vendredi 20 mars 2009

À quand mon burn-out?

Je ne sais pas si je dois le prendre personnel mais tout le monde autour de moi tombe en burn-out.

Et comme j'ai un sixième sens puissant pour saisir l'air du temps (!), j'irais jusqu'à annoncer officiellement que le burn-out est LA tendance printemps/été 2009.

Pourquoi? On se fait répéter ad nauseam depuis des mois que la crise financière va nous saigner à blanc, l'hiver a été plate (pas assez beau, pas assez de neige, aucun record sur lequel se péter les bretelles jusqu'en mai), les coupures de postes ont fait déborder dans notre cour le boulot de ceux qui se sont fait montrer la porte. Et puis, c'est le printemps aujourd'hui! Les belles journées s'en viennent! Pensez aux terrasses invitantes l'après-midi, au rattrapage-cinéma des films qu'il faudrait voir avant l'été, aux promesses de farniente au bord de la piscine... Avouez que le timing est mauditement bon pour tomber en congé de maladie payé!

Ne soyons pas dupes: pour un vrai burn-out (oui, ça existe, c'est une maladie bien réelle) , il y en a deux qui sonnent faux. Dites-moi, comment un célibataire de 33 ans peut tomber en burn-out? Il a beau travailler 60 heures par semaine: so what? ll n'a que sa petite personne à s'occuper, que son petit ego à trimer, que son petit condo à payer. Il n'y a pas si longtemps, il aurait pris trois semaines de vacances et le petit down serait parti! Maintenant: burn-out! Plus personne ne veut scraper des vacances pour ça! Et pourquoi se contenter de trois petites semaines de congé quand on peut en avoir huit à plein salaire ou presque?

Je dois l'avouer, je suis envieuse! C'est plus fort que moi, quand une nouvelle personne tombe en burn-out, j'ai juste le goût de crier: «Moi aussi! Moi aussi!»

Qu'est-ce que j'attends? En plus, j'ai le profil parfait avec mes triplés handicapés (dysphasie, dyspraxie, diplégie, quadriparésie, name it, à trois on les a tous!) et mon boulot à temps plein.

Hier encore, je rencontrais une énième travailleuse sociale membre d'une énième équipe multidisciplinaire travaillant sur le cas de Lolo et de ses troubles complexes de développement. Je n'avais pas fini de raconter le parcours de mon fils qu'elle me dévisageait avec l'air découragé de la stagiaire complètement dépassée par les événements. «Et vous travaillez en plus?», qu'elle me dit. «Euh... madame, c'est parce que j'en ai deux autres dont une en fauteuil roulant...» La pauvre, je l'ai achevé. Je crois bien qu'elle va demander quelques jours de congé...

Et chaque fois que je rencontre un professionnel de la santé, je lui fais le même effet! Pourtant, je ne cherche pas la pitié. Je m'efforce même de multiplier les anecdotes cocasses pour les faire rire un peu tellement ils semblent atterrés par notre historique familial complexe. C'est devenu un vrai running gag entre TriplePapa et moi! On se lance même des défis: «Le premier qui réussit à placer le mot quadriparésie ne fait pas la vaisselle de la semaine!»

En clair, plusieurs de ces professionnels du réseau de la santé rencontrés au fil des ans m'ont littéralement «conseillé» de faire un burn-out pour une seule et bonne raison: «Ça ne se peut pas de ne pas en faire dans votre cas» (?!?!)

Traduction: on est trop «hop la vie» chez nous et c'est louche.

Relecture: ils sont convaincus que TriplePapa et moi carburons aux Prozac! Et pourtant... À peine quelques Robaxacet de temps en temps (faut pas se leurrer, ça donne mal au dos de sortir une fillette handicapée du bain chaque soir!)

Bref, il suffirait d'une tite-crise de larmes dans le bureau de mon médecin de famille et je gagnerais le gros lot! Un congé payé pour une durée indéterminée... avec, en bonus, un retour au travail progressif! Le rêve de toute mère de famille débordée!

