bien.

mercredi 21 avril 2010

Une blogue désespéré?


Vous suivez encore Beautés Désespérées? On ne s'en lasse pas... même si notre rue ne ressemble pas du tout à celles de leur quartier huppé.

Voilà que Susan Mayer, la délicieuse maladroite qui multiplie les gaffes, lancera - sous son vrai nom Teri Hatcher - un site web rempli de conseils pour les femmes dans la trentaine et la quarantaine.

Teri Hatcher avait déjà publié Le syndrome du toast brûlé, un livre à succès (bon, c'est sûr que voir Teri Hatcher sur la couverture et l'épine du livre, ça aide à vendre!). Son plongeon sur le net sera dans le même ton. On dit que ce sera un "manuel de survie à l'usage des nanas" où elle combinera humour et sensibilité pour secourir les femmes modernes.

Elle-même eux fois divorcée, maman d'une fille de 12 ans, disons qu'elle a le profil... d'une (Z)imparfaite! De plus, dans un article repris de Variety, elle avoue ne pas avoir peur de raconter ce qui a marché ou non pour elle en tant que femme. Elle discutera autant de ses réussites que de ses échecs... Une vraie de vraie (Z)!

On a hâte de consulter son site quelque part en mai. En attendant, on va lire son livre durant les pauses du mardi soir....

mardi 20 avril 2010

Ahhhhh... cher Steve!

Il est dans nos vies depuis plus de 5 ans...

Il m'a maintes et maintes fois inspirée quand ma motivation était au plus bas.

Il "alimente" le quotidien de mes enfants...

Il comble mes enfants par sa créativité (même si parfois je trouve la comparaison difficile: "Steve, il est bien meilleur que toi maman!")

Mais qui est Steve? Nul autre que le cuisinier du CPE!

Son règne achève malheureusement puisqu'il ne reste que 2 mois de garderie à PetitLoup.
Et j'avoue que la maman (z)imparfaite en moi en est bien désespérée. Non, mais quand même, faut bien s'avouer que le CPE, c'est le gros luxe. Pour moi qui ai déjà beaucoup de difficulté avec les lunchs de Choupinette, c'était 5 idées de dîners et 10 idées de collations de moins à penser par semaine. Des repas équilibrés, variés, approuvés par la nutritionniste du CLSC. Que demander de mieux?
Inutile de dire que je collectionne secrètement ses menus depuis quelques mois, question de m'inspirer l'an prochain avec deux lunchs par jour à préparer!

Merci Steve! Tu vas beaucoup me... euhhhh... nous manquer!

(Z) Imparfaite invitée: So

lundi 19 avril 2010

Pratique, une fausse famille!

Avez-vous (comme moi!) des collègues de travail célibataires et/ou sans enfants et/ou gais qui vous envie?

En fait, ils n'envient pas vos nuits blanches (''non, j'suis pas allée au Bal en Blanc!'') ni vos sorties au cinéma (''non, je n'ai pas vu le biopic de Gainsbourg, j'ai vu Dragons en 3D!''), ni vos soupers au resto (''non, je ne suis jamais allée au Garde-Manger, je vais surtout au St-Hubert!''), ni vos épiceries hebdomadaires à 210$ (''non, je ne fais pas un détour par Adonis pour acheter le plus meilleur hoummos''), mais ils envient vos journées de congé/maladie multipliées par X (placez ici le nombre d'enfants vivant sous votre toit).

En fait, ils pensent que vous vous la coulez douce une fois de temps en temps en brandissant l'argument suprême: le petit a une gastro/la scarlatine/une rendez-vous chez le pédiatre.

Bon, y'en a qui exagère et certains collègues ont tout vu, tout entendu: ''Il ne lui manque plus que le scorbut ou la polio et ses enfants auront tout pogné!'' Ceux-là, nous aussi ils nous tapent sur le système!

