mardi 2 septembre 2008

Nemo est chez nous

Ce matin, j'ai cru vivre en temps réel une des premières scènes du film Trouver Nemo. J'ai reçu une pluie de "Premier jour d'école! Premier jour d'école! Premier jour d'école!" d'un ton surexcité et de la même tonalité que le réveil-matin (qui s'est fait surpasser par le poisson en furie!).

En comparant MissLulus à Nemo, je me suis demandée si on était pas un peu des Merlin, le papa-poule de l'histoire? Non pas que je veuille retarder la rentrée de quelques années (pitié, on y saute! Il y a déjà assez longtemps qu'on en parle!) mais mes peurs sont-elles démesurées? Pas autant que celles de Merlin, mais quand même... Empêcheront-elles MissLulus d'avoir véritablement confiance en elle?

En me couchant hier soir, je me disais que le premier matin d'autobus (mercredi), je pourrais peut-être suivre l'autobus pour vérifier qu'on l'amène bien à l'école, que le trajet est le même que celui inscrit sur mon plan et qu'elle débarque bien dans la cour sans se faire kidnapper par un chauffeur fou...

Ce n'est pourtant pas parce que je ne fais pas confiance à ma fille, sérieusement, pour moi, c'est plutôt en les autres (enfants et adultes) que je n'ai pas une confiance aveugle. Et puis, avouons-le, l'idée qu'elle fasse ses premières expériences seule, sans mon aide, ne me réjouit pas autant que je ne l'aurais cru. Pire, ça me donne un coup de blues. Le constat: elle a de moins en moins besoin de moi est frappant ce premier jour d'école. Entrer en maternelle, c'est être une funambule entre la petite enfance et presque le début de la préadolescence (J'exagère si peu!).

C'est une imperfection des coeurs des mamans de se sentir ainsi, je crois. Mais, soyez sans crainte! En bonne fidèle des films de Walt Disney, je vais prêcher par l'exemple et faire confiance à MissLulus. Qui aurait cru qu'il y aurait des leçons à tirer pour les parents dans ces films!

1 commentaires:

Anonyme a dit…

quelqu'un m'a dit un jour que l'entrée à la maternelle de sa fille a été son premier déchirement. que de voir sa fille au coin de la rue avec son lunch lui a fait réaliser que sa fille ne dépenderait pas toujours de lui.