Mais l'été s'en vient... et les enfants seront en congé pour deux mois! Faudrait pas exagérer! Des plans pour me taper une dépression ;-)

Et si j'attendais à la rentrée? Un automne complet à bloguer, twitter et développer plein de projets (z)imparfaits! J'aurais même le temps d'arracher la maudite tapisserie laide que je n'ai pas réussi à enlever depuis que j'ai emménagé dans la maison! Tentant, hein?

41 commentaires:

Mère Poule a dit…

ET moi qui croyais être la seule avec cette théorie du célibataire en burn-out...

;)

Anonyme a dit…

Oups, il est maintenant temps de changer votre nom de domaine: vous êtes passées du côté des Parfaites.

Anonyme a dit…

Me font rire les "pros" parfois...
À une époque de ma vie, ils voulaient absolument me mettre sous anti-dépresseurs parce "ce serait impossible de traverser tout ça sans craquer". Quelques années plus tard, sans pilules et sans droit à des congés payés, je suis vivante et pas si "fuckée" ( je crois!).

Mais c'est vrai que plusieurs burn out se soigneront sur des terrasses ou en voyage cet été...

Mais l'automne c'est bien, tu peux te mettre une petite crise de mère à boutt du boutt pour la rentrée ;)

Et pour les célibataires sans enfants etc... Ben disons que c'est comme ceux qui n'ont jamais eu de migraine et sont K.O pour un simple mal de tête. Quand on ne connait pas "pire", on pense qu'on vit la fin du monde...

Anonyme a dit…

je vous trouve un peu tough pour les burn-out de célibataire. avoir des enfants nous permet de relativiser les problèmes de job. quand t'es célibataire et que tu travailles trop et que t'as des problèmes de coeur et que le soir tu es seule chez vous à ressasser tes problèmes, c'est facile de broyer du noir. ayant maintenant des enfants, je trouve que
ça m"aide à passer au travers les aléas de la job. la vie est plus compliquée, mais jouer avec mes flots me permet de me changer des idées.

mais je comprends la frustration de voir certaines personnes être en épuisement professionnel. mon ancienne collègue détestable et paresseuse au max en burn out, travaillait au noir quand elle était en congé maladie. elle s'est fait pogner par la CSST.

Mi-trentaine a dit…

Et voilà pourquoi le célibataire de 30 and fait un burn-out: Il n'a rien pour relativiser, comparer sa tite misère.

Alors que quand tu as les mains pleines et que chaque jour tu dois faire montre de forces... tu ne t'écrases pas aussi facilement.

C,est étrange n'est-ce pas? Il faut souffrir pour devenir tolérant èa la souffrance tout comme il faut travailler fort pour ne pas se plaindre à tout bout de champ que la vie est difficile.

Ici, au bureau, c'est qui qui arrive toujours en retard le matin et qui est toujours affligé de gros maux (ex. petit mal de cou, mal dormi hier soir)? Le célibataire de la gang!

Et si jamais tu décides de t'offrir un congé payé, dis-toi que tu le mérites pleinement!

Solène a dit…

En effet, quand on est bien occupées on pense moins à ses petits bobos. J'ai passé tout près d'un burn-out alors que j'étais célibataire sans enfant parce que je me stressais avec ma job de cadre au point d'en rêver. Maintenant, (je ne suis plus cadre, fiou!) mais je me dis que c'est rien qu'une job après tout et que j'ai mieux à faire de mes nuits et fins de semaine que de m'en faire avec cela!

Dès que je sens que je dérape, j'ai toujours un de mes enfants qui réussit à me remettre les priorités à la bonne place.

Mais j'avoue que les bras plein comme toi Nancy, la tentation serait pas mal présente de me payer un petit automne relaxe à la maison! ;)

Anonyme a dit…

Je suis loin d'être toujours d'accord avec vos billets, encore moins avec les commentaires.

Je suis également amusée par certaines de vos réflexions, et touchées par d'autres.