Pour aider vos collègues célibataires et/ou sans enfants à bénéficier eux aussi des ''avantages'' (hum-hum...) du parent travailleur, faites-leur découvrir The Office Kid, un site où, pour seulement 19,95$, ils pourront se commander le kit de base du parfait parent incluant une photo scolaire et de faux dessins d'enfants à afficher au bureau. Ils pourront enfin s'inventer une fausse famille et de ''vraies'' excuses pour rater une journée de boulot pour... se remettre du Bal en Blanc, aller voir le biopic de Gainsbourg un mardi après-midi, aller luncher longuement au Garde-Manger ou faire un détour chez Adonis... les chanceux!

vendredi 16 avril 2010

Du gâteau et des haricots


Bon! Enfin! Une étude le prouve et le dit tout haut: les enfants ont besoin autant des carottes que du gâteau! Et parce que c'est d'habitude d'autres genres d'études culpabilisantes qu'on nous sert allègrement dans les médias. On a trouvé qu'il fallait absolument vous dire que ce weekend, bien sûr, coupez vos petites carottes, poussez l'audace à mettre du navet si ça vous chante, mais faites un gâteau, triple choco si possible, pour ne pas donner une carence-sucre à votre petit!

Et je crois bien que si on "prive" volontairement les enfants de petits plaisirs sucrés et si on fait tout un cas avec les gâteaux, on finit par se tirer dans le pied. Tout ce qu'on interdit devient huit fois plus alléchant et leur rage devient incontrôlable quand ils en bouffent enfin.

Dieu que des études comme cela, le vendredi surtout, on aime cela!

Bon weekend! (et juste pour le plaisir, allez voir les gâteaux de fêtes hallucinants que l'on trouve sur Google Images!)

jeudi 15 avril 2010

Ronald au chômage?


Out, Ronadl? Non! Ce n'est pas pour cela qu'on réclame sa tête. Mais bien parce qu'il est encore populaire et qu'il contribuerait au problème de l'obésité enfantine.

Franchement, c'est n'importe quoi! Ce n'est pas la mascotte de la populaire chaîne qui insiste pour que je mange au McDo? Que Ronald soit là ou non au McDo du coin, je vais y aller si ça me tente, si j'ai le goût pour un double cheeseburger, si on est sur la route quelque part entre Montréal et Québec après des heures sur la route et surtout si j'ai eu une journée crevante, que les enfants et moi sommes au sommet de l'aboutisme!! Depuis quand je suis si influençable que je me laisse emberlificoter par une mascotte?

Si on se met à chercher absolument un coupable pour tout; ce sera sans fin! À quand la faute de l'obésité sur la pancarte des McDo, sur l'emballage des biscuits Double Creme d'Oreo et sur les sacs de chips toutes marques confondues.

À chacun de prendre ses décisions. Moi, quand on me prend pour une niaiseuse et qu'on veut penser à ma place, ça m'énerve! Un peu comme les messages et les photos sur les paquets de cigarettes. Les fumeurs savent bien qu'en grillant les cigarettes, ils ne font pas du bien à leur santé. Mais de là à leur rappeler tout le temps? Vraiment, c'est le meilleur moyen pour les encourager à arrêter. J'en doute. Et c'est les prendre pour des idiots que de penser que simplement en mettant ses photos qu'on va les persuader d'arrêter.

Pour le McDo même chose! Il n'y a personne qui entre au McDo en disant "Waoou! Je vais manger dans un resto full santé!". Personne. Mais on y va pareil de temps en temps, et c'est bien correct ainsi. Pas besoin de se cacher! Mais bannir Ronald (pas que j'y tiens tant que cela au clown, mais c'est plutôt par "principe"), ça n'aura pas d'impact.

À quand les photos d'artères bloquées ou de ventre ceinturée de couche graisse et de peau flasque sur les emballage des Big Mac, un coup parti!

mercredi 14 avril 2010

Tu te sens vraiment imparfaite quand... (prise 39)

... au Salon du livre de Québec, tu parcoures TOUS les 100 titres de la collection Ainsi va la vie pour trouver celui auquel s'identifiera Momo.

Parmi les titres qui sont ''tout à fait elle'', je lui cite:

- Lili veut de l'argent de poche
- Lili a peur des contrôles
- Lili a un chagrin d'amour
- Lili est fâchée avec sa copine
- Lili rêve d'être une femme
- Lili se dispute avec son frère
- Lili veut être une star
- Max & Lili veulent tout toute de suite

- Noooon! Luiiiiiii!, s'écrit-elle (enfin!)

- C'est lui que je veux!!!, hurle-t-elle, toute heureuse de sa fantastique trouvaille (m'attirant le regard foudroyant d'une maman bien mise à ses côtés).