Aujourd'hui, je suis inquiète. J'ai l'impression que les fondements de la dépressions vous échappent. Je trouve que vous contribuez au mépris de la société envers les gens qui ont dépassé trop longtemps *LEUR* limites justement pour être acceptés par leur pairs.

Faire un burnout, c'est loin d'être des vacances.

Pour un célibataire, qui n'a *apparemment* aucune raison d'être épuisé, cela peut contribuer à subir les symptômes avant de consulter.

Je trouve incongrue pour des gens qui se réclament de l'imperfection, de la juger si durement chez autrui.

Anonyme a dit…

J'ajouterai qu'effectivement, et statistiquement parlant, avoir des personnes significatives près de nous, donc très souvent des enfants, nous permettent de moins dépasser nos limites, mais encore là, aucun lien de cause à effet.

De plus, si certains parents ont une charge trop lourde (travail, enfants, interventions sociales), rien de vous obligent à *tous* faire. J'étais certaine que c'était le leitmotiv du site.

On a TOUJOURS le choix, mais pas le choix qu'on veut.

Anonyme a dit…

Il y a beaucoup trop de burnout que que ce soit à tout causé par la maladie. Beaucoup s'en réclament sans en être atteint. Ça nuit à la réputation de la maladie et c'est dommage. Le vrai épuisement professionnel ça existe mais la vraie paresse aussi. Y'en a qui ne sont pas fait fort et profitent du système à la moindre occasion! Moi aussi, je les envie parfois!

Nicole a dit…

Je suis d'accord avec ElaineElle, vous juger un peu trop rapidement en comparant des situations qui ne sont pas comparables!

J'ai moi-même vécu le regard des employés dans le domaine de la santé qui n'en revenaient pas que nous refusions des service d'aide ou de soutien psychologique. Pour eux ça ne se pouvait pas pouvoir continuer à vivre avec ce que nous avions et vivions alors.

Aujourd'hui, je vis avec le souvenir de ces gens qui avaient une admiration sans borne pour les membres de ma famille... mais sachant que nous avons souffert et que les gens ne pouvaient comprendre notre état psychologique, de la même manière je n'ose juger ceux qui vivent certaines choses qui portant en apparence personnellement, me semble bien banales. Mais peut-être qu'effectivement s'ils avaient vécu ce que j'ai vécu, ou ce que vous vivez au quotidien, ces personnes on les ramasserait à la petite cuillère. Nous ne sommes pas tous forgé sous le même moule.

J'en conviens que parfois, on a banalisé le burn-out parce que malheureusement plusieurs obtenaient leur congé assez facilement. Mais je ne suis pas prête à juger les gens qui n'ont pas les mêmes responsabilités que moi, ou que vous face à leur problème personnel de vie.

Et oui «papa a raison», dans ce cas-ci vous donnez l'impression d'être plutôt «parfaites» dans votre rôle de mère, de femme de carrière et d'épouse...

Anonyme a dit…

hum..sujet délicat le burn out. Je travail dans un milieu à niveau de stress très élevé (comparable aux controleurs aériens) et disons que le burn out y est courant autant pour les célibataires que pour les parents endurcies. J'en ai personnelement fait un..suite à mon accouchement...en fait probablement un baby blues avec 10 mois de retard donc multiplié par 10! Je ne le souaite à personne. Ne pas pouvoir se lever le matin sans pleurer toutes les larmes de son corps c'est pas des vacances. Par contre j'ai des collègues qui n'ont jamais travaillé un seul été de leur vie..toujours malade! Je crois qu'il faut faire la part des choses entre les vraies malades et les profiteurs du système.

Pour ce qui est des professionnels.. quand ils apprennent que malgré les handicapes de ma fille ces deux parents travaillent à temps pleins... on a aussi droit au regard d'extra-terrestre et pourtant.... on est plus qu'imparfait,,,!!! hihihi

Nancy a dit…

Je suis «parfaite» parce que je ne fais pas de burn-out? Ou c'est parce que je suis (Z)imparfaite que je ne fais pas de burn-out? To be or not to be? Voilà la question!

Nancy a dit…

Et oui, les (Z)imparfaites «jugent» comme vous dites. Je dirais plutôt: «ont un grand sens critique». C'est notre grand défaut. Et notre plus grande qualité c'est qu'on se juge nous-mêmes également (il y a plein d'exemples sur ce blogue), pas seulement les autres. Et on le fait ouvertement dans le but avoué de faire s'entrechoquer les idées. Et dans le verbe choisi précédemment, il y a le mot «choquer». L'un ne va pas sans l'autre la plupart du temps... ;-)

Anonyme a dit…

le burn out c'est le mot politiquement correct pour dire dépression. être mis en congé de travail pour un burn out, c'est plus acceptable parce que perçu comme temporaire, alors que si on sortait le gros mot, on serait catalogué pour le restant de nos jours.

on ne choisit pas de tomber en dépression. et quand on y est, on a beau vouloir en sortir aussi fort qu'on peut, ça ne se choisit pas comme ça non plus.

je comprends votre ironie vis-à-vis des cas que vous citez, mais il se trouve que chacun a ses limites, et qu'il est impossible de juger depuis l'extérieur si untel "mérite" un break ou pas.

Anonyme a dit…

Et bien moi je suis d'accord avec vous: y'en a qui ont le burn-out facile! Et qui nuisent à tous ceux qui l'ont pour vrai!

Anonyme a dit…

J'ai du mal lire ce billet,à voir certains commentaires qui ont suivi...

Je n'y ai pas vu que l'auteure y jugeait tout le monde qui fait un burn out. Ni qu'elle minimisais cette maladie.

Mais elle a remarqué que c'est parfois-souvent utilisé pour remplacer des vacances.

L'autre soir, la télé était restée ouverte et Annie et ses hommes jouait. Une fille en peine d'amour, qui avait un bon emploi depuis 3 mois se faisait suggéré par son amie "Prends des vacances ou encore mieux, pars en burn out. Ta compagnie a de bonnes assurances médicales non?. Tiens voilà le numéro de mon médecin, prends un rendez-vous."

Euh... si tout le monde qui vit une rupture amoureuse dans sa vie pars en burn out...

C'est comme pour tout. Oui c'est super qu'il y ait des ressources pour les gens en détresse, comme c'est super qu'il y en ait pour contrer le harcèlement sexuel ou pour veiller à la sécurité physique des employés etc etc.

Mais il y a des abus, des "fausses détresse" comme il y a eu un temps des 'faux mots de dos" pour avoir de la csst.

C'est plate pour ceux qui sont vraiment malades, qui sont vraiment victimes. Mais dire que certains abusent ne veut pas dire qu'on pense que TOUT le monde invente et profite.

Anonyme a dit…

Je persiste et signe. Y'a visiblement confusion entre sens critique et jugement gratuit.

Mais ne vous inquiétez pas les Imparfaites, dès que quelqu'un s'avise de temps soit peu remettre en question votre position, votre brigade Quench monte au baricade et se presse d'abonder dans votre sens, qu'elle qu'il soit.

Continuez dans la même veine que votre billet d'aujourd'hui sur les cornets motorisés, c'est plus de votre ressort.

Solène a dit…

@ElaineElle: Pas de contrôle sur la "brigade Quench" comme vous dites. Je pense que chaque blogue a la sienne!

Par contre, je crois que Nancy a très bien expliqué l'essence des (z)Imparfaites et cela, sans se justifier ou se défendre.

Votre point de vue est tout aussi valable. La perception, c'est très personnel... Ce qu'un trouve drôle, l'autre le trouve de mauvais goût... et vice-versa! Vive la diversité!

Nancy a dit…

@ElaineElle: J'ai hâte de lire votre blogue, ça promet! Un espace sans jugement gratuit = du jamais vu sur le web!