- Viens, on va prendre Lili est malpolie! Ça va faire l'affaire!

mardi 13 avril 2010

Enfants dépôt


Après un automne plutôt mouvementé où j'ai souvent eu l'impression d'être continuellement en mouvements sans vraiment avancer et faisant aussi subir cela à MissLulus et JeuneHomme, voici que ça va mieux. Pour décrire le tout: "Enfants dépôt". J'ai l'impression que les enfants sortent enfin de ce tourbillon pour pouvoir enfin de "déposer" quelque part et reprendre leurs racines dans leurs deux maisons.

Avec la garde partagée une semaine/une semaine, je constate que les enfants sont bien. Au départ, je ne voulais pas de ce type de garde. Plusieurs personnes me vantaient les mérites des formules moins conventionnelles où les enfants voient leurs deux parents presque tous les jours. Moi, être le moins possible séparé, c'était ce que je voulais.

Puis, finalement, j'ai accepté qu'on essaie cette formule. Et j'adore. J'adore surtout parce que je vois que mes enfants sont bien. Ils ont le temps de se déposer calmement dans chacune de leur maison, de se reposer, de réapprivoiser leur environnement et de retrouver leur chambre. J'adore, même si parfois je trouve la maison bien calme quand ils ne sont pas là. Et que chaque soir avant de m'endormir quand ils ne sont pas là, je voudrais les embrasser et leur flatter doucement les cheveux. Chaque fois, les larmes me montent aux yeux. Suffit d'un film ou d'une pub présentant des petits minous comme les miens et mon coeur se serre. Puis, je pense à eux, à comment je les vois heureux de revenir à la maison et de s'y installer pour une semaine sachant très bien qu'on aura le temps de passer du bon temps ensemble. Ils sont moins nerveux, moins blêmes et moins fatigués. Et surtout, j'ai retrouvé leurs petits yeux brillants. Et ça, ça n'a pas de prix!

J'aurais eu tort de vouloir choisir un mode de garde qui ne convenait qu'à mon bonheur à moi. Désormais quand je vois les enfants être bien, sachant qu'ils ne repartiront pas tout de suite et qu'ils ont le temps de passer du bon temps avec moi et ensuite chez leur papa, quand je les vois plus calmes, plus reposés et plus heureux, je me dis que je me pile un peu sur le coeur, mais qu'eux au moins sont heureux et c'est tout ce qui compte.

lundi 12 avril 2010

Mon fils sera un homme (un vrai!)

La liste des 100 habiletés de l'homme québécois dressée par l'Actualité fait jaser ces jours-ci. En la parcourant, je me suis bien sûr empressée de mesurer les aptitudes de mon chum (un piètre 76%) mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mon fils. Et je me suis mise en tête d'en faire un homme, un vrai, et de commencer dès maintenant (il aura bientôt 7 ans, c'est supposé être l'âge de raison, non?)

Je sais que normalement cette tâche incombe au père mais puisque TriplePapa a échoué à quelques habiletés ma foi fort importantes en 2010 (et qui le seront sans doute encore plus en 2020), je me suis dit que je devais m'y atteler moi-même. Ne pas perdre de temps est ma devise alors aussi bien se lever de bonne heure pour shooter de la masculinité dans le p'tit gars encore dépourvu de biceps qui se lève tous les matins échevelé.

Bon, je ne peux lui apprendre à contrôler un dérapage sur la glace, ni à négocier son salaire et encore moins à sortir d'une voiture submergée (pas facile à pratiquer!), mais il y a quelques habiletés ''essentielles'' du mâle québécois qui peuvent déjà s'apprendre à son âge comme:

- Connaître toutes les fonctions d'un couteau suisse
- Faire un feu avec du bois humide
- Accrocher un ver à un hameçon
- Poser une tablette
- Connaître d'autres épices que les « fines herbes » et savoir quoi en faire
- Faire un potage
- Manger avec des baguettes
- Réparer la crevaison d'un pneu de bicyclette
- Trouver le nord sans boussole
- Savoir se taire lorsque nécessaire
- Connaître au moins trois bonnes blagues
- Savoir quoi porter avec quoi

Toutes des habiletés sur lesquelles TriplePapa a échoué... Quelle coïncidence!?!