Nancy a dit…

eh bien le voici: http://elaineelle.blogspot.com/
Effectivement, il n'y pas de jugement sur votre page... ;-)

Nancy a dit…

Et la brigade Quench, ça ne serait pas un jugement gratuit, ça? Tut-tut ElaineElle! (Z)êtes pas gentille, là!

Anonyme a dit…

Quench, c'était pas une marque de jus en poudre ça?

;)

Nancy a dit…

Trop sucré et concentré: ça ne doit pas être un compliment ;-) hahaha

Solène a dit…

Ben oui Milou! ;) La brigade Quench était dans les annonces du jus en poudre en question! ;) Mais bon, je pense qu'il faut être une vieille comme moi pour s'en souvenir!

Anonyme a dit…

Bonjour! Je suis le célibataire de 33 ans dont il est question dans ce billet! Merci de m'avoir envoyer le lien Nancy, c'est trop drôle! Je savais bien que tu serais jalouse de mes 4 semaines au soleil mais je ne pensais jamais qu'il y aurait des gens pour me défendre! Merci! Mais soyez assurés, ma santé mentale va bien, mais ça mon boss n'a pas besoin de le savoir. Voyez pourquoi je tiens à garder l'anonymat! Vive le burn-out!!!!!!

Nancy a dit…

Tu me déprimes JF ;-)

Nicole a dit…

Il existe des blogues qui ne font pas que des jugements gratuits, du chialage ou du bitchage.

Les Banlieusardises par exemple... et même si l'auteure devait critiquer quelque chose comme un produit elle le fait avec tacte et sens critique.

Je ne crois pas que mes deux blogues appartiennent à la catégorie des blogues du type «chialage» et «journal intime au grand public».

Malheureusement, la vocation du blogue a changé depuis que Madame et Monsieur Tout Le Monde ont cru que c'était un journal intime en ligne, que c'était le moyen d'écrire ses pensées pour être lu par le peuple et une façon aussi de se défouler.

«Du jamais vu sur le Web!!!» que vous écrivez, c'est que vous êtes mal informée, Nancy. Sur le Web il existe plusieurs blogues qui informent et qui expliquent des choses sans toujours être en train de juger avec légèreté tous les sujets possibles. Les blogues étaient au départ des lieux de référence où les gens collectaient les informations sur le Web et en faisait un résumé.

Personnellement, je trouve que la blogosphère est rendue un lieu de «moi, moi je pense que» Mais puisqu'il en est ainsi il faut respecter la direction que prennent certains blogues et on constate que les gens en général, les internautes occasionnels aiment bien plus lire des blogues où les gens critiquent que les blogue qui ont une nature plus éducationnelle.

Mais il ne faut pas écrire à travers son chapeau, «du jamais vu sur le Web» c'est parce que celui-ci vous est méconnu. Toutefois, je constate que pratiquement tous les blogues que vous lisez ou du moins qui sont affichés sur votre blogroll sont du même type que le vôtre... donc je comprends que vous puissiez faire un tel commentaire.

Mais il y a d'autres types de blogues qui existent. Sachez-le!

Bon dimanche à vous tous!

Nancy a dit…

C'était sarcastique chère Nicole! My God que vous prenez tout au premier degré! C'est peut-être à force de lire les blogues inoffensifs que vous en êtes venues à vous sentir si offensée... C'est justement pour faire contrepoids que nous avons créé les (Z)imparfaites. Ici, c'est exactement ça qu'on fait du jugement et du chialage! On n'a jamais prétendu faire le contraire! Ce n'est pas un service public et nous ne sommes pas subventionnées par les contribuables. C'était notre exutoire personnel jusqu'à ce que d'autres commencent à nous suivre. (Z)êtes pas obligée de nous lire si ça vous indispose. J'invite nos lectrices à vous suivre sur http://vieadeux.biotope.ca/ pour du contenu fouillé et objectif. Chacun son créneau!

Pour terminer, je vous cite:
«Personnellement, je trouve que la blogosphère est rendue un lieu de «moi, moi je pense que»: dois-je vous rappeler que c'est exactement ce que vous faites dans nos pages?

Anonyme a dit…

Pour que "Monsieur et Madame Tout le monde" réalise grâce aux bien pensants de ce monde, que leur place n'est pas sur un blogue, il faudrait qu'un membre de l'Élite aille modifier la définition de blog-blogue dans Wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Blogue

Anonyme a dit…

Arrêtez de chercher des bibittes où il n'y en n'a pas, vous faites de l'ombre au craquant JF qui a eu le courage de venir faire son mea-culpa ici même! JF, tu m'as donné le goût de faire un burn-out! Où pourrais-je te rejoindre? - Martyne, célibataire de 29 ans :-)

Solène a dit…

Bon, dites-moi pas qu'on va se mettre à "matcher" des célibataires qui veulent faire des burn-out en duo! ha!ha!

Anonyme a dit…

Bon, je pensais écrire ces jours-ci un texte sur mon blogue concernant ma tristesse devant des gens que j'aime beaucoup autour de moi qui sont en arrêt de travail, et là je vous lis... OUCH !

Peut-être qu'il y a de l'abus, mais à mon avis, c'est l'exception qui confirme la règle. Je connais plusieurs personnes qui ont vécu des burn-out : parents ou non, et pour tous, c'était un calvaire. Pour ces personnes, pas question d'aller sur une terrasse, cela génèrerait un stres trop grand - même pas capable de conduire une voiture ou de prendre le métro.

Je suis convaincue qu'on peut être critique, qu'on peut dénoncer la connerie, qu'on peut faire rire les gens, qu'on peut écrire différement, sans tomber dans un manque d'empathie ahurrissant. Je ne vous souhaite pas de burn out !!! (Et si vous vous croyez à l'abri... vous avez un dénominateur commun avec toutes les personnes que je connais qui sont tombées ! Elles étaient toutes tellement fortes, organisées, occupées, drôles, capables d'autodérision, avec un réseau social riche, pis toute pis toute pis toute ! Et pourtant, PAF !)

Anonyme a dit…

Trop drôle. Je viens de lire votre nouvelle chartre... J'dois être une "madame bienpensante", haha !

Je me promène d'une étiquette à l'autre probablement, car je suis la fière auteure du texte sur les ayatollah de l'allaitement qui avaiit fait du bien à pas mal d'Imparfaites sur un défunt forum.

J'espère ne pas faire de burnout pour cause de trouble de personnalité ! gnac gnac

gen a dit…

Je ne peux pas croire que des gens seraient assez bons comédiens pour se feaker un burn-out à leur doc.
Tout ça me fait un peu penser aux pubs télé sur la dépression.

Nadine a dit…

Je suis jalouse des faux-burn out. Pas de ceux qui en font un vrai. Le burn-out PEUT être une solution "vacances" pour certains. Pour d'autres, c'est une vraie maladie. Pensez-vous vraiment qu'il n'y a pas d'abus dans cette filière des congés de maladies? Comme un peu ceux qui tombent malades que les lundis et les vendredis. Dites-moi pas que la CSST n'a jamais été "fraudé"...

Et comme les enfants qui nous "fakent" un mal de ventre pour ne pas aller à l'école. Ils sont bons comédiens eux-aussi, parfois. Alors pourquoi pas des adultes? Et certains milieux sont plus "souples" que d'autres dans l'accord des congés de maladie. Si je n'étais pas pigiste, je m'essayerais, je pense. Je suis jalouse de ceux qui profitent du système en simulant un burn-out. Moi aussi je suis stressée. Moi aussi, je me pose des questions sur ma carrière, ma vie personnelle, mes buts, etc. Moi aussi je fais des crises d'insomnie. On s'entend.Mais la réflexion reste à faire: comment se fait-il que le burn out est "apparu"? Les gens, avant, n'étaient jamais stressés? Ça m'embête! Est-ce parce qu'on flanche à gérer notre vie? Que c'est une solution "facile"? Est-ce que l'ensemble de la société est moins tolérante au stress? Que c'est bien vu de prendre soin de soi?