PS: Ne me remerciez pas pour les photos! Je savais que ça vous ferait plaisir! Bon lundi 100% viril! ;-)

vendredi 9 avril 2010

Spin that wheel


Chaque fois, j'ai un malaise.

Dans les salons du type Maternité Paternité Enfants ou autre lieu où on peut retrouver un troupeau de parents, ils sont là. Qui? Les vendeurs de REEE... Et ils ne se contentent pas juste d'essayer de nous accrocher - une fois qu'ils ont flairé qu'on est des parents - à grands coups de "Venez remplir ce coupon de tirage! Juste votre nom et votre numéro de téléphone! Allez! Venez!".

Déjà, cette tactique de persuasion m'énerve. Je sais bien qu'avec mon numéro de téléphone, ils vont 1) m'appeler pour me gosser à prendre un REEE et 2) ils vont retrouver mon adresse et m'harceler à grands coups de dépliants publicitaires trompeurs (ou pire... venir chez nous!!).

Et le pire, c'est qu'ils ajoutent à leur stand une roue. Genre imitation poche de roue de fortune qui fait un gros bruit de toc-toc-toc-toc-toc quand on la fait tourner. Du genre pas discret du tout! Chaque fois, je me croirais en plein milieu d'une foire agricole. Ils ont la même tactique que les fatiguants qui veulent qu'on se mouille à leur jeu d'adresse infaisable pour gagner un minuscule toutou laid et pelucheux à la Ronde. "Venez!! Tombez dans mon filet! C'est une attrape!" que je les entends dire dans leur tête pendant que sort de leur bouche le discours plus officiel qui nous scande les bienfaits d'économiser tôt pour les études pour nos enfants. C'est clair, ils essaient aussi de nous faire passer pour les pires imbéciles si on ne veut pas signer une formule pour investir dès maintenant. Quels parents ne voudraient pas que ses enfants fassent les plus grandes études? Quels parents ne voudraient pas avoir un bon fond pour payer les études à ses enfants plus tard?

Moi.

M'en fout des REEE. Vraiment. Mettre de l'argent de côté maintenant, empiler des sous à la banque pour peut-être m'en servir plus tard? Me priver de disons 100$ par mois (par enfant?? Au secours!) au lieu de faire une sortie trippante par mois avec eux? Je ne suis pas capable. Je n'y vois pas l'utilité. "Tu ne veux pas que tout soit déjà payé quand ils vont rentrer à l'université?", que je me fais dire. La vraie réponse? Non. Ils travailleront comme j'ai fait. Et moi, à ce moment, je les aiderai comme je pourrai. Je ferai leur taxi, je les épaulerai, payerai certains cours, mais primo: ils travailleront. Car c'est là quand tu combines travail et études que tu apprends la vraie vie, aussi. Tout leur donner tout cuit dans le bec? Pas mon genre! J'en ai trop vu des lambineux au cégep et à l'université qui ne foutaient rien et qui levaient dédaigneusement le nez sur ceux qui travaillaient et étudiaient (et réussissaient mieux qu'eux!).

Leur donner cela en cadeau de fête de la part des grands-parents, disons.... C'est plate en maudit comme cadeau! J'aime mieux qu'ils les amènent voir des spectacles et des pièces de théâtre à la place. Ou qu'ils leur paient des cours. Mais des REEE. Et puis, qui me dit qu'ils voudront faire de longues études? Pour l'instant, MissLulus veut être fleuriste et JeuneHomme chasseur de dinosaures.

Mais ces amateurs de foire m'ont inspirés. Je pense que je vais créer une roue chez moi pour décider quelle activité on fait. Alors à tour de rôle, on va "spinner notre propre roue" pour savoir ce qu'on fera dimanche prochain: Cosmic Bowling, Cosmodôme ou Maison Théâtre?

jeudi 8 avril 2010

Ensevelie sous... la nostalgie

Je vieillis. Je m'en rends compte d'année en année à cette période-ci quand je me retrouve entourée de 5 grosses poches de vidanges oranges.

Il y a celle de Lili, celle de Lolo et celle de Momo, pleines de vêtements d'été. Plus celle des sandales et celle des manteaux/maillots. Cinq poches pleines de délicieux souvenirs de soirs d'été, de vacances à la mer et de beaux moments en famille.

Avec le temps (et l'âge, pas seulement le mien, mais celui des enfants), défaire les poches de vêtements d'été s'est mis à avoir une signification. Un moment introspectif qui me permet de revivre tout plein de souvenirs, cachée derrière les piles de camisoles, t-shirts et shorts placées tout autour de moi.

- Regarde Lili, ta robe préférée! Elle va être courte cet été! Tu te rappelles, tu l'avais mise à ta fête l'an dernier. Ouiiiii, celle où on se lançait des tartes à la crème (NDLR: la fête des triplés est toujours un peu déjantée!)

- Lolo, ces shorts 3 ans X te font encore!!! Ça fait 4 étés que tu les portes (bon, avec les étés, ils sont passés de mi-mollets à mi-cuisses mais pour jouer dehors par une journée chaude...). OMG! Tu as 14 paires de shorts qui te font encore!!!!! Aie! Ceux-là tu les mettais déjà quand on habitait à LaSalle! Ça fait 4 ans qu'on a déménagé! Tu ne grossis pas mon pou! Ben coudonc, je vais mettre une croix sur les shorts trop cool en jeans que j'ai vu chez H&M... Remarque que ce serait un bon investissement, ils vont bien te faire pendant 4 ans!

- Momo, y'a juste 2 t-shirts et 3 shorts qui vont te faire cet été. Fiou! C'est déjà mieux que l'an passé! Non, elle ne te fait plus cette ''camisole-de-grande-pas-de-bretelles''. N'insiste pas Momo, tu as l'air d'un saucisson avec un nombril! Ouf, le beau t-shirt qu'on a acheté à Nantucket te fait encore! Tout le reste s'en va à ta soeur. OMG! Avec tous ses t-shirts de l'an dernier (et ceux de l'année d'avant) qui lui font encore et les tiens, ça lui fait 23 t-shirts! Ben oui, ta belle jupe de jeans que tu voulais mettre à tous les jours aussi passe à ta soeur. Tu te rappelles, c'est elle que tu portais quand tu as vomi dans l'auto avant la frontière des États-Unis l'an dernier! T'étais toute fière de ne pas l'avoir salie!

Puis je prends tout ce qui ne fait plus, je fais une pile pour cousine Mélo, une pile pour JeuneHomme et je remballe tout dans 2 poches oranges. Ciao les vêtements, allez créer d'autres souvenirs ailleurs. Les miens sont bien ancrés dans ma mémoire et puis... je dois aller magasiner! Momo n'a plus rien à se mettre!

mercredi 7 avril 2010

Magasiner techno


Le weekend dernier, aux magasins, j'ai vécu deux chocs. La technologie a vraiment envahi nos vies; j'en ai eu la preuve.

1) À la halte restaurant, j'ai vu deux mamans copines avec leurs enfants: 2 bébés et un garçon de 4 ou 5 ans. La mère du dit-garçon avait apporté le lecteur de DVD portatif. POURALLERAUCENTRED'ACHAT ! Euhhh? Il n'est pas capable de toffer? Il doit absolument être plogué? Et le pire, vous savez quoi? Il n'a pas toffé et s'est mis à galoper autour de la table en babounant royalement. Un beau cas.

2) L'autre truc, c'est un futur-beau-cas. Maman full techno laissait bébé-futur-geek de 5 mois à peu près jouer avec... son iPhone. Futur-Geek taponnait sur l'écran, se fâchait, garochait le iPhone dans le fond de son siège de bébé et avant qu'il grogne trop fort Maman-full-techno le lui redonnait. Euhh?? Bon! Je ne suis pas du genre à donner des conseils aux mamans; je suis définitivement plus du genre "débrouille toi, ma grande!". Mais là, je peux au moins vous dire ce que ça se disait entre mes deux oreilles: "Tu te mets tellement dans la m****, maman-techno! Tu ne sais pas comment! Dans 2 ans, tu ne voudras plus qu'il lui touche! Lui, aura toujours été habitué à l'avoir! Négociation pour le iPhone en plein Terrible-Two....!! B.o.n.n.e.c.h.a.n.c.e!". Après elle viendra se plaindre que Bébé-techno a pété son nouveau gadget!! J'ai eu envie de lui offrir une bouteille de rosé pour usage ultérieur.

On a beau dire qu'on achète la paix de n'importe quelle façon, il me semble qu'il y a des limites... car on déclenche un effet d'entraînement non voulu par la suite. Non?

mardi 6 avril 2010

Un trip de ménage (durée: 5 minutes)

Comme tout le monde à ce temps-ci de l'année, l'envie me prend de faire le grand ménage du printemps. Laver les fenêtres, nettoyer les plates-bandes, rafraîchir les meubles de patio, ratisser le terrain, repeindre la clôture, tailler les rosiers, diviser les vivaces.

Le seul problème, c'est que cette envie me passe avant la fin de la matinée. Floup! Disparue! Ni vue ni connue!

Je me lève pourtant ultra motivée et j'ai du plaisir à sortir le seau et les guénilles mais après une vingtaine de pish-pish de Windex, je trouve ça plate. Archiplate. Pire, après une plate-bande remise à neuf, je déprime en pensant aux 15 autres qui m'attendent (merci propriétaire précédent pour votre passion horticole!). Ces tâches manuelles -qui sont censées me recentrer sur les vraies valeurs de la vie- m'emmerdent au plus haut point. J'aime être entourée de belles fleurs mais... elles ne pourraient pas s'arranger pour s'entretenir elles-mêmes?

Je ne suis pas une ''femme d'extérieur'' mais ce n'est rien comparé à l'intérieur! OMG! Le bruit de l'aspirateur m'exaspère. Juste l'idée de repeindre une pièce me donne une poussée d'urticaire. J'apprécie le résultat mais je ne peux supporter le passage obligé des travaux. Je n'ai jamais utilisé mon aspirateur central (incroyable mais vrai!). Ma penderie croule sous les serviettes roulées en boules et les débarbouillettes empilées à la va-comme-je-te-pousse (c.à-d. placées en tas instable). J'ai d'autres belles qualités mais pas celles d'aspirer, d'astiquer et de frotter. Tout cela m'ennuie au plus haut point. Contrairement à l'heureuse ménagère de l'illustration, un plumeau ne vient pas avec un sourire. Et je ne danse jamais la cha-cha avec un balais à tapis!

J'aimerais faire comme mes voisins et passer mes journées à bricoler et à pomponner mes végétaux mais j'en suis incapable. J'ai même vu un voisin laver les roches de sa rocaille et il semblait AIMER CELA! Une hérésie pour moi!

Le seul truc que j'ai trouvé pour me motiver, c'est de répartir cette corvée printanière en petites tâches avec un début et une fin bien définis, si possible en moins de 60 minutes. Car en matière de ménage, j'ai définitivement 2 ans d'âge mental. Et mon Terrible Two est loin d'être terminé!

Avez-vous des trucs à me suggérer? Un calendrier de motivation avec autocollants de pouliches? Pourquoi pas? Au point où j'en suis, je suis prête à tout pour me ''soigner''!

lundi 5 avril 2010

Pas d'animal de compagnie

À la maison, s'il y a une chose qui est claire, c'est qu'on n'aura pas d'animaux de compagnie. Du poil de minou partout dans la maison? Nooon merci! Un chien qui sent... le chien et qui faut que j'aille promener chaque soir? Nooon merci!

Les enfants profitent des animaux chez les autres... Et c'est très bien ainsi. Les grands-parents ont un chat, les voisins ont un chien. On est correct!

J'aurais eu envie de succomber parfois à un oiseau. J'ai eu une perruche, petite, et j'avais adoré. Il faut dire que j'étais probablement tombée sur LA perruche fine et intelligente. Je trouve que ça met de la vie dans une maison sans envahir mon espace (ahhhh haaaa! T'es dans ta cage!). Alors j'ai peur de tomber sur toutes les autres bêtes à plumes plutôt toquées. Et depuis que j'ai vu cette vidéo, j'ai aussi peur de tomber sur une un peu trop intelligente. Bref, la solution: pas de plumes ni de poils dans la maison.

dimanche 4 avril 2010

Joyeux printemps


C'est Pâques...

On a donc renoué avec la tradition. Et encore plus cette année. On a remisé les pelles et le restant de sel à déglacer. On a sorti les chaises de patio, les jouets des enfants, les 17 ballons, les pots de bulles à savon, la corde à danser, les trottinettes, les craies, etc. On a enfilé nos sandales pour aller cueillir une jonquille sur le jardin.... un verre de rosé à la main. On a beau dire, mais ça, c'est la vie!

Joyeux Printemps à tous! Et bon chocolat!

vendredi 2 avril 2010

Yoopa! Les (Z) sont là!

TVA a lancé sa nouvelle chaîne jeunesse Yoopa cette semaine et nous avons été conquises par 2-3 trucs... totalement (z)imparfaits!

D'abord, sachez que la grille a été pensée pour se glisser dans la routine de nos enfants (on peut donc les laisser toute la journée devant la télé sans culpabiliser! ;-).

On nous propose un bloc: Joyeux réveil! de 6h à 9h, des émissions énergiques qui ''déménagent'' de 9h à 13h, de belles histoires de 13h à 18h et (notre bloc préféré!) de courtes émissions ''câlins-doudou'' avant d'aller au lit. Grâce à Yoopa, on peut enfin céder au chantage d'une ''dernière émission svp, svp maman, dis oui!''... Et même se montrer d'une générosité sans borne (ok, tu peux en écouter 3!) en sachant très bien que, jusqu'à 22h, chaque émission dure au maximum... 12 minutes! (héhé)

On y présente pour l'instant des productions étrangères mais une nouvelle émission originale viendra s'y greffer en mai. Vous aurez alors l'occasion de découvrir Théo, de craquer pour Monstre-en-dessous-du-lit (qui a peur d'en sortir) et tomber sous le charme (comme nous!) de Mousse-douce, une boule de poussière qui s'exprime dans un langage bien à elle! Une série qui promet d'être imparfaite... comme on les aime!

Et pourquoi sait-on tout ça?

Nous avons eu la chance d'assister au lancement de la chaîne télé car Les (Z)imparfaites font désormais partie de la grande famille Yoopa!

On nous a offert d'occuper la dernière page du magazine Yoopa (ex-Espace Parents). Vous pourrez donc nous y retrouver à tous les numéros!

Et cette fois, ce n'est pas un poisson d'avril!

jeudi 1 avril 2010

Poisson d'avril!

On s'est amusées un peu à vos dépens aujourd'hui, 1er avril oblige! Et puisque jouer des tours, c'est santé, vous ne pouvez pas nous reprocher de ne pas faire attention à la nôtre! ;-)

Toute cette histoire de séquestration volontaire était bel et bien fausse! Par contre, vous serez surpris d'apprendre que nous avons été sérieusement approchées par une étudiante à la maîtrise en nutrition qui va -croyez-le ou non!- analyser nos billets portant sur l'alimentation (pas très nutritifs!) dans le cadre de sa thèse (??!???)

Cela nous a donc inspiré le faux billet d'aujourd'hui.

Allez, dormez-en paix maintenant, vos (Z)imparfaites ne seront JAMAIS de bonnes petites ménagères!

Les (Z)imparfaites, la thèse de doctorat!

Vous croyiez que nous n'étions que des pauvres mères blogueuses à boutte mais non, nous sommes un ''cas''!

Une étudiante en psychologie de l'Université de Sherbrooke a choisi les (Z) pour faire une expérience visant à étayer sa thèse de doctorat. Le but: tenter de modifier nos comportements anticonformistes en regard de la maternité par diverses approches: hypnose, bio-feedback, rebirth, analyse freudienne, etc.

En somme, elle tentera de nous reprogrammer pour faire de nous de parfaites ménagères.

Un peu à la manière du film Das Experiment (mais avec un dénouement moins tragique, espérons-le!), nous allons être livrées à ses bons soins pendant 5 jours et confinées dans un chalet aux abords du lac Massawippi.

D'abord sceptiques, nous avons été convaincues par l'idée de passer une semaine tranquille à ne rien faire.

Réussira-t-elle à changer nos comportements? Trouvera-t-elle la faille survenue dans notre enfance (ou dans notre vie foetale) qui a contribué à faire de nous des mères (z)imparfaites?

Les paris sont ouverts!

En passant, elle cherche 2 autres mères imparfaites qui accepteraient de se soumettre à la même expérience. Des volontaires? Contactez-nous par courriel pour obtenir plus d'infos.