En terminant, voici deux suggestions. Ressortez vos vieux Châtelaines. Il y a environ 3 ans, on y publiait un article intitulé Le burn-out n'existe pas. Et aussi le roman (R-O-M-A-N... fiction!) Vivement mon burn-out! de Isabelle Cardinal http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=727423&def=Vivement+mon+burnout!%2cCARDINAL%2c+ISABELLE%2c2764802242

Solène a dit…

L'abus de système, en effet, il y en a. J'ai été en gestion de personnel pendant un temps et oui, je peux vous le confirmer. Que ce soit congés de maladie ou autres, y'en a qui vont prendre le maximum de ce à quoi "ils ont droit". Un exemple concret: Les congés de maladie n'étaient pas monnayables, donc, s'ils n'étaient pas pris à la fin de l'année financière (fin mars), ils ne s'accumulaient pas. Eh bien, croyez-moi, le mois de mars était notre mois record pour els congés de maladie! C'est un privilège un congé de maladie, pas une bénéfice marginal qu'on se paie comme bon nous semble!

Et l'éducatrice de ma fille l,an dernier, déjà en horaire à 4 jours (elle avait les lundis de congé) tombait systématiquement malade un mardi sur 3 ou 4. Elle n'était vraiment pas chanceuse hein, toujours malade le même jour la pauvre!

Solène a dit…

En fait, ce que je voulais surtout rajouter, en réponse à plusieurs commentaires, c'est que c'est loin d'être des cas d'exceptions. J'avais plus de la moitié des employés qui avaient cette attitude là. Et c'était pourtant un milieu de travail qui les motivaient et qu'ils appréciaient! J'ose à peine imaginer avec une job plate ce que ça aurait été!

Anonyme a dit…

@Nancy. Je m'en vais de ce pas préciser sur la page de elaineelle.blogspot.com n'a été crée que pour me donner un openId. Je vois que vous vouliez avoir accès à mon blogue, pour le comparer au vôtre peut-être ? Je n'ai pas de blogues, je ne désire pas pour le moment investir du temps dans le maintien d'un tel site.

Dois-je comprendre que je ne peux commenter les blogues puisque je n'en ai pas? Je m'en donne le droit, sachez-le.

Cordialement

E. Lafontaine

Anonyme a dit…

bonsoir j'ai 36 ans,en arrêt 3 semaines pour un burn-out en 21 ans de vie professionnelle je n'ai jamais été arrêté.Ces 4 dernières années 3 semaines de vacances au total,ces 18 derniers mois plus de 1400 heures supp.Alors est ce un crime d'être arrêter pour un burn out?D'autant plus que c'est moi qui ai demandé à mon médecin de reprendre malgré que 3 semaines d'arrêt c'est rien.Alors Nancy Burn out egal brûler de l'intérieur pour raisons professionnelles.Mais toi avec tes commentaires à la limite injurieux Brûles toi pour de bon,immoles toi à Bagdad ainsi on te servira de cocktail molotov

Anonyme a dit…

je suis le même messager que le précedent,pour répondre à Nadine,le burn out n'est pas que l'effet d'un stress,donc avant de parler et de juger un sujet renseignes-toi.Car moi je ne te juge pas de ta maladie de ta blondeur attitude.

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis actuellement en arrêt maladie depuis 6 mois (dinguerie, jamais je ne me suis absenté plus de quelques jours en dizaine d'années de travail)
Je ne me reconnais pas dans les portraits de glandeurs, etc, & suis trés mal vis àvis de mon employeur (plus de 12 ans dans cette cie)
Je ne sais pas trop quoi dire mais je ne n'ai aucun plaisir depuis maintenant quelques 6 mois à ne pas aller travailler. Croyez moi svp.
Désolé, je ne pense pas être un glandeur, je me sens mal, si celà parle à certains
